Spéciale... (Recherche Bêta Lecteur ♥️)

Chapitre 39...(corrigé)

Soudain, le T-Rex poussa un hurlement strident et me lâcha. J'utilisai ma magie et me fis voltiger en dehors de la gueule de ce monstre et atterris au sol. Le T-Rex se retourna et je vis un énorme trou rouge dans son dos...

Tommy.

Celui-ci me rejoignit au moment où l'animal s'effondrait au sol sans un bruit avant de disparaître. Je tombai à genoux et me mis la tête dans les mains en retenant quelques larmes.

Je n'avais jamais eu aussi peur de mourir de toute ma vie...

– Ça va ? Demanda Tommy en s'accroupissant devant moi.

Je le poussai en hurlant :

– Putain tu n'aurais pas pu te grouiller ! J'ai vraiment crus que j'allais y passer moi !

– Je suis désolé. S'excusa-t-il en se relevant. C'était plus dur que prévu, c'est qu'il avait la chair dure !

Je m'essuyai les yeux avec ma main et m'assis par terre en attendant la prochaine mission. Tommy sembla hésiter puis il s'assit à côté de moi.

– On a quand même bien assuré... Remarqua-t-il en tournant la tête vers moi.

– Tu parles, j'ai crus que j'allais me faire bouffer...

Il rigola et sans que je ne sache pourquoi, je me mis à rigoler avec lui. Puis, la voix annonçant la prochaine mission se fit entendre...

– Mission 3 ! Suivez les flèches et terminez le parcours ensemble.

Tommy se leva puis me tendit la main afin de m'aider à me relever. J'hésitai quelques secondes puis acceptai finalement son aide. Il sourit en me voyant prendre sa main et me releva avec facilité, comme si je ne pesais rien. Une fois debout, nous nous tournâmes vers la forêt que la flèche apparue au sol nous indiquait. Nous prîmes une grande inspiration et commençâmes à avancer...

Une fois à l'intérieur de la forêt, Tommy insista pour ouvrir le chemin par précaution. Je protestai mais il me porta derrière lui et commença à marcher. Je me retrouvai donc encore une fois derrière lui, protégée. Je ne comprenais pas pourquoi il cherchait autant à me protéger. Surtout que la seule fois où il aurait dû le faire, il s'était enfui comme un lâche.

Tommy s'arrêta si soudainement que je me cognai à lui.

– Tommy ?

Il ne réagit pas. Je le poussai légèrement pour pouvoir passer et crus que mon cœur allait s'arrêter de battre lorsque je vis ce qu'il regardait... ou plutôt, qui il regardait : quelqu'un assis sur un rondin de bois. C'était une fille aux cheveux châtains légèrement ondulés, elle portait une robe blanche assez courte et était pieds nus. Elle leva la main en direction de Tommy en lui souriant puis elle l'appela.

– Judith... Lâcha Tommy en s'avançant vers mon double.

J'attrapai Tommy par le bras pour l'empêcher d'aller vers mon autre moi. Il se dégagea si violemment que je tombai au sol. J'appelai Mère Nature et érigeai une énorme barrière de terre entre Tommy et mon double. Tommy fonça sur la barrière apparue si soudainement et tomba au sol. J'allai vers lui et essayai de le raisonner :

– Tommy, je suis là ! Cette fille n'est qu'une illusion !

Sauf que je ne parlais pour rien, Tommy ne me regardait pas, ses yeux étaient devenus sans vie. On aurait dit qu'il était hypnotisé. Il se releva et m'attrapa avant de me jeter sur le côté. J'atterris lourdement sur le sol et me cognais la tête contre l'arbre le plus proche. Tommy continuait d'avancer vers mon double qui était en train de le diriger vers la mer. Je me levais puis me mis à courir pour le rattraper. Au moment où je le rattrapai enfin, Tommy venait d'entrer dans l'eau et continuait toujours d'avancer. Je lui sautai dessus et le fis tomber au sol.

– Stop Tommy ! Regarde je suis là ! Le suppliai-je en prenant sa tête dans mes mains pour le forcer à me regarder.

Son regard s'attarda quelques secondes sur moi puis m'abandonna pour fixer ce double maléfique qui l'appelait toujours. Il essaya de me repousser mais je m'accrochais à lui pour ne pas qu'il bouge. Il réussit quand même à se libérer et continua d'avancer dans l'eau. Il avait maintenant de l'eau jusqu'à la taille.

Je ne savais plus quoi faire...

Je sentis des larmes qui montaient au moment où l'eau arriva jusqu'à son cou. Je me levai puis courus aussi vite que je pus vers lui en utilisant ma magie de l'eau. Lorsque j'arrivai vers lui, il avait disparu sous l'eau. Je plongeai et l'agrippai. Il résista alors j'utilisai ma dernière chance... J'approchais mon visage du sien et posai mes lèvres sur les siennes.

Il ouvrit soudain les yeux et retrouva le regard que je lui connaissais. Je me dégageai et remontai à la surface en le tirant avec moi en nageant. J'inspirai une grande bouffée d'air et Tommy émergea à son tour. Nous retournâmes sur la plage en silence. Une fois arrivés, je le baffai :

– Pourquoi tu ne m'as pas écoutée espèce d'idiot ! Tu te rends compte que tu as failli te noyer là ?!

J'allais le baffer une seconde fois mais il m'attrapa la main.

– Je suis désolé... J'ai pas vraiment compris ce qui se passait... Tu étais derrière moi et puis soudain tu étais devant moi et tu me disais de te rejoindre...

– Ce n'était pas moi !

– Je sais mais... c'était comme si mon corps ne m'obéissait plus... et puis, ça faisait si longtemps que tu ne m'avais pas parlée... comme ça...

– Ce n'était pas moi ! Répétai-je agacée. Mais une illusion !

Il baissa la tête et me rendit ma main avant de lâcher :

– N'empêche, tu as réussi à me libérer...

– Peut-être mais tu te rends compte de ce que j'ai dû faire ?!

– Oui... mais ce n'était pas désagréable du tout... Assura-t-il en me regardant avec un air charmeur, le même qu'il utilisait autrefois...

Je me retins de le frapper puis regardai le sol afin de repérer les flèches qu'il fallait suivre. Puis après les avoir repérées, je me mis à les suivre. Tommy me suivit et m'agrippa la main. Je le repoussai et me mis à avancer en me tenant les coudes. Nous avançâmes comme ça, moi devant en essayant de mettre le plus de distance entre nous deux, et lui derrière qui, je le sentais, n'arrêtait pas de me fixer. Nous traversâmes la forêt puis j'entendis une voix... une voix familière...

La voix de Max.

J'essayai de rester concentrée sur les flèches qui s'affichaient au sol quand soudain, il apparut devant moi... Max.

Il me souriait avec ce petit air de petit garçon qui faisait de lui le garçon le plus mignon du monde entier. Je m'arrêtai de marcher au moment où il m'appela. Puis ma vue se brouilla et mes pensées ne me disaient plus qu'une seule chose : Je devais aller vers Max.