Imaginez pouvoir entrer dans le monde que vous voulez, rencontrer les héros de vos rêves et suivre une aventure avec eux. Moi, je vous le rends possible, il suffit d'une commande et le tour est joué !
Vous voulez aussi savoir comment réagirait untel...
Bilbon, qui était confortablement assis dans son canapé, dégustant du vin de Dorwinion dont on lui avait fait cadeau à la fin de son aventure - remarquable aventure soit dit en passant - sursauta et rangea son verre dans un meuble.
Il venait de se rappeler ce qu'il s'était évertué à oublier : Lobélia Sacquet de Besace devait lui rendre visite à propos des obsèques du vieux Georges L'Avare. Le vieil homme avait quitté les vivants en décrétant formellement que sa fille Lobélia et Otho (son mari ) n'hériteraient pas une seule pièce de son or. Ah, ce que Bilbon avait jubilé en entendant la nouvelle !
- J'arrive ! J'arrive tout de suite ! ,cria Bilbon.
-...Vieille harpie ,maugréa t-il plus bas au risque qu'elle ne l'entende de l'entrée.
Lorsqu'il eut rangé son argenterie, son herbe à pipe de haute qualité - pas comme celle que vendait Lobélia - et tout ce qui pouvait ressembler à de l'or ou de l'argent dans maints et maints coffres. Qu'il eut bon esprit de fermer à double tour. Il époussetta sa chemise et tourna enfin la clé de sa porte. Quelle surprise eut le petit hobbit en te voyant toi débarquer dans son salon. Bilbon rougit de honte de t'avoir laissée devant la porte et bafouilla des excuses inintelligibles.
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- (T/N), c'est vous ?! Pa- Pardonnez-moi, j'ai cru que c'était... Un farceur ou bien...
- Lobélia Sacquet de Besace ?, souris-tu.
Il esquissa un sourire contrit et un silence gênant passa. Tu ne remarquais pas qu'il te regardait d'un air rêveur, ni que le rose pêche montait à tes joues. Le silence, tu aimais ça. Entendre juste le calme absolu, ça t'apaisais.
Mais pas quand il était là. Tu préférais l'entendre parler pendant des heures, même juste pour dire des banalités ou discuter de la météo. Pourquoi ? Tout simplement parce que tu aimais sa voix, son ouverture d'esprit, et lorsqu'il t'avais raconté qu'il avait fait une aventure, tu en avais eu des étoiles dans les yeux.
Et puis là, vous étiez en train de vous dévorer du regard, sans même vous en rendre compte. Jusqu'à ce que tu dises, sans pouvoir t'empêcher de bafouiller.
- L-l'eau...Ça bout...
Il reprit directement ses esprits et ses bonnes manières, se précipitant dans la cuisine.
Plusieurs minutes plus tard, le hobbit revint avec un plateau en bois et des tasses vertes. Il te remplit ta tasse d'un thé chaud aux arômes de menthe et de cannelle et tu ne pus t'empêcher de sourire d'un air rassasié. Il s'installa en face de toi, et lorsque vous fûtes bien assis et que vous eûtes entamé les biscuits, tu lanças.
- Alors, dites-moi, Bilbon. Avez-vous encore de palpitantes aventures à me conter ?
Le hobbit leva les yeux de sa tasse pour rencontrer les tiens. Tu aimais bien ses yeux aussi, ils étaient bienveillants et chaleureux.
Bilbon sembla réfléchir puis t'interrogea.
- Est-ce que je vous ai raconté la mésaventure concernant les trolls, lorsqu'avec la compagnie, nous avons perdu les poneys ?
Ça y est, il éveillait une nouvelle fois ton intérêt et tu te penchais en avant, calant tes bras sur ton buste.
- Non, racontez ! Ça a l'air merveilleux !
Il sourit, ravi de ton intérêt et commença sa narration.
- Eh bien, j'avais alors rejoint la compagnie des nains tout récemment. Il faisait soir et l'automne arrivait, je venais simplement apporter des bols de soupe que Bombur avait préparée à Fili et Kili, ils surveillaient les poneys et donc, étaient un peu à l'écart du reste du groupe. Ils toisaient les animaux bizarrement. J'ai donc demandé : "Que se passe t-il ? Y'a t-il un problème ?"
- Vous êtes si perspicace, Bilbon !, t'exclamas-tu.
Bilbon rougit de plaisir, et balbutia un "Oh non, vous savez...".
- E-eh bien, il s'avérait qu'il manquait deux poneys, Daisy et Bongo. Je suis resté avec eux et nous avons repéré un feu, nous loin de là. Nous nous sommes approchés furtivement, et là, je les ai vus !
Tu sursauta lorsque Bilbon haussa le ton.
- Des trolls ! Énormes ! Ils ricanaient en se contant des histoires sanglantes, je me souviens que l'un d'entre eux faisait mijoter une marmite de soupe nauséabonde. Et juste derrière eux, il y avait les poneys, effrayés ! Fili et Kili, connaissant mon pas de velours me proposèrent (d'une manière assez forcée, nous le savons) de me faufiler derrière eux afin de libérer les montures, je m'y suis soustrait, bien sûr ! Mais je me fis prendre par ces monstres !
- Oh non !
- Oh si ! Kili, le coeur brave se lança dans la mêlée et trancha autant de trolls qu'il put ! Bientôt, les autres le rejoignirent mais malheureusement tous se firent prendre et fourrer dans des sacs.
- Comment avez-vous fait ?
Bilbon afficha un sourire, il adorait t'impressioner, t'en mettre plein les mirettes et aussi te voir participer lorsqu'il racontait ses histoires.
- Les trolls se disputaient sur la manière de tous nous manger, lorsque j'entendis l'un d'entre eux maugréer qu'il ne voulait pas être changé en pierre à l'aube, car oui, (T/P), les trolls ne supportent pas la lumière du soleil. Lorsqu'il l'aperçoivent, ils se changent en pierre ! J'eus une idée ! Il nous fallait perdre du temps, suffisamment pour que, sans qu'ils s'en rendent compte, le soleil les saisisse !
- Vous êtes merveilleux, Bilbon ! Jamais je n'aurais eu cette idée.
- Je suis sûr que si ! Vous êtes si intelligente ! Et perspicace, et en plus de ça,... vous êtes belle comme le jour.
Tu rougis de plaisir, et tu te sentais fière de connaître un hobbit pareil.
- Et...Et qu'est-il arrivé ens...
Ding-dong-la-ling-dang
Bilbon fit les yeux ronds, et se souvenant de la visite de sa cousine, prit un air abattu.
- Lobélia Sacquet de Besace, dites-vous en choeur.
Ding-dong-la-ling-dang
La mégère s'acharnait sur la sonnette.
- Oh, je... (T/N)...Désolé, je dois vraiment...
Il était sincèrement contrit. Tu lui souris, et répondit :
- Ce n'est rien, je repasserais entendre la suite plus tard, qu'en dites vous ?
Les traits de ton hobbit s'illuminèrent.
- Ce serait merveilleux !
Ding-dong-la-ling-dang
Tu te levas de table et il te fit la bise sur la joue. Tu te dirigeais vers la porte d'entrée, puis fis demi-tour. Tu t'arrêta devant Bilbon, et en un élan, déposas un baiser aussi léger qu'une plume sur les les lèvres du hobbit.
- Bonne journée, Bilbon.
Le Hobbit resta planté là, un sourire bêta sur les lèvres, rêvant de papillons et d'étoiles éveillé.
Tu sortis de la maison aux anges, ignorant le regard furax que te lançait Lobélia.
Il te racontera le reste de l'histoire plus tard, et tu frissonais à l'idée de ce prétexte. Qu'importe, tu l'aimais, ton hobbit.
