Chapitre vingt-neuf

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CLAIRE

Mais que m'est-il arrivée ? Je me prends la tête entre les mains alors que je suis assise sur le lit, juste recouverte d'un drap. Les images de Lewis avec moi dans ce même lit me reviennent comme un boomerang. Comment ai-je pu me laisser aller comme ça ? J'ai voulu le défier car ce mec est trop sûr de son sex-appeal. Parce qu'il n'arrêtait pas de me provoquer. Parce que j'étais encore frustrée ? Parce qu'il est beau... 

— Claire ?

Sa main remonte lentement le long de mon dos. Chacune de mes cellules est encore en ébullition et son simple contact me provoque la chair de poule et une contraction là, où il y a peu, il me donnait du plaisir.

— Lewis...

Je n'arrive plus à parler tant j'aime les sensations que ces baisers sur ma colonne me procurent.

— Oui ma douce ? Tu es si douce et réactive aux moindres de mes caresses, de mes baisers. Tu es tellement belle. Laisse-moi encore te regarder.

Il me pousse doucement par l'épaule pour que je pose mon dos sur le matelas. Je maintiens le drap qui me recouvre. Mes cheveux qu'il a détachés s'étalent sur mon oreiller. Lewis y plonge son nez, les respire, soupire, avant de me chuchoter à l'oreille :

— Je suis dingue de ton odeur.

— De ma transpiration ? Tu veux dire que tu aimes ça ? lui soufflé-je abasourdie.

— J'aime ton parfum, ta transpiration et cette odeur de baise que dégage à l'instant ton corps me rendent fou.

— Lewis, m'offusqué-je.

— Tu n'aimes vraiment pas les compliments ma douce.

— Je n'y suis pas habituée, murmuré-je en baissant les yeux.

— Alors je vais rattraper tout le temps où tu en as été privée.

Il se déplace et se positionne à genoux entre mes jambes.

— Tu fais quoi ?

— Je te regarde.

— Tu es sûr ? soupiré-je en riant.

— Qu'est-ce qui te fait rire ma douce ?

— Ta façon de me regarder !

— Ah oui et je te regarde de quelle façon ?

Il m'embrasse le front de bisous légers.

— Je dirais plus que tu me dévores quand je vois toutes ces étincelles dans tes yeux. Quand je vois tes lèvres gorgées de nos baisers s'entrouvrir.

— Continue ma douce, tu me fais bander grave et j'ai encore plus envie de te goûter, susurre-t-il.

Il retire doucement le drap qui glisse sur mes seins dont les pointes durcies se dévoilent, me procurant une vague de désir des pieds aux racines des cheveux. Il me mordille un téton du bout des dents et je me cambre sous cette agréable douleur en laissant échapper un soupir.

— Merde.

— Je t'ai fait mal ?

— Non. Mais ta sœur est à côté, dans le salon.

— Et alors ?

— Elle va nous entendre, chuchoté-je.

— Vu comme tu as crié mon nom tout à l'heure, il me semble qu'il est un peu tard pour t'en inquiéter ma douce.

— Oh non. Ce n'est pas vrai. Elle va me détester.

Lewis reprend sa torture sur mes seins ; tantôt il les lèche, les mordille, les embrasse, les prend à pleines mains pour les caresser l'un contre l'autre et j'en oublie tout.

A Pile ou Face - MILO | TerminéeWhere stories live. Discover now