- On s'en cogne du rangement. J'ai envie d'autre chose et bien plus stimulante que de ranger et mettre tout ça au lave vaisselle.

Il m'embrassait le cou avec encore plus d'ardeur. Ses mains chaudes commençaient à s'affairer à l'ouverture de ma robe. La fermeture s'ouvrait facilement sous ses doigts experts. Tout en laissant glisser le tissu sur le sol, il ouvrait, à son tour, sa chemise d'une main tout en continuant de m'embrasser. Sa langue se mêlait à la mienne dans une frénésie intense et sensuelle. Mon corps entier était en ébullition. Je sentais que je n'étais pas la seule à le désirer. Je voulais le sentir en moi, je voulais me perdre dans ses bras. J'étais si impatiente qu'il me fasse l'amour que j'ouvrais rapidement le bouton de son pantalon. Nos vêtements enlevés, il me portait et me collait contre le mur. Mes jambes entouraient sa taille. Je m'offrais à lui de tout mon être.

Plus tard...

Nous étions allongés sur le canapé.

- Le rangement ne va jamais se faire si on s'écoute.

Wyatt roulait les yeux aux ciel.

- On s'en fou. On est en week-end et de plus on est ensemble. Que demander de plus !

- Que tout soit ranger sans que l'on est besoin de lever le petit doigt.

Je souriais bêtement de ma blague.

- Ha ha ha. Je ne me rappelle pas avoir mis du clown en dessert. Bouge ton nez, on ne sait jamais ce qu'il pourrait arriver.

- Je ne suis pas le seule à en avoir manger un, mon chéri.

On riait.

- Hey ! Il est tard, j'ai le droit à un joker quand même.

- Je te l'offre pour cette fois-ci. C'est bien parce que tu embrasses bien.

Il me fixait.

- Heu... Je ne sais pas comment le prendre là.

Je venais de me rendre compte de ce que je venais de dire.

- Ce n'est pas ce que je voulais dire. Ne t'imagines pas que tu ne sais faire que ça. Tu me combles largement et dans tous les domaines. Après je ne suis pas une experte non plus mais...

- Je te rassure, tu te débrouilles pas mal non plus.

Piquée dans ma fierté.

- Je me "débrouille pas mal" ?

- Oui, pour une petite jeune.

Je me mettais à califourchon sur lui et lui tenais les mains.

- Tu crois qu'en me tenant comme ça, je ne vais pas pouvoir bouger ? Tu es sérieuse là ?

- Je fais ce que je veux de toi.

- Ce n'est pas tout à fait faux ! Mais, si l'envie me vient de te faire valser. Je n'en aurais que pour une seconde.

- Pour ça, il faudrait que tu ne veuilles plus de moi sur toi.

Je me trémoussais sur lui. Resserrant le pression de mes cuisses.

- Si tu continues de jouer à ça, c'est certain qu'on ne va pas se contenter de se taquiner.

Je me penchais sur lui, l'embrassais sensuellement tout en le caressant sur le torse. Mes mains descendant petit à petit jusque sur son boxer.

- Je me débrouille pas mal pour une jeunette ?

Il ne répondait plus, se contentant de me sourire et de me fixer de son beau regard bleu azur.

Je me penchais un peu plus sur lui. Ma poitrine collée à son torse. Au simple contact, nos respirations devenaient plus rapides.

- Et là ? Je me débrouille comment ?

Il se contentait de continuer à me fixer. Il tenait bon. Il ne voulait rien laisser paraître. Je n'allais pas en rester là...

Tout en restant à califourchon sur lui, je commençais mon exploration de son torse en l'innondant de baisers. Je prenais mon temps tout en le caressant. Mes mains devenaient bien plus entreprenantes. Je sentais bien qu'il n'arrivait plus à garder le contrôle. Son corps parlait pour lui. Je souriais intérieurement de ma victoire.

Je lui murmurais au creux de l'oreille.

- Je fais ce que je veux de toi...

***

Je somnolais dans le lit quand une délicieuse odeur de pain grillé émanant de la cuisine, me donna l'envie de me lever.

Je m'étirais de tout mon long et décidais d'enfiler, à la vite, un t-shirt de Wyatt, que je piquais dans le paquet de linge propre, bien plié, sur le meuble face au lit. Son portable sur sa table de nuit se mit à chanter à tue-tête.

Je regardais vite fait qui cela pouvait être.

  -  "Merde, c'était noté numéro inconnu..."

Je m'avançais jusque dans la cuisine et prévenais Wyatt de l'appel tout en lui tendant le téléphone.

  - Tu as un appel.

  - Oh, merci.

Il décrochait.

Il s'éloignait de moi tout en parlant avec son interlocuteur mystère.

  - "Il ne veut pas que j'entende sa conversation ma parole !"

Je croquais d'une bouchée rageuse la tartine de pain grillé qu'il y avait dans l'assiette.

Assise sur la tabouret, j'attendais bêtement que Wyatt revienne. Sa conversation téléphonique traînait en longueur. Je commençais, à plus, que m'impatienter. Je tapotais nerveusement mes doigts sur la table. Je ne tenais plus en place.

  - " Qu'est ce qu'il peut bien avoir à raconter d'aussi important pour rester deux heures au téléphone ?"

Après une bonne demi heure, il pointait enfin le bout de son nez.

Je mourais d'envie de lui demander qui cela pouvait être mais me résignais.

Wyatt m'embrassait sur le front.

  - "Il vient de me faire quoi là ? Un baiser sur le front !!!"

Je le regardais légèrement déboussolée.

- C'est une nouvelle façon de me dire bonjour. On est passé en mode "ami" ?

Wyatt souriait et se rapprochait de moi .

- Désolé, j'avais la tête ailleurs.

- C'est en rapport avec le coup de téléphone que tu viens d'avoir ? Une mauvaise nouvelle ?

- ...

- Et...

-  Tu veux un café ?

Ok, Wyatt ne voulait visiblement pas répondre à ma question. Et bien tant pis. Je pouvais être très patiente. Je finirais bien par le découvrir...












Un amour différent...Where stories live. Discover now