- Je travaillerai combien d'heures ici ? Si j'accepte ton offre bien sûr.

- Une vingtaine d'heures au début et peut être plus si tu t'y plais. Pourquoi pas envisager un temps plein.

- Je veux bien faire un essai. Mais, je veux que tu sois honnête et objectif avec moi. Si je ne fais pas l'affaire, tu me le diras.

- Pourquoi veux-tu ne pas y arriver ? Tu adores lire et même si tu ne connais pas toutes les œuvres, je suis certain que tu te plairas. Je te promets, que si tu travailles mal, je te renverrais avec un coup pied aux fesses.

- Carrément.

- Je ne rigole pas avec mon gagne pain. Que tu sois ma petite amie ou non. Le travail avant tout.

On riait.

- Je suis un vrai requin hein ?

- J'en tremble d'avance Patron.

- Un peu plus sérieusement, je suis content que tu acceptes. On va tout de suite annoncer la bonne nouvelle à Faye. Elle va t'apprendre tout ce dont tu as besoin et envie de savoir. Tu vas travailler avec une des meilleures.

- Aussi rapidement ?

- Oui, pas une minute à perdre.

Il me prenait dans ses bras et remettait une de mes mèches derrière mon oreille. Il me regardait tendrement et voulait faire durer ce moment rien qu'à nous. Il n'était qu'à quelques centimètres de moi. Nos lèvres voulaient se trouver. Nos deux corps étaient comme aimantés. Un seul regard de sa part, suffisait à me faire perdre pied. Les papillonnements entraient dans la danse et mon cœur s'affolait.

- Je ne sais pas ton secret Wyatt, pour réussir à me faire tourner la tête, comme ça.

Ma voix était à peine audible et légèrement cassée.

- Alors c'est réciproque. Tu n'as qu'à poser ton regard émeraude sur moi, pour que je craque littéralement.

Je sentais mes joues s'empourprer. J'avais vraiment toujours autant de mal avec les compliments. Je crois que je ne m'y ferais jamais.

- J'adore te voir rougir dès que je te complimente.

- Je n'y peux rien. C'est automatique, pourtant j'aimerai bien, ne pas devenir pivoine aussi facilement. J'ai trop honte à chaque fois. Tu ne te rends pas compte comment c'est gênant pour moi. J'ai l'impression d'être une pauvre pommée, coincée.

- N'importe quoi. Si toi, tu es une pommée, comment sont les autres filles autour de toi alors ?

Il me souriait.

- Arrêtes de te rabaisser sans arrêt. Quand vas-tu comprendre que tu es une fille extra et adorable ? Je crois que je vais devoir te le répéter chaque jour et que peut-être cela va rentrer dans ta tête une bonne fois pour toute.

- Rooo, c'est bon. N'en rajoute pas. Tu vois bien que ça me met mal à l'aise.

Je sentais mes joues s'empourprer encore plus. Si c'était possible, du moins plus qu'elles ne pouvaient l'être actuellement.

Il déposait un baiser dans mon cou. J'en frissonnais sous le contact humide et chaud de ses lèvres sur ma peau. Un baiser appuyé qui m'en donnait des picotements tout le long de ma colonne vertébrale.

- Tu rougies encore.

Il s'amusait de me voir de la sorte.

- Oui, mais là ce sont les effets de tes baisers.

Un amour différent...Where stories live. Discover now