Chapitre dix-neuf

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Newt était encore au sol, surpris. Il se tint la joue, avant de plisser les yeux. Il se leva, et se jeta sur Aris, sans réfléchir, l'éloignant des bras de Thomas, Ben et Gally qui tentaient vainement d'écarter Aris de ce désastre.

« Newt ! » s'exclama Sonya. « Laisse-le ! »

Mais le blond n'écoutait pas. Il plaqua Aris au sol, avant de lui balancer son poing dans la joue droite, puis dans le nez. Du sang gicla jusque sur le sol et le poing levé de Newt fut capturé par la main de Thomas, fermement. Le blond tourna la tête vers lui, croisant son regard qui lui signifiait bien d'arrêter ses conneries. Newt jeta un dernier regard à son meilleur-ami à terre, avec dégoût. Aris le fusillait du regard, avant de se relever, difficilement.

Le blond n'avait été du genre à se battre. Il s'était toujours entendu avec presque tout le monde, bien que pas très bavard, il n'avait jamais eu de soucis. Mais Aris, qui était supposé être son meilleur-ami, l'avait bien cherché. Newt plaça sa main sur son arcade, puis sur sa nuque, grimaçant. Il planta ses yeux dans ceux d'Aris, et des larmes vinrent aussitôt remplir les yeux du blond. Il avait passé une bonne journée, et il était venu tout gâcher. Lui, le garçon avec qui il avait eu les plus gros fous-rires, avec qui il avait partagé son enfance, son adolescence. Chaque petit moment de sa vie.

« Pourquoi ? » demanda-t-il en criant, sa voix de brisant. « Pourquoi t'as fait ça ? »

Aris le fixa. Il se mit à rire, et c'est à ce moment-là que Newt comprit qu'il était bourré.

« Ignore-le. On y va. » fit Thomas en plaçant sa main sur l'épaule du blond.

Newt l'ignora, et fit un pas, puis deux en avant pour s'approcher d'Aris.

Ce dernier termina de rire, avant de s'avancer à son tour vers le blondinet, les traits durs, sérieux.

« T'es vraiment un connard ! » s'exclama Aris, ses yeux bleus jetant des éclairs.

« Mais putain ! Qu'est-ce que vous avez tous à me traiter de connard ?! » hurla Newt, conscient qu'un tas de personne observait la scène.

« T'es qu'un con ! » s'énerva encore Aris en le poussant. « T'es même pas capable de comprendre que t'es le pire des cons. Pourquoi t'as couché avec elle ?! Tu savais que j'étais amoureux d'elle, depuis tellement d'années maintenant ! Elle m'avait enfin remarqué, je travaillais avec elle, putain ! Et un soir, elle m'a dit que la veille, tu l'avais baisé. Il y quoi... cinq semaines ? » il ria à nouveau. « Comment t'as pu me faire ça ? »

Newt fronça les sourcils. Il n'eut le temps de répondre que le rire de Sonya retentit. Elle s'avança vers Aris.

« Aris... toi et moi sommes les mieux placés pour savoir que Newt n'aime pas Harriet. Il se serait jamais tapé ta post-meuf. » déclara-t-elle.

« Bah oui, c'est ça. Et c'est une menteuse, tu vas m'dire ?! Harriet ne ment pas ! Elle ne ment pas, d'accord ?! »

Newt observa son meilleur-ami, avant de lâcher, sans ressentir quoique ce soit: « T'es tombé bien bas, pour penser que j'me taperais une fille d'ce genre. Surtout celle que tu aimes depuis la primaire. »

Puis, le blond tourna les talons. Ben et Minho, étant les deux seules personnes majeures du groupe - ils avaient redoublé -, étaient les seuls à pouvoir conduire. Minho étant quelques peu éméché, il fut placé à l'arrière avec Sonya. Ben prit le volant et Newt et Thomas rejoignirent la voiture. Teresa allait dormir chez Brenda et les autres repartiraient à pieds, n'habitant pas si loin. Teresa s'était porté volontaire pour ramener Aris chez lui, expliquant la situation aux parents du garçon.

Après avoir déposé Minho chez lui, puis Sonya chez les Isaac, Thomas tourna sa tête vers Newt, qui dormait contre la vitre.

« On le fait descendre ? » demanda Ben en jetant un regard au blond endormi, esquissant un sourire face à sa gueule d'ange, un peu abîmée par Aris.

« Non. Je vais le faire dormir à la maison, je pense qu'il voudra me parler de ce qui s'est passé. » répondit Thomas, fixant Newt comme s'il était triste, sachant très bien qu'il ne méritait pas d'en prendre tellement dans la gueule, tout le temps. Ben descendit prévenir Sonya que Newt dormait chez Thomas, puis les deux furent partis pour retourner à la maison Edison.

« C'est bon ! » s'exclama Ben en revenant dans la voiture, démarrant le moteur. « On est partis. »

« Chut ! » le rembarra Thomas. « Il dort. »

Ben haussa les sourcils, avant de jeter un regard en coin vers le brun, accompagné d'un sourire.

« Quoi ? » demanda Thomas, l'ayant bien remarqué.

« Tu l'aimes vraiment bien, hm ? » demanda Ben, qui voyait clair dans le jeu de son ami.

Ben et Thomas s'étaient rencontrés en sixième. La première année du collège avait été assez dure pour le grand blond. Il n'avait pas d'amis. Personne ne semblait l'aimait. Mais Minho et Thomas l'avaient recueilli vers le milieu d'année, en cours de sport. Ils l'avaient pris dans leur équipe car ils connaissaient le talent de Ben en basket. Et depuis, les trois étaient devenus amis. Ensuite était arrivé Gally, suivi de Brenda, puis enfin Newt, et ce dernier avait impliqué Sonya, ainsi que Teresa. Depuis, Ben se sentait bien. Il se sentait apprécié. Il avait toujours eu ce sentiment de reconnaissance envers l'asiatique et le brun. Et au moment venu, il comptait bien les aider pour les remercier pour tout ce qu'ils avaient fait pour lui depuis le collège.

« Hm, oui. Oui, je suppose. J'en sais rien. » répondit vaguement Thomas, trouvant soudainement l'extérieur de la ville plus intéressant que Ben.

Il le savait pourtant. Bien-sûr qu'il aimait vraiment bien Newt. Il l'aimait beaucoup. Il tenait à lui comme à personne aujourd'hui. Le blond était comme un roche. Mais sans savoir pourquoi, l'avouer était difficile. Pas qu'il avait honte de Newt, au contraire. Mais que l'avouer revenait à casser son apparence, sa carapace.

« Tu me la fera pas à moi. » fit Ben, calme. « T'es raide dingue de lui, Tom. » il s'arrêtait quelques instants, concentré sur la route. « Le laisse pas filer entre tes doigts. Si tu continues à nier tes propres sentiments, quelqu'un prendra rapidement ta place pour aimer Newt et le clamer haut et fort. Tu sais très bien ce qu'il attend de toi. Tout le monde le sait. Alors n'hésite pas, si tu ressens quelque-chose pour lui. N'hésite pas. »

🌴

Troisième jour de camping: Je survis. En une deux nuits, je me suis faite piquer vingt foisfois. Ça me gratte. Je souffre. J'ai suivi mon cousin pour prendre une douche aux douches publics, on a pas fait gaffe, j'suis rentrée dans le bloc des douches pour mecs. J'ai bu la tasse trois fois dans la mer et l'eau m'est repassée par le nez. Un hérisson m'a frôlé la jambe j'ai eu peur j'ai frôlé la crise cardiaque. J'me suis viandée devant 40 personnes au moins et y'avait des araignées dans la chambre, une dans la douche ce matin, l'eau était froide j'ai cru j'allais pleurer😭😭 j'ai dormi 3h et j'ai tellement de piqûres que ça me gratte sans arrêt J'VEUX MOURIR
Sinon c cool la piscine c bien la mer aussi mon cousin c aussi un d'mes meilleurs amis donc trql MAIS PUTAIN JE SOUFFRE
Faites du camping 🙂

THUNDER | newtmas [en réécriture] Where stories live. Discover now