Chapitre 24

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Point de vue de Safiétou...

Ça m'a tellement fait mal de le voir avec cette fille, en plus ils sont passés devant nous sans nous calculer. Cheikh, je ne sais même pas quoi penser de lui tellement il m'énerve. Je ne le supporte plus!

Adama a décidé de me tenir compagnie mais ne peut pas rester pendant longtemps car elle doit aller travailler. Elle s'est trouvée un job dans un centre commercial comme caissière. Avec les études aussi, elle n'a plus beaucoup de temps. Vers dix-huit heures, elle rentre. Je suis restée toute seule dans l'appartement comme avant, chaque objet me rappelant la première fois que j'ai mis les pieds ici, la manière dont le père d'Adama m'a chassé de chez lui et comment j'ai attéri ici....

Et Cheikh, je me demande ce qu'il fait en ce moment. Est ce qu'il pense à moi, est ce qu'il sait au moins où je suis?

Ça me fait trop mal de savoir qu'il se fout de moi comme si je ne suis rien pour lui! La triste réalité!

J'aurais pourtant aimé qu'il me considère, même pas comme sa femme mais comme sa sœur au moins, ou comme un être humain. Ça me ronge le cœur de savoir qu'il s'en fiche de qui je peut bien être pour lui.

J'ai quitter la maison sans qu'il ne cherche à savoir où je vais, il ne m'a même pas regardé. Et pourtant tout commençait à prendre le bon chemin, à rouler comme il se doit mais bff... c'était trop beau pour être vrai. J'avais sentis que ce ''bonheur'' était éphémère et mon intuition avait raison.

J'ai passer toute la soirée à penser à l'autre bouffon alors que je ne devrai pas. Je suis sûre qu'il a même oublié qui je suis pendant ce laps de temps...bref, pour me changer les idée, je suis sortie pour faire un tour et à mon retour, j'ai fait direct au lit.

....Eclipse de la nuit.....

Il n'y a rien de plus difficile que de vouloir dormir et de ne pas y arriver. Depuis quelques minutes, je me suis réveillée mais j'ai toujours sommeil. Mais bon, je me lève quand même et commence à errer dans l'appartement en baillant toutes les trois secondes.

Je vais à la cuisine en traînant des pieds, ouvre le frigo mais il est vide, 'fin presque. Il n'y a qu'une bouteille de lait et des œufs.

Je le ferme et vais m'assoir dans le salon, ferme mes yeux et soupire....

J'espère seulement que mes beaux parents ne m'en veulent pas. Aucun d'entre eux ne m'a appelée. Et Marie aussi n'a pas fait signe de vie. Pour vu qu'ils comprennent la raison de mon départ.....

La sonnerie me sort de ma rêverie. Je me lève alors pour aller ouvrir.

Moi: Putain!

Lui: On rentre tout de suite.

Il n'y a que Cheikh pour m'otter la paix.

Je soupire, une main sur la poignet de la porte, on ne sait jamais.

Moi: C'est qui ''on''?

Lui: Écoute moi bien petite peste, tu prends tes bagages et on rentre!

Moi: Ok. Attends moi ici. J'arrive.

Et bamm dans sa gueule: je lui claque la porte au cul et vais me rassoir. Imbécile!

Je me bouche les oreilles ensuite, croyant qu'il sera là à crier ou à taper très fort à la porte, mais il n'a pas fait cela.

J'enlève mes doigts de mes oreilles et m'approche de la porte. Je l'ouvre doucement, très lentement. Suite à cela, je me penche un peu pour voir s'il est toujours là. Heureusement qu'il est parti....'fin, c'est ce que j'avais cru jusqu'à ce que je m'apprête à fermer la porte qu'il bloque avec son pied.

Obligés De Se Marier (I)Where stories live. Discover now