Chapitre 22 : Pouvoirs incontrôlables

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- Zéphyr... Il s'est passé quoi ? C'était quoi, ce tourbillon ? Et les événements chez moi ? Qui... a fait ça ? Ce n'est pas...

Elle sanglotait, effrayée par la vérité.

- Je suis désolé, chuchota Zéphyr en l'aidant à se tirer du monticule. C'est toi qui as fait ça, la tornade, l'onde de choc, la lévitation. Et sans baguette...

- Je suis désolée de t'avoir blessé ! Mais... Je ne comprends pas ! gémit-elle. J'ai toujours fait des crises de panique depuis l'attaque au Ministère, mais ça ne s'est jamais manifesté comme ça !

- Écoute, fit doucement le jeune homme, je pense qu' avec la possession de Karl...

- Karl ! Il va bien ?

Il se retourna et le chercha des yeux ; il était assis, guérissant ses blessures qui l'empêchaient de courir au secours de sa cousine.

- Il va bien, la rassura-t-il. Mais comme je l'ai dit, je pense qu'avec la possession de Karl, l'attaque au Ministère, tes amis blessés, les Détraqueurs et maintenant ta confrontation avec ta mère, c'est trop. Alors tes crises de panique se dévoilent avec ta magie, en plus...

Il se souvint alors d'un événement dans le train, tandis que Karl venait l'aider en guérissant par magie les larges entailles et les autres plaies sur la peau du couple.

- Oh ! C'est de ma faute ! s'écria-t-il, paniqué. Dans le Poudlard Express, je t'ai appris à contrôler tes pouvoirs de façon informulée et sans baguette...

- Comment vais-je faire ? demanda Alizée, qui avait cessé de pleurer et arrivait à présent à se tenir debout malgré la douleur. Il me faut quelqu'un qui m'enseigne... comment retenir toute cette magie.

- La seule personne qui peut te l'enseigner, c'est toi-même.

Elle leva les yeux vers lui, l'air d'abord effrayé puis déterminé. Elle hocha la tête et se redressa, ses blessures anéanties par le procédé magique utilisé par Karlenir. Zéphyr et lui l'escortèrent à travers la vallée marécageuse et enneigée, jusqu'à la maison qui se dressait au milieu des landes désertes ; pour la première fois, le Gryffondor chapeauflou découvrit le lieu où avait grandi le cousin de sa petite-amie.

La maison était haute, d'allure formelle à première vue, mais, à l'approche, ayant tout d'une maison de famille campagnarde. Les hautes fenêtres étaient coiffées de petits toits protégeant les balcons spacieux de la pluie, la porte, impressionnante car coiffée d'un vitrail, était de couleur verte et les toits hauts cachaient des greniers qu'on apercevait à travers les fenêtres rondes perçant les tuiles d'ardoise. Un sentier de pavés larges et plats menait au seuil, et un muret contre le mur est de la maison délimitait les contours d'une cour. Cependant, outre son architecture, la bâtisse démontrait une vie animée à l'intérieur.

Du linge était pendu sur un fil, entre une fenêtre et le muret extérieur ; des poules, canards et oies caquetaient dans les marais ; des dessins d'enfants étaient affichés sur les murs, dont la peinture caillée blanche et barrée de poutres était ornée de traces de peintures faites par de petites mains inattentives. En entrant, Zéphyr fut fasciné ; dans le salon de taille mais encombré, une armoire entière était dédiée à des photos de famille, des fauteuils et des poufs recouvraient le sol et les murs étaient invisibles derrière les affiches, les étagères et les bibliothèques. Quant au sol, il y avait tellement de tapis, de fauteuils, de coussins épars et de poufs qu'on ne voyait que des parcelles de parquet. Une lampe pendouillait du plafond, formant par magie un mouvement de balancier qui envoyait des ombres sur les murs. Le plafond était peint couleur ciel et des étoiles en papier argenté et doré y étaient collées comme des poussières brillantes.

- Oh, par le caleçon de Merlin !

Les trois jeunes gens sursautèrent lorsqu'une femme se précipita dans la salle. Pour avoir vu sa sœur à travers sa fenêtre, la surveillant pour la sécurité d'Alizée, Zéphyr pouvait affirmer qu'il s'agissait de la sœur de Karellia, Karllea. Elle était plus petite et un peu plus rondelette, des yeux noirs et des cheveux corbeau, des lèvres pleines sur lesquelles se formait un sourire. Alizée s'écria dès qu'elle la vit :

- Tant'Lea !

- Ma chérie, comme te portes-tu ? Oh, tu as l'air épuisée ! Que lui est-il arrivé ?

- Je t'explique après, m'man, promit son fils.

- Excusez-moi pour le remue-ménage, ajouta l'autre garçon.

Zéphyr et Karl portèrent Alizée jusqu'à l'étage, puis jusqu'au grenier, où elle avait sa propre chambre, très petite mais incroyablement douillette et confortable. Apparemment, elle était déjà venue ici, car il reconnaissait bien les goûts d'Alizée ; le toit couleur nuit sur lequel était peinte la Voie Lactée, le lit doux comme un nuage, le sol tapissé d'une fausse fourrure très douce et les murs pastel, dans des tons rose discret de coucher de soleil, et un coin pour lire qui donnait l'impression d'être dans un bulle flottant au-dessus de la mer qui s'étendait au-dessous.

Il l'étendit sur le lit, puis Karl lui apporta de nombreux édredons qu'il lui ajouta. Alizée s'était déjà endormie en touchant le lit, épuisée par sa journée. Attendri, Zéphyr suivit Karl hors de la pièce, refermant la porte en silence. Entre toutes leurs péripéties, c'était déjà le soir.

- Alors ? demanda Karl, affectueusement, au jeune homme. Tu veux que je t'installe où ? Il y a un grenier à côté de cette chambre, mais il est un peu trop poussiéreux pour accueillir quelqu'un. Sinon, on a le canapé ou un matelas qu'on peut installer dans ma chambre, elle est en bas, au même étage que celle de mes parents.

- Je peux dormir ici, pour veiller sur elle ? Juste cette nuit ? demanda-t-il.

Karl eut un sourire puis agita sa baguette, faisant venir à l'aide d'un sortilège d'attraction un matelas, un coussin et des couvertures en abondance. Avec un autre sort, il les déposa avec soin, en silence, sur le sol de la chambre d'Alizée, même si Zéphyr remarqua qu'il l'avait installé le plus loin possible de la jeune fille.

Le cousin de la belle endormie l'attira dans un coin, l'air sérieux.

- Je voulais te dire que je suis extrêmement protectif avec Étincelle. Alors, si tu lui brises le cœur, je viendrais te transformer en Botruc que je donnerais à manger à un Augurey, avant de jeter l'Augurey en question dans un volcan. Je ramasserais vos cendres et les donnerais à un requin. Après, je te tuerais.

Zéphyr eut un rire.

- T'inquiète, je ne lui briserais jamais le cœur. Je l'aime !

- Tant mieux, répondit-il simplement.

Alors qu'il se détournait, Karl le rappela derrière lui.

- Au fait, elle a changé, depuis qu'elle te connaît. Mais qu'en bien.

- Euh, merci ?

- Si tu continues à veiller sur elle de cette façon, je crois que je pourrais vite te considérer comme mon frère.


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MERLIN MAIS VOUS ÊTES FOUS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

1k !!! J'ai 1k de lectures dans le premier tome ! Je sais que c'est peu, mais pour moi, c'est juste énorme!!! En plus, si on y ajoute les deux autres tomes, ça fait 2k!

Je suis teeeellement contente !

Et tout ça, c'est grâce à VOUS, parce que c'est vous qui avez lu ma fanfic, c'est pas moi, alors merci !

Vous voulez un chapitre spécial pour fêter ça ? Une FAQ ? Ou bien un chapitre où les personnages font un jeu d'action ou vérité ou un bouteille, enfin, j'en sais rien, donnez vos idées !

Je vous ADORE, vous êtes les MEILLEURS lecteurs dont on puisse RÊVER !

MERCI!

Bises !

Hermy


Au Gré des Vents / 3- l'AlbeWhere stories live. Discover now