Parce que c'est toi... (VIXX fanfiction)

Ch 3

*PDV Inconnu*

   Je balançai mon poing dans le mur de l'appartement, de toutes mes forces. Je ne pouvais y croire.

- Tu vas enfin m'expliquer ce qui se passe, oui ou non ?!

Avec un cri de rage, je frappai à nouveau le mur innocent. Je le rouai de coups, sans me préoccuper de la douleur occasionnée. Perdant patience, il finit par passer ses bras autour de ma taille, et me tira en arrière. Il m'assit de force sur le canapé, et me regarda dans les yeux. Je fermai les miens et, prenant une grande inspiration, je me décidai à lui dire ce qui me déchirait les entrailles depuis le départ.

- C'est elle... C'est ELLE PUTA*N !

J'avais fini par hurler de toutes mes forces. Les mains en sang, je me cachai le visage, laissant malgré moi les larmes couler le long de mes joues. Je ne pouvais pas y croire. C'était au-delà de mes forces.

- Calme-toi... tu as sûrement mal vu...

Il posa sa main sur mon épaule, mais je frappai son bras, le forçant à s'écarter. Je le foudroyai du regard.

- Non ! Je sais ! Je sais que c'est elle !

Énervé, je me levai, entrai dans la salle de bain, fermai la porte en la claquant violemment, et m'y appuyai. Laissant libre court à mes sanglots, je me laissai glisser par terre, gémissant, effondré. Ça ne pouvait pas être vrai. Ce n'était pas réel.

*PDV Katleen*

   J'étais dans ma chambre après le dîner, en train de regarder le drama que je n'avais toujours pas fini. J'allais ENFIN savoir ce que j'attendais depuis si longtemps lorsqu'une porte claqua. Je me levai et passai la tête par la porte pour voir juste à temps celle de la chambre du fils de Young Il se refermer. Je décidai d'aller le voir pour le saluer, comme il ne m'en avait pas laissé le temps la dernière fois. Je sortis donc de ma propre chambre, et frappai doucement à la porte de celle du nouvel arrivant. Il l'entrouvrit suffisamment pour faire apparaître son visage, m'observa quelques instants, puis me sourit.

- Salut, tu es Katleen, c'est ça ?

- Ou...Oui.

À sa vue, j'eus un choc. Portant la main à mon coeur, je tentai d'analyser la situation. Me plaisait-il au point de me perturber complètement ? « Reprends tes esprits, ma vieille ! Oui, il est beau, mais c'est pas une raison pour rester comme une cruche à le dévisager ! » Je repris tant bien que mal mes esprits, et lui demandai son prénom. Il me répondit avec un sourire.

- Hong Bin. Je m'appelle Hong Bin. Je... je suis désolé, mais j'ai du boulot, alors...

- Ah... Ah oui, pardon ! Bonne... Bonne soirée.

- Merci, à toi aussi.

A ces mots, il referma la porte, me laissant seule, et perplexe. J'ouvris la bouche comme pour parler, mais la refermai aussitôt, et regagnai ma chambre. Cette courte entrevue me perturbait. J'avais le sentiment de le connaître, mais j'aurais bien été incapable de dire où je l'avais rencontrée. Et au bout de quelques instants, je me rendis compte qu'il ressemblait beaucoup à sa mère. « Ça doit sûrement venir de là... » Perdue dans mes pensées, j'éteignis mon ordinateur, me changeai en vitesse et m'allongeai dans mon lit. Le visage de Hong Bin me revint en mémoire. Son sourire si chaleureux me faisait tourner la tête, que je secouai, pour tenter de l'effacer de mon esprit, en vain. Je finis cependant par m'endormir, toujours avec lui dans un coin de ma tête. Pourquoi m'intriguait-il autant ?

***

   Le lendemain matin, je me levai, pris ma douche en vitesse, et rejoignis les pièces communes, espérant le croiser. Peine perdue. Je soupirai doucement, et m'installai à la table de la cuisine.