Death Is Everywhere [CHANBAEK/HUNHAN] {Tome 1; TERMINÉE}

CHAPITRE 16

Le visage de Suho se décompose alors qu’il comprend que ça veut dire qu’on a perdu Kai. Donc pour récapituler, il n’y a plus que Suho et moi, dans un endroit qui nous est totalement inconnu et dont on ne sait rien pour l’instant.

Une porte s’ouvre d’un coup, faisant se tourner tout les regards vers celle-ci, mon cœur palpitant, sûrement en synchronisation avec celui de Suho. Trois hommes, dont deux armés, entrent dans la pièce. Il y en a un des trois qui ressort plus que les autres, il a une aura puissante que j’arrive à sentir d’ici, il est très intimidant alors même que je l’ai seulement vu et jamais parlé.

-Comment vous appelez-vous ? Demande l’homme en question en nous regardant tour à tour.

Je dégluti en me sentant horriblement mal à l’aise. Je viens de me réveiller ici sans en connaitre l’endroit et un homme débarque et veut savoir qui je suis… Je n’ai même pas eu le temps d’assimiler le fait que Kai a disparu.

C’est Suho qui prend la parole, il prononce seulement nos noms en nous désignant. L’homme, qui n’a pas l’air si vieux que ça, sourit, lui donnant un air un peu plus rassurant.

-Je suis le gouverneur de cette ville, à côté c'est Yixing, celui qui a pris soin de vous, dit-il en désignant le garçon à côté de moi.

-Cette… ville ? J’ose répéter.

Il me regarde et hoche la tête.

-Suivez moi je vais vous montrer.

Il sort de la pièce et je comprends enfin d’où viens cette aura qui se dégage de lui. Il est le gouverneur dont nous parlait vite fait Yixing, comme c'est son nom, tout à l’heure. Mais pourquoi s’appeler gouverneur ?

Les deux hommes armés nous font signe de nous lever, et nous obéissons sans broncher. On sort de la pièce et nous suivons quelques couloirs avant de se retrouver devant une grande porte. Un des hommes nous ouvre et nous nous retrouvons face au « gouverneur ».

-Bienvenue à Bangtan.

On regarde derrière lui et je restes stupéfait en voyant plusieurs immeubles collées les uns aux autres dont nous sommes séparé par deux routes en parallèles.

Plus loin, la ville est limité par des bus ou toutes autres sortes d'installation qui protègent quiconque d’entrer alors que des hommes surveillent l’extérieur, armés assez solidement. Une chose me frappe à cet instant, c’est qu’il n’y a personne. Il fait nuit et nous sommes seulement éclairé par des grandes torches dont le bout est enflammé.

-Je supposes que vous avez des tas de questions à poser, mais pour l’instant vous avez besoin de repos alors nous en reparlerons demain, me coupe le gouverneur avec un sourire.
Emmenez-les dans un appartement.

Les deux hommes nous font signe d’avancer, mais avant je résiste et me poste devant l'homme. J’ai d’abord besoin de m’assurer de quelque chose sinon je ne serais pas tranquille.