« - Qu'est-ce que tu fais avec tout ça maman ? 

- Je suis passé tôt ce matin au pompes funèbres ... Pour ... Pour ... »

Elle se mit soudain à pleurer. La mort de sa mère l'avait vraiment chamboulé. D'habitude, elle positive toujours et son sourire ne quitte jamais son visage, mais depuis deux jours elle était devenue méconnaissable. La voir dans cette état me rendit encore plus triste que je ne l'étais déjà. Je l'a prit alors dans mes bras et lui confisqua tout ses papiers.

« - Ne t'occupe pas de tout ça. Ai-je dis. Je vais me charger de tout, toi en attendant tu va te reposer un peu ...

- Non mon chéri c'est à moi de ... A-t-elle essayé de dire.

- S'il te plaît maman laisse moi faire ça pour toi. Tu es bien trop fatigué pour réfléchir à quoi que ce soit pour l'instant. »

J'ai eu du mal à lui faire entendre raison, mais après avoir insisté longuement, elle céda. Je l'accompagna jusque dans sa chambre, et je l'allongea dans son lit avant de retourner dans le salon avec ces fichues formulaires. Nous n'avons même pas le temps de nous remettre de la perte de ma grand-mère que nous devons déjà nous occuper de tout ces trucs qui ne servent à rien. Je me suis alors installé dans le salon, pour remplir ces formulaires.

    J'étais toujours le nez plongé dans les papiers quand quelqu'un sonna à la porte. Ma mère était toujours dans sa chambre, sûrement entrain de dormir puisqu'elle ne c'est pas levé pour ouvrir. Je ne me suis pas déplacé pour ouvrir non plus, car je n'avais vraiment pas envie d'être dérangé par qui que ce soit. Mais la sonnette sonna plusieurs fois avec insistance, ce qui me rendit légèrement irritant. Je me suis alors levé en grande pompe et j'ouvris la porte assez violemment. Je ne vis alors personne, mise à part les escaliers vide et mouillé. Je ne m'étais même pas rendu compte qu'il pleuvait tellement j'étais absorbé par ce que je faisais. Je referma la porte, toujours en colère, puis je repartis jusqu'à la table du salon. J'ai eu à peine le temps de me retourner que j'entendis un son qui me fit sortir de mes gong.

Ding dong ! 

Je couru alors jusqu'à la porte et je l'ouvris violemment, le poing serré et les sourcils froncé. Cette fois ci il y avait bien quelqu'un derrière la porte. C'était la meilleur amie de ma mère, Amanda. Elle fut assez choqué de me voir aussi énervé. 

« - Tout ... Tout va bien ? » Me demanda Amanda qui semblait inquiète. 

J'entendis alors le rire d'un enfant. Je regarda tout autour de nous, mais je ne vis personne.

« - Qu'est-ce que tu as enfin ? Insista Amanda. Tu commence à m'inquiéter ...

- Non je ... Je ...

- Bonjours Amanda. Dit ma mère qui venait d'arriver derrière moi. Qu'est-ce que tu fais ici ? 

- Et bien j'étais venue te chercher pour aller faire les boutiques, mais ton fils n'a pas l'air ...

- Tu devrais y aller maman. Ai-je tout de suite dit. Ça te fera du bien de te détendre l'esprit.

- Oui mais tu n'a pas l'air bien mon chéri. Répliqua ma mère en prenant mon visage entre ses mains. Tu ne veux pas venir avec nous ?

- Non ça ira je ... Je crois qu'il me faut un peu de repos ...

- Tu es sûr ?

- Huuum ... Oui maman je t'assure. Ai-je répondu en faisant un sourire forcé. Au pire si ça ne va vraiment pas, je t'appellerais sur ton portable. »

Ma mère avait insisté pendant un instant pour rester avec moi, mais Amanda a fini par réussir à la convaincre de partir. J'étais tellement mal que je finissais par entendre des voix maintenant ? Pourtant j'étais convaincu que c'était bien réel. Peut être étais je entrain de devenir fou avec toute cette histoire. J'étais toujours hanté par l'image de ma grand-mère, qui est morte même pas deux heures après que j'ai été la voir il y a quelques jours. Après un temps de réflexion, je pris ma veste est partie jusque chez ma grand-mère en voiture. J'en avais besoin.

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