Au bout d'à peine 1 an, nous avions enfin réussi à reproduire tout les organes vitaux, hormis le cerveau, mais nous avions créés un espèce de liquide capable de le conserver indéfiniment, sans le dégrader ni influencer ses fonctions.  Cette découverte fut un vrai soulagement pour nous tous. Moi et mes collègues avions arrosés tout ça dans un bar en Allemagne, le soir même où nous avions terminé. Mais il fallait encore transmuter ces organes dans des corps humains, afin de pouvoir conclure si tout ce travail à été utile ou non. Malheureusement, comme notre contrat avec l'État à été dissous, nous n'avions pas le droit de faire des testes sur des humains, même si les organes ont parfaitement fonctionné sur les singes que nous avions pu prendre avec nous. Cela mettait notre employeur dans un sacré embarra, car même si nous allions annoncer que nous avions enfin fini par réussir, nous étions en fraude. On nous aurait pris nos donnés de recherches, et quelqu'un d'autre aurait eu tout les mérites à notre place. D'ailleurs, notre employeur était de plus en plus bizarre: il était toujours dans son bureau à parler tout seul, et des fois il regardait dans le vide et restait immobile pendant plusieurs minutes, comme si il quittait la réalité pendant ce temps. Mes collègues s'inquiétaient beaucoup à son sujet et moi aussi d'ailleurs. Mais nous avions juste pensé qu'il était simplement en phase de déprime. Nous étions bien loin de nous imaginé ce qui allait arriver.

    Une nuit vers 3h du matin, mon mentor m'a appelé. Il avait l'air complètement paniqué. Il parlait tellement vite que je n'avais absolument rien compris. La seule phrase qui me sembla claire était que je devais venir au plus vite dans ''l'atelier''. C'est comme ça que nous avions baptisé notre laboratoire. Je pris ma voiture et fonça à toute berzingue, en priant pour que rien de grave ne ce produise. Lorsque j'arriva sur les lieux, je vis la porte s'ouvrir violemment, et l'un de mes collègue se mit à vomir sur mes pieds. Bordel, mais que pouvait bien t-il se passé ? J'avançais d'un pas, puis mon collègue me retenu par le bras de toute ses forces, comme il était question de vie ou de mort.

« - Lâche moi enfin ...

- Ne ... Ne rentre pas là-dedans je t'en prie ... »

Il se remit à vomir aussitôt. Je commençais sérieusement à paniquer. Je suis alors rentré, et plein de sang sur tout le sol m'ouvris le passage. Mon cœur se mit à accélérer et ma respiration se fit plus forte. Je couru le long du couloir jusqu'à la pièce centrale. Dedans il y avait mon patron et ... Un corps humain complétement mutilé sur la table. Je n'aurai même pas su vous dire si c'était un homme ou une femme tellement il manquait de membres à cette pauvre personne; elle n'avait ni bras, ni jambes, et sa mâchoire inférieur avait l'air d'avoir été arraché. Une partie de son intestin pendait sur le sol, son œil gauche pendait sur sa joue et son corps faisait un bruit répugnant. Je n'eu pas assez de temps pour courir jusqu'à la sortie, et je vomie juste devant mon patron. Il me prit alors par les épaules, et m'implora de l'aider à la sauver.

« - Je vous en conjure, ressaisissez vous mon garçon ! Je ne pourrai jamais la sauver seul !

- Mais sauver quoi au juste putain ?! Il faudrait tout refaire de A à Z ! Nous sommes pas Dieu, et à ce niveau là, il n'y a que lui qui pourrait agir ! »

La détresse qu'il y avait dans ses yeux, me poussa malgré tout ce que j'ai dit à l'aider. Mes autres collègues arrivèrent quelques minutes plus tard pour nous donner un coup de main. Nous avions réussi à stabiliser son poux et à ralentir considérablement l'hémorragie. Une fois que nous l'avions endormie, nous avons procédé à la transmutation des organes endommagés. Ses intestins étant bien trop détérioré, nous avons dû lui retirer, sans possibilité de le soigner. Ce fut la même chose pour le foie et d'autre organes d'ailleurs. Nous avions juste remplacés son cœur et les connections du système nerveux de tout le corps, enfin de ce qu'il en restait. Une fois tout cela fini, le résultat était ... Monstrueux. Je pu certes, constater que c'était une jeune fille, mais elle n'avait plus rien d'humain. Il lui manquait toute la partit basse de son corps à partir de l'estomac. Elle semblait encore endormie lorsque nous avions fini. Mes collègues et moi nous regardions d'un air déconcerté, alors que notre patron semblait extrêmement satisfait. Nous sommes alors partit de la pièce pour rejoindre la cuisine. Il fallait absolument que l'on discute de tout ça. Lorsque notre chef entra dans la cuisine, nous nous sommes presque tous jeté sur lui, afin d'avoir des explications.

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