Dear Luke

17-12-05

Cher Luke,

Il aimait le ciel la nuit.

Il aimait le ciel la nuit pour tellement de  différentes raisons.

Il aimait la lune car quand il le regardait il se voyait lui même. Quand personne n'était là c'est à ce moment qu'il brillait le plus.

Quand personne n'était  autour il était seul avec ses démons qui l'entourent, voulant être meilleurs que lui.

Voulant prendre le contrôle de son monde.

Il aimait les étoiles car à chaque fois qu'il souriait, elles attrapaient les secrets cachés dans son sourire.

Elles gardaient ces secrets et commençaient à briller plus fort pour que toute l'attention et l'amour aille à elle et non pas à lui.

Il aimait tout le ciel de nuit car il lui rappelait que même si il était une grande lune dans le ciel il serait toujours coincé dans un coin par l'obscurité et ses démons.

Mais il aimait ça.

Il aimait qu'on lui rappelle que peu importe ce qui se passe, un  jour la noirceur du ciel viendra et commencera à doucement dévorer la lune. Petit à petit.

Il disait que je lui faisait penser au soleil.

Là pour illuminer la journée de tout le monde mais n'attendant que d'être laissée seule dans le noir.

Toujours là pour que les autres se sentent bien et heureux mais ayant le sentiment que mes entrailles allait exploser à cause de la haine que je me porte à moi même.

Toujours là, tous les jours mais à un moment je ne le serait pas pat j'ai enfin explosé et je disparaitrai de l'espace.

Mais il disait après:

"Peu importe ce qui se passe, nous redescendrons toujours sur Terre ensemble car la gravité nous ramènerons à la réalité."

Ce jour là il m'avait dit qu'il allait s'enfuir et lorsque j'ai demandé pourquoi il a répondu car même si il ne peut pas fuir de lui même il peut fuir son nom.

Je n'avait pas réalisé que fuir de lui même signifiait renoncer la vie. Renoncer à l'oxygène.

Il ne courait pas se refugier dans les bras de sa mère, il courait se refugier dans l'étreinte serrée d'un nœud coulant.

Dans sa lettre il disait que la seule façon dont il pouvait s'enfuir de son nom était de laisser le nœud qui était enroulé autour de son esprit faire enfin son boulot.

Il a dit qui n'était pas vivant. Il ne vivait pas. Il respirait juste.

Quelque fois je ne le blâme pas d'avoir fait ce qu'il à fait. Il ne voulait pas être Oli Woods. Il voulait être lui même.

Je sait que vous deux étiez amis. Il disait que tu lui faisait penser à un trou. Ton trou était tellement profond que tu as fini par tomber dans son propre esprit sombre.

Mais c'est n'es pas grave.

Aujourd'hui je fête qu'il s'est trouvé lui même. Aujourd'hui je vais pleurer Oli Woods.

Beaucoup d'amour,

Rosie x