~ Chapitre 4 ~ Alizée

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Le soleil me réchauffant le visage me réveilla. Je me sortais de mon lit, m'habillais et sortais. Une fois sur le pont du bateau, je vis que tout le monde s'activait. Crochet vint de suite à ma rencontre.
- Bien dormi ? me demanda-t-il.
- Oui, merci. Que se passe-t-il ? lui demandais-je en regardant l'équipage.
- Il se pourrait bien que nous soyons arrivés.
Je me précipitais sur le côté du bateau. En effet, une plage se trouvait à quelques mètres de nous. Une immense forêt suivait, et on pouvait apercevoir de gros rochers avec des formes sinistres (oui, y'en à un qui a une forme de crâne ! Et non, je n'ai pas bu trop de rhum). Cette île semblait déserte. Aucune personne en vue. Je souris. J'entendis soudain Crochet, qui se raclait la gorge derrière moi. Je le regardais. Il se dandinait d'une jambe sur l'autre.
- Qu'est ce que tu ne m'as pas dit ? lui demandai-je en fronçant les sourcils.
- Hum... Je... Rien. Mais cette île ne me semble pas très... Accueillante.
- Comme toutes les îles désertes, riai-je.
Il ne répondit pas. Je le tirait par le bras et l'emmenait à l'écart.
- Crochet, lui dis-je très sérieusement, que me caches-tu ?
- On ne peut pas aller sur cette île, se contenta-t-il de répondre. Elle est dangereuse.
- Comment le sais-tu ?
- Je le sais. C'est tout.
- Si la carte est là, on est obligés d'y aller.
- Je sais.
- Alors c'est réglé.
Et je le laissais sur ces mots. Le bateau s'arrêta enfin. Je prenais mon épée, que j'accrochais à ma ceinture, et je descendis. Mon équipage me suivit, à part quelques uns, qui restèrent garder le navire. Crochet était juste derrière moi. Je sentais sa crispation. Bon sang, que me cache-t-il ! Ce ne doit pas être si important s'il ne m'a rien dit. Nous sommes maintenant devant la forêt. Elle paraît immense ! Je sors une fiole de poussière de fée de ma poche et l'ouvre. Comme la dernière fois, un chemin doré se dessine dans l'air. Mais cette fois, on ne va pas voler, on va marcher (et oui, faut bien faire un peu de sport !). J'allais entrer dans la forêt quand Crochet se plaça devant moi, me barrant la route. Je soupirais.
- Quoi encore ? dis-je, exaspérée.
- On ne connaît pas cette forêt, on ne sait pas ce qui peut s'y cacher, rétorqua-t-il. Même si la poussière de fée nous guide, ça ne veut pas dire qu'elle empruntera le chemin le moins risqué.
- Il a raison, ajouta un de mes matelots. Si quelque chose se cache dans cette forêt, on se jette dans la gueule du loup.
Les autres acquiescèrent.
- Quoi, aucun de vous n'a un peu de courage ? soufflai-je, maintenant énervée. Restez là si vous voulez, moi j'irais chercher cette carte, forêt hostile ou pas !
Sur ces mots, je passais à côté de Crochet et pénétrais dans la forêt. Les autres ne bougèrent pas. Je continuais à avancer. J'entendis de petits bruits de pas et me retournais. C'était Croc Blanc. Lui était fidèle... Je souris, le caressait et avançait. Il y avait de plus en plus de végétation, j'étais obligée de pousser les branches pour pouvoir voir devant moi. Bientôt, je dû couper à coups de lames tout ce qui me barrait la route. On entendait quelques oiseaux, mais ce n'était pas vraiment de jolis gazouillements. C'était plutôt... Effrayant. Plus j'avançais, plus j'entendais les croassements des grenouilles. J'en déduisis que je ne devais pas être loin d'une mare ou d'un marécage. Je fis donc attention où je mettait les pieds. Je coupais encore quelques branches (tout en faisant attention de ne pas perdre de vue la poussière de fée) et j'arrivais devant un marécage. Je le longeais, sans pour autant trop m'éloigner du chemin principal, à la recherche d'une eau potable. Je trouvais une petite flaque à quelques mètre du chemin de poussière de fée, et je m'accroupissais pour boire et m'asperger le visage car il fait chaud dans cette jungle ! Croc Blanc se pencha pour boire aussi. Soudain, il grogna. J'allais me relever quand quelqu'un m'interpella.
- Ne bouges pas.
La personne posa vivement sa main sur mon épaule puis la retira. Je me retournais, l'épée dégainée, mais la rangea lorsque je vis de qui il s'agissait.
- Grenouille vénéneuse. Une seule goutte de salive et tu étais morte, m'apprit Crochet en jetant la grenouille loin de nous.
- Merci, lui dis-je en rengainant mon épée. Comment le savais-tu ?
- Je sais beaucoup de choses sur les animaux qui se trouvent sur les îles désertes.
- Pourquoi es-tu venu ?
- Je n'allais pas te laisser toute seule. Tu ne tiendrais même pas 5 minutes, je viens d'en avoir la preuve.
Croc Blanc lui lança un mauvais regard comme pour dire : "moi je suis là depuis le début crétin, alors ta gueule !" Je remerciai encore Crochet et nous continuâmes notre route. Je dois avouer que le chemin était moins pénible avec quelqu'un à mes côtés (quelqu'un d'humain je veux dire). Et qui plus est, ce quelqu'un était Crochet. Ce voyage serait long, mais pas désagréable, j'en avais la quasi-certitude.

Voilà pour le chapitre 3 ! J'espère que ça vous plait :) petite dédie à Marina pour Croc Blanc, qui est en multimédia :p
PS : il est trop beau ce loup !
Pps : faudra que je regarde le Croc Blanc 2
Ppps : en évitant de pleurer cette fois, parce que le 1 est trop touchant...
Pppps : oui j'ai pleuré en regardant le film Croc Blanc je sais ça craint... Mais j'y peux rien si je suis hypersensible !
Ppppps : quelqu'un saurait comment ça se soigne ? Moi j'arrive pas à me soigner pourtant j'ai tout essayé...
Pppppps : bon j'arrête là sinon vous allez avoir plus de notes que de livre à lire x)
Ppppppps : sérieux, je suis la seule à avoir pleuré quand Croc Blanc et Jack se sont retrouvés à la fin du livre ??

Entre Vengeance et AmourWhere stories live. Discover now