Chapitre 26

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Bonsoir.

J'espère que vous allez bien.

J'aimerai vous informez sur l'histoire car j'ai pris énormément de retard dû à des problèmes personnels, voilà la raison pour laquelle l'histoire n'évolue qu'au chapitre 20. Mais je n'ai pas voulu vous priver de chapitre durant quatre jours à la suite, c'est pour cette raison que les chapitres ont été énormément coupé à des endroits qui on fait de moi ( une sadique lol ) donc rassurez-vous l'histoire n'est pas fini, il y aura simplement plus de chapitre. Merci pour votre compréhension et j'espère que l'histoire vous plaît.

Gros bisous à toute.



Mira se laissa guider à l'étage sans protester. Elle s'accrocha à son coup tandis que leurs yeux s'accrochèrent. L'idée de se retrouver de nouveau au contact de sa peau, dans ses bras étaient à la fois grisant et effrayant. Quand ils arrivèrent dans la chambre, sous le grondement du tonnerre, Mira se laissa résolument tomber à terre quand il la déposa au pied du lit. À l'intérieur de sa paume, naissait le feu dangereux de la tentation. Son corps entier était déjà moite avant même qu'il ne la touche. L'odeur de la chambre, le parfum frais lui avaient manqué. Et l'homme qui se tenait fièrement devant elle, lui avait manqué indéniablement manqué. Le souffle court elle observa le torse de son amant se gonfler sous une lourde respiration qui en disait long sur ses intentions.

- Tu m'as manqué. Dit-il en l'attirant à lui.

Mira rejeta sa tête en arrière pour atteindre son regard. Ainsi collée à son torse, elle n'avait plus d'échappatoire. D'une main preste, il retira l'élastique qui retenait ses cheveux.

- Je ne t'ai pas manqué ? Questionna l'homme sévèrement.

Bien sûr qu'il lui avait manqué. Elle avait même cessé de compter les fois où elle s'était réveillée dans la nuit, cherchant à côté d'elle sa chaleur.

- Si tu ma manqué.

Il captura ses lèvres en posant sa paume sur sa joue. Elle retrouva toute la passion de leur nuit mais elle sentait l'ardeur naître dans ce baiser. C'était comme s'il avait rêvé de pouvoir l'embrasser avec profondeur, explorant chaque recoin de sa bouche.

Mira échappa à son baiser en arquant son dos, peinant à retrouver son souffle.

- Allonge-toi moró mou.

N'ayant ni l'envie de traduire la fin de sa phrase, ni argumenter sur son ordre, elle s'allongea et posa un bref regard sur la grande fenêtre. Quand elle suréleva sa tête, Mira vit son ombre se saisir de ce moment d'inattention pour se déshabiller. Sa virilité croissait au fur et à mesure qu'il revenait vers elle. Il se pencha et monta sur le lit, poings enfoncés dans le matelas.

Il retira une mèche de ses cheveux collée sur ses lèvres. Alek sentait l'effluve de son parfum le narguer. Ses lèvres charnues entrouvertes, laissant échapper ses souffles coupés irradiaient son corps de décharges électriques.

Il passa un main sous sa robe et s'empressa de lever sa jambe gauche.

Il haussa un sourcil moqueur en regardant sa botte en caoutchouc.

- J'étais dans la forêt. À quoi t'attendais-tu ? Des talons ? S'offusqua la jeune femme.

Alek lui la retira d'un coup sec et l'envoya sur le tapis, puis la seconde.

- De plus en plus intéressant mademoiselle Ludington...dit Alek taquin en détaillant ses collants à motif.

C'était disgracieux mais affreusement excitant. Pourquoi ? Parce qu'elle ne cherchait pas à plaire...et que satisfaction d'être le seul à voir son corps le rendait fou.

- Je t'en prie Alek ! Fais-moi l'amour ! Supplia-t-elle en levant ses fesses pour retirer ses collants.

Elle envoya tous ses vêtements au tapis et s'exposa nu devant lui, la respiration déjà échaudée par leurs regards qui s'appelaient. Fébrilement mais avec audace, elle se mit à genoux pour venir l'enlacer. Une émotion qu'il ne chercha pas à étudier enveloppa son être. Son cœur devint subitement lourd. Elle était clairement accrochée à ses épaules comme si sa vie en dépendait. Ce sentiment d'abandon traversait souvent son regard. Pour le faire disparaître, Alek entoura ses bras autour d'elle et noya son visage dans son cou. Il déposa une traînée de baisers là où battait son pouls. Il pouvait le sentir battre sous ses lèvres plus rapidement.

Fermement, il souleva ses fesses et s'enfonça en elle cette fois-ci avec douceur. Suffisant pour apprécier chaque souffle entrecoupé franchir ses lèvres avant qu'il ne les coupa en l'embrassant fougueusement. Ainsi à genoux sur le matelas, tenant étroitement la jeune femme contre lui, ayant le contrôle total de son corps glissant contre le sien, Alek ferma les yeux complètement sous l'emprise du plaisir violent et incontrôlable qui s'emparait de lui. Des gémissements rauques et désordonnés se mêlèrent aux petites plaintes de la jeune femme qui glissait ses mains dans son dos la tête lovée contre son épaule. Il se plia au désir et accéléra le rythme. Il la rallongea sur le lit, traça un baiser sur sa poitrine et happa l'un de ses seins avec gourmandise. Elle se contorsionna quand il accéléra de nouveau le rythme. Il passa sa joue contre la sienne, allant embrasser le coin de ses lèvres ouvertes. Sa peau laiteuse brillait, l'instant paraissait se suspendre au fil des minutes quand n'était qu'un flot de gémissements en continu. Quand elle détacha ses jambes de ses hanches, Alek en profita pour écraser ses doigts sur son genou afin se le plier.

Rempli de satisfaction de la voir ainsi au porte de l'orgasme, Alek grogna près de sa bouche savourant la délicieuse mélodie qui en sortait. Ses yeux pétillaient, l'orgasme secoua leurs deux corps. Alek exprima ce qui venait de le foudroyer en un cris rauque mélangé la voix sucrée de la jeune femme qui tremblait. Une larme, émergea de son œil gauche. Alek trouva la force de l'essuyer et embrassa son épaule.

Il essuya son front, là où des mèches étaient collées et roula sur le côté fébrilement. Il la souleva dans ses bras, comme un précieux cadeau qu'il se jura de chérir et écarta les draps pour la déposer à l'intérieur des draps frais. Étourdie elle lui offrit un regard profond.

L'orage grondait, le manoir lui aurait sans aucun doute paru vide sans elle. Il se glissa près d'elle et l'attira à lui, humant son odeur délicate.

- Alek...

Il embrassa sa tempe.

- Je suis là...ferme les yeux.

Un bouleversant chantageWhere stories live. Discover now