Chapitre Quinze

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Le plan

R

epenser a son défunt mari a dû faire remonter en Cécilia des sentiments biens douloureux. À voir ses yeux humides, elle semblait vouloir noyer sa peine dans ses verres d'alcool. Je n'aurais peut-être pas dû lui faire revivre cela. Pour essayer de la raisonner, je posai ma main sur son bras, mais elle la repoussa, d'un regard presque dépité sous sa chevelure dorée. Elle continuait à sortir quelques mots troubles. Je n'écoutais pas. A ce moment, je ne percevais que le ton de sa voix qui semblait vouloir s'emballer, et les mouvements de ses lèvres rosâtre. Je me retournai alors complètement vers elle, posa ma main droite sur sa joue, me rapprocha un peu plus de son souffle alcoolise, puis... je l'embrassai.

Pendant une seconde, Cécilia fut complétement surprise et se stoppa net , immobile dans cette position insolite... mais, seulement pendant cette seconde-là. Puis, elle se laissa alors faire, avant de se prendre à cette danse que menaient nos lèvres. Seulement quelques secondes... avant de se séparer. Ses fins cheveux jaunes tombaient sur le dos de ma main, toujours posée sur sa joue, nous nous regardions. J'étais calme. Je respirais sereinement comme-ci cela était une routine pour moi, et que personne d'autre n'existait autour. Puis je laissai mes doigts glisser sur son visage avant de me retourner vers mon verre. Cécilia ne disait mot, puis elle se leva, agrippa son sac et passa doucement son bras en dessous du mien. Je la regardai, puis me lever à mon tour, en posant automatiquement un billet vers le barman qui leva les sourcils, surpris de la spontanéité de toute la scène. Nous sortîmes du « The Blended », puis je stoppai un taxi. Dans cette nuit seulement éclairée par les lampadaires des trottoirs, je levais ma main.

« Redwood, 3304 Montain View Avenue», indiquai-je au taxi (sous recommandation de Cécilia), après que nous nous soyons installés dans le véhicule. Aussitôt j'eu terminé de parler que je senti une main chaude sur ma joue. Elle me rendit la caresse que je lui fis plus tôt. Et voilà que dans le bruit du moteur qui défilait dans les allées de Redwood, nous nous embrassions de nouveau. Ma main parcourait sa fine taille, comme un territoire qu'elle connaissait déjà.

« Nope. Pas bisou-bisou dans taxi de moi », guetta cet homme a l'accent indien dans son rétroviseur. Nous nous sourîmes.

Le sentiment que je faisais une erreur ne me quittait pas. Quelle est cette sensation? Pourquoi pense-je a Alicia? Pourquoi ai-je la sensation de la tromper?

Le taxi nous déposa juste en face de la maison de Cécilia. De grands Ruby Laces soufflaient aux abords de la chaussées. Il faisait déjà bien trop sombre pour distinguer quoique ce soit d'autre dans le paysage. Non. Depuis ces quelques verres de ....au bar, l'alcool m'empêchait de distinguer autre chose que les courbes de Cécilia qui se déhanchait devant moi en marchant.

Je ne la voyait plus que comme un proie à abattre. Elle le savait. Elle appréciait chacun des regards affamés que nous nous lancions ; et y répondais par des sourires. C'était la première fois que je voyais Cécilia pour ce qu'elle était vraiment :une femme ; jeune, belle, et séduisante. Toutes ces précédentes années, il n'y avait qu'une seule femme vers laquelle mon corps était attiré, et c'était Alicia. Mais cela n'était plus le cas, à mesure que Cécilia et moi avancions dans son salon, abandonnant nos chaussures à l'entrée du petit couloir, qui menait à la chambre. Je n'entendais que le bruit de la porte qui se referma derrière moi. Puis je la suivi. Nous avancions jusque dans la chambre de la jeune dame. Et quand cette dernière porte s'eut fermée, Cécilia était déjà torse nu devant moi, son chemisier pendant au bout de sa main. Sa chambre était grande, et sombre. Une lampe de table me laissait percevoir les seins fermes et arrondis de Cecilia, et un grand lit vers lequel elle s'avançait à reculons. Pas après pas, elle reculait, se dévêtait un peu plus, en même temps que j'avançais vers elle, observant son magnifique corps se dévoiler sensuellement.

Doucement, elle faisait glisser son pantalon le long de ses jambes, puis sa petite culotte blanche... Dans cette danse sensuelle, nous nous observions, sans vaciller du regard. Elle reculait toujours lentement pour garder mon cops à proximité du sien et pour être sûre que je ne rate rien du spectacle. Elle laissa tombe son jean noir et son sous-vêtement à mes pied. Elle était complétement nue. Puis elle s'arrêta de reculer, sentant à l'arrière de ses cuisses qu'elle avait atteint le lit. Confinée dans l'espace entre le lit et moi, ses seins rebondirent légèrement sur mon torse, solide. Je la regardait. Cecilia passa ses mains au niveau de mes épaules, puis fit tomber ma veste en jean, avant de doucement retirer mon t-shirt. Le bouts de ses seins caressaient alors ma poitrine. Elle posa ses doigts sur mes lèvres, les fit glisser le long de mon torse, et glissa sa main sous mon jean ; avant de commencer à le déboutonner et de le laisser glisser, en même temps que ce qui me servait de culotte. Satisfaite du spectacle, elle se laissa doucement tomber sur le lit, s'allongea sur le dos, jambes écartées, m'invitant directement à la rejoindre. Je me tenais debout, en face du lit, exactement entre les jambes de Cécilia.

Lorsque je montai sur le lit, posé sur ses mains et mes genoux, elle ne me lâcha pas du regard, sentant dans mes yeux un être affamé, prêt à lui offrir le plaisir qu'elle recherchait et même plus... Arrivé à hauteur de son visage, je l'embrassai avec fougue, comme pour ressentir les quelques saveurs d'alcool restantes sur la gracieuse langue de Cécilia. Elle passa ses mains autour de mon coup, voulant ressentir la chaleur de nos corps qui se caressaient. Je laissais mon corps s'affaisser légèrement sur le sien. Ses jambes s'écartais de plus en plus. Mon sexe tombait directement sur le sien. Puis, elle glissa une main le long de mon corps et agrippa mon pénis. Elle le caressa, le tira... Je sentais les doigts de Cécilia, chauds, glisser sur mon pénis, le caresser minutieusement, l'appuyer ferment.

J'arrêtai de l'embrasser, puis passai ma main au niveau de sa nuque et me mis à lui embraquer le coup. Mon pénis caressait les lèvres de son vagin... avant de la pénétrer doucement. Les yeux de Cécilia se fermèrent, son menton se souleva, toute sa poitrine se dressa. Elle mit ses mains autour de mon coup... gémissant au rythme des vas-et-viens de mon bassin. Cette chaleur en elle... Cécilia. Je regardais son corps s'hérisser, s'exalter.

Puis je me redressai sur mes genoux en la regardant, la tiré légèrementvers moi pendant qu'elle expirait. L'une après l'autre, je fis passer ses jambes sur mes épaules. Elle sourit timidement. Là, j'agrippai ses hanches, et la pénétrai de nouveau, comme voulant la marteler. Elle cria. Je voulais qu'elle ressente ma chaleur en elle. Qu'elle en soit submerger au point de ne plus pouvoir respirer...

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 21, 2020 ⏰

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