Newt x Tp

Chapitre 26 ✨

Thomas se redressa brusquement, le souffle court, et repoussa violemment les deux Blocards qui s'apprêtaient à l'attacher. Ses poings fusaient, animés par une rage froide, incontrôlable.

Chuck se précipita vers lui, essoufflé, les yeux grands ouverts par la peur et la détermination. Il lui tendit une lance sans réfléchir. J'eus à peine le temps de comprendre ce qu'il faisait que, déjà, je l'imitais. Je courus rejoindre mon meilleur ami, le cœur battant à tout rompre. Le plus jeune des Blocards, visiblement terrifié, me tendit aussi une lance en tremblant. J'attrapai l'arme sans un mot, le regard planté dans celui de Thomas.

Quelques secondes plus tard, Minho et Newt nous rejoignirent, armes en main. Leurs visages étaient graves, tendus. Sans dire un mot, on commença tous à reculer, pas à pas, vers l'entrée du Labyrinthe, comme une seule et même unité.

Thomas, les yeux brûlants de détermination : On ne peut pas rester ici. On doit découvrir ce qui se cache derrière ces murs. C'est notre seule chance.

Mais Gally surgit alors, les bras tendus, bloquant le passage. Son regard était noir, son corps tendu comme une corde prête à rompre. On aurait dit un mur à lui tout seul. Il ne lâchait pas Thomas des yeux, ses traits tirés par la colère et la peur mêlées.

Gally, sèchement et inquiet  : Tu es complètement fou, Thomas ! On ne peut pas sortir. C'est un piège, tu comprends ? Un putain de piège !

Ses mots résonnaient dans l'air comme un avertissement. Un dernier appel à la raison. Mais Thomas... Thomas n'était pas du genre à abandonner si facilement.

Thomas, défiant, le regard planté dans celui de Gally, fermement : Et si c'était la seule réponse à toutes nos questions ?

Un silence tendu s'installa pendant une seconde. Puis les murmures commencèrent à fuser tout autour de nous. Des voix basses, nerveuses. Certains Blocards hochaient la tête, visiblement prêts à suivre Thomas coûte que coûte. D'autres échangeaient des regards inquiets, hésitants. Comme figés entre l'envie de croire en lui... et la peur de ce qui nous attendait derrière ces murs.

Je les regardais, un à un, la gorge serrée. Mon cœur battait trop fort. J'avais l'impression qu'il allait exploser dans ma poitrine.

C'est pas bon, ça...

Hier soir, pourtant, tout le monde était avec nous. On avait ce feu, cette énergie, cette certitude qu'il fallait agir. Mais maintenant... maintenant, la majorité semblait se ranger derrière Gally. La peur avait refait surface. Et elle parlait plus fort que le courage.

Je sentais le sol se dérober un peu sous mes pieds. Comme si on glissait lentement, sans pouvoir rien faire.

Gally, la mâchoire crispée, d'une voix tranchante : Écoute-moi, Thomas. Les règles sont là pour une raison. On ne sait pas ce qui nous attend là-dehors. On doit rester ensemble, ici, dans le Bloc. C'est la seule façon de survivre.

Ses yeux lançaient des éclairs. Il avait cette posture, ce ton, comme s'il se battait autant contre sa peur que contre Thomas lui-même.

Mais Thomas ne recula pas. Il resta droit, les épaules tendues, le regard brûlant.

Thomas, ripostant sans flancher : Mais rester ici, c'est accepter de vivre dans l'ignorance. C'est choisir la peur, Gally. Et moi, je refuse de rester dans une cage.

Un frisson me parcourut. Son ton, sa force... il avait l'air prêt à tout.

Gally, s'approchant, menaçant : Si tu veux sortir... tu devras passer sur mon corps. Je ne laisserai pas ces idiots se foutre en l'air à cause de tes idées tordues.