Chapitre 1

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Il est lundi, 4h00 du matin, je suis dans mon lit, j'ouvre les rideaux avant de descendre de celui-ci et me dirige vêtu de mon top et de mon string vers la cuisine. Je sors la machine à café et le toaster prépare tout ce dont j'ai besoin et je remonte dans ma chambre pour entamer tout ce que je venais de me préparer. Je regarde ma garde robe prend un jean à trou. Je mets de vieilles baskets mets vite mes affaires dans mon sac à dos et enfile ensuite un gros pull sans soutif. Je débarbouille vite fait ma tête et je ne prends pas la peine de lisser mes cheveux. Je descend prends mon bonnet mes clefs et me dirige vers la vieille voiture qu'on se partageait avec mon frère.

En parlant de mon frère il était temps d'aller le chercher cela faisait presque un an qu'il était enfermé dans ce centre. Je n'ai jamais été le visité. Honnêtement Aucun d'entre nous. Je conduisis 30 minutes et je me rendis à la réception. Je me pose au comptoir et attends que la dame me prenne en charge mais apparement elle n'était pas d'humeur à le faire. Je me racle la gorge:

Moi: Hum Hum

Elle lève la tête, me regarde et replonge directement son regard sur son jeu de carte. Je hausse les sourcils et cette fois-ci prends la parole.

Moi: Excusez-moi.

Madame: Oui? Dit-elle concentrée sur son jeu.

Moi: Et bien nous sommes lundi et on m'a appelé hier en m'informant que je pouvais récupérer mon frère

Madame: Mmh..elle quitta péniblement les yeux de son ordinateur. Son nom.

Moi: McLevis

Madame: McLevis Thomas, né le 15 novembre? Cheveux bruns un peu mal coiffé, grand?

Moi: Euh..je regarde autour de moi..oui..je suppose.

Madame: Bien, suivez-moi.

J'attendis un peu et ensuite on passa une porte ou deux avant d'arriver dans une salle vide. Ou j'attendis en regardant mon téléphone à plusieurs reprises. Et là je vis arriver mon frère menotté.

Monsieur: Vous êtes sa mère?

Je fis un air vexé, lui arracha son bic et signa son foutu papier. Mon frère rigola.

Moi: Non, sa grand mère, aller on se casse d'ici Thomas.

Ils enlevèrent les menottes qu'il avait aux poignets et on partit en direction de la voiture en silence. Je démarrai et on roula pendant 15 minutes.

Thomas: Bon.. Il me regarda.

Thomas: Il faisait froid là-bas. Si tu veux savoir..Alors..Je suis content de rentrer tu vois.

Moi: Y'a plus de chauffage à la maison. Dis-je concentrée sur la route un peu énervée.

Thomas: Ah..Papa..

Moi: Bien vu.

Thomas: Vous comptez faire comment du coup?

Moi: Bah écoute là on vivait encore avec l'argent que maman avait sauf que petit à petit elle donne plus assez tu vois et comme papa veut pas recommencer à travailler.

Thomas: Ha..

Moi: Il va falloir que tu te bouges le cul..dis-je en garant la voiture.

Thomas: De quoi tu parles?

Moi: Ian et moi on va à l'école, papa ne sait même plus comment il s'appelle et tu peux plus retourner à l'école donc tu es le seul qui peut gagner de l'argent. alors je sais pas comment ni ou mais trouve du travail et au plus vite. Dis-je en claquant la portière.

On entra dans la maison à 6h40. Je déposai les clefs sur la table du couloir.

Thomas: Il n'y a rien qui a changé ici. Et je ne peux pas travailler je reprends les cours tout a été arrangé je suis en terminale.

Moi: Tu reviens à l'école?

Thomas: Oui, j'ai passé mon année tu sais j'ai travaillé là-bas tu crois que j'ai regardé mon mur pendant plus d'un an. Mais ne t'en fait pas, je trouverai un job à côté... du moins, j'essayerai.

Il déposa ses affaires dans le salon en enlevant la veste. Et je le regardai sans rien dire

Ian: THOOOOMAAS. Dit-il en sautant dans ses bras.

Thomas: Ehhh bonhomme.

Moi: Ian, on va être en retard à l'école dépêche. En plus c'est la rentrée.

Ian: Oui...

Thomas: Je peux l'amener si tu veux.

Moi: Je vais aussi à l'école et Sam viens nous chercher..dis-je en souriant d'un air faux.

Thomas: T'es toujours avec ce con de service.

Je rigole.

Moi: Merci.

Je prends mon bonnet et claque la porte.

As cold as me // the societyWhere stories live. Discover now