Chapitre vingt-cinq

2.1K 216 32
                                    

[ MESSAGES VIA @hugofJimin ALIAS MAYLIS. (SPÉCIALE !) ]

Je n'y crois pas. J'ai parlée avec lui au téléphone. Peut-être pas longtemps, mais c'est juste énorme. Et... J'en peux plus. I'm gonna die.

Ma sœur entra dans ma chambre et sans que je ne comprenne quelque chose, elle se jeta sur moi.

(Maylis) -Deviens tu folle?

Elle ne me répondit pas, préférant m'étrangler. Je la recula et la regarda pendant un long moment essayant de trouver ce qui n'allait pas. Ses cheveux allaient bien, ses yeux aussi, son nez, sa bouche, ... Qu'est-ce qui ne va pas alors.

Tout à coup, elle commença à pleurer bruyamment. Je ne compris pas de suite. Je la pris doncdans mes bras et la serra contre moi essayant de lui faire parler mais rien n'en sorti. Elle a tellement l'air triste. Qu'est ce qui a bien pu arriver pour qu'elle soit comme ça?

-Dis moi... Tu m'inquiètes réellement.

Elle essaya de parler, mais ses larmes dévalèrent ses joues et elle se confondit avec. Je lui tapota le dos doucement pour faire en sorte qu'elle se calme.

Quelques minutes plus tard, elle se calma enfin. Je lui demanda ce qui n'allait pas. Ma sœur me regarda tristement. Son regard en disait long.

-Explique moi, c'est pas compliqué.
- Je...
-Allez..
-nosparentsontfaitunaccidentdevoitureenvenanticietilsilssontalhopitaldanslelecomama...
-Quoi?

Elle prend une longue et grande respiration avant de me souffler sa raison d'être ici à pleurer.

Je n'y crois pas une seconde. Mes parents... Sont dans le coma? Non. Bonnement impossible.

-Tu blagues. Vas t'en.
- Non, il faut que tu me crois.
-Pars, s'il te plait. Il faut que je réfléchisse.
-Non...
- Putain, dégage.
- N...
- PARS BORDEL DE MERDE.

Mes larmes menaçaient de couler. Elle comprit et partit juste avant que mes chaudes larmes se libèrent. Je n'y crois pas. Bordel. Mes parents. Il faut que j'aille les voir.

Je rentrais dans la chambre de ma grande sœur et lui demanda l'adresse de l'hôpital. Elle me la donne en disant qu'il ne faut pas que j'y aille car je risque d'être choquée. Je m'en bâts les steaks à vrai dire.

Mes pauvres larmes coulaient encore à n'en plus finir. Toutes les minutes je les essuyais avec la manche de mon pull, bordeaux foncé d'ailleurs. Mon jeans noir avait une tâche de chocolat dessus mais heureusement qu'elle ne se voyait pas. J'avais vite mis mes vans noirs, pour vous dire j'ai même pas pris la peine d'attacher les lacets. J'ai vraiment pas que ça à foutre là.

Je courais dans les rues à la recherche de l'hôpital où ils emprisonnaient mes parents. Mes parents. Mon cœur se serra et ma gorge se noua alors que je pensais à eux. Pourquoi. Quelques personnes me fixèrent comme si j'étais folle. Et puis, c'est pas tous les jours qu'on voit une fille courir dans les rues avec des larmes pleins les yeux.

Arrivée là bas, je demande frénétiquement aux personnes sur mon chemin où se trouve la chambre de mes parents. Évidemment, personne ne me réponds. Une folle. On me prend pour une folle.

J'avance vers la réception et demande où sont mes parents. La femme me demande c'est quoi leurs noms. Je les chuchote en lui disant. Et je pensais qu'elle n'avait pas entendu du coup j'ai failli lui gueuler dessus. Heureusement qu'elle me répond le numéro de leur chambre juste avant.

Quand j'arrive devant cette fameuse porte, mon cœur me donnait l'impression qu'il allait tomber d'une falaise tellement haute. J'ai peur de ce que je vais découvrir. Peur de voir leur visage. Ma main s'approche doucement de la poignée mais se laisse tomber une seconde après. Je n'ai plus le courage. J'ai tellement peur si vous savez. J'en tremble carrément.

J'ai la tête qui tourne et j'ai envie de crier. Mes parents sont dans le coma et si ça se trouve ils ne vont jamais se réveiller. Un gros sanglot traversa ma gorge, mes larmes doublèrent et je savais que si je rentre dans cette maudite chambre, j'allais craquée, réellement. Mais je veux les voir, avant qu'ils partent si cela arrive. Non, ils ne vont pas partir. Ils ne peuvent pas nous laisser comme ça, sans personne, sans rien, sans eux. Non. Je ne pouvais arrêter mes larmes, je me foutais royalement des personnes présentes dans la salle d'attente. Tout ce que je savais, c'est que mes parents étaient dans le coma et que nous allons mal. J'ai laissée ma sœur chez moi, seule. Quelle conne. Je m'en veux.. De je ne sais pas trop quoi, à vrai dire, mais je m'en veux. Mal, ce mot me défini.

- Vous allez bien, mademoiselle?

- Non..

- Que se passe-t-il?

- Mes parents... Qu'est-ce que je vais faire? Je vais pas survivre, monsieur. Ils...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que je m'écroule littéralement à terre en pleurs. Je me sens tellement mal. Mon cœur est totalement déchiré. J'ai peur pour la suite, j'ai peur pour tout.

- J'ai mal. Mon cœur est mal.

- Vous devriez aller vous..

- J'AI MAL PUTAIN... JE VAIS FAIRE QUOI? MES PARENTS, JE LES AIME TELLEMENT! SAUVEZ LES, JE VOUS EN SUPPLIE. POUR MOI ET MA SŒUR.. Sauvez les...

Ma voix craque. Tout le monde me regarde. De la pitié dans leurs yeux. Qu'ils aillent bien se faire foutre!

<AU SOIR>

Maylis: Jimin... J'ai besoin de toi.. 

22h46. J'étais dans mon lit, emmitouflée dans ma couette, un coussin contre ma poitrine et mon téléphone dans ma main gauche tremblante. J'ai besoin de me changer les idées. J'ai besoin de lui. 

Sa réponse n'est jamais venue. Je me sens mal, très mal. Je n'ai pas pu  dormir de la nuit, que des chaudes larmes et mes sanglots bruyants remplissaient le vide dans ma chambre.

Écrit le 18 octobre 2015
Modifié le 22 décembre 2018

virtual friend [jimin]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant