Newt x Tp

Chapitre 19 ✨

On est arrivés au Bloc quelques heures plus tard. Quatre heures pile après notre départ.

On était lessivés. Mais la joie, l'euphorie et l'adrénaline nous avaient fait courir comme des dératés. On sautait partout comme des gamins, on jouait au loup en hurlant de rire. On débordait d'énergie, comme si on n'avait pas passé des heures à crapahuter dans le Labyrinthe.

Les Blocards nous ont accueillis à bras ouverts, curieux et surpris. J'ai couru vers mon blond, le cœur battant à cent à l'heure.

Il m'a attrapée dans ses bras, m'a embrassé sur la joue, et j'ai resserré mon étreinte autour de son cou, incapable de contenir mon sourire.

Minho, hurlant à travers le Bloc : Réunion de conseil, maintenant ! Les Coureurs, avec nous !
Newt, me regardant intrigué, haussant un sourcil : Qu'est-ce qui se passe, Princesse ?
Moi, le sourire jusqu'aux oreilles, les yeux pétillants d'excitation : T'inquiète pas... On a une putain de bonne nouvelle à vous annoncer !

Il me regardait, visiblement confus... mais un petit sourire s'était quand même glissé au coin de ses lèvres.

Tous les Matons du Bloc, ainsi que les Coureurs, moi y compris, se dirigeaient vers la salle de réunion, dans un silence tendu. Les pas résonnaient sur les planches, mais moi, j'avais du mal à tenir en place.

J'étais sur mon petit nuage. Mon cœur battait vite, gonflé d'une joie presque irréelle.
Enfin... on allait peut-être connaître la liberté. Ce mot résonnait dans ma tête comme une promesse.

Une fois dans la salle, ils s'installèrent tous sur les bancs, tendus, impatients, curieux. Sauf Thomas, Minho et moi. On restait debout, face à eux.

Ils nous dévisageaient, le regard planté dans le nôtre, comme si on tenait entre nos mains la clé d'un mystère. Et c'était un peu le cas.

Ils n'attendaient qu'une chose : qu'on parle. Qu'on leur dise enfin ce qui justifiait cette réunion en urgence, surtout juste après notre retour du Labyrinthe.

Newt, fronçant les sourcils : Alors ? Pourquoi cette réunion d'urgence ?
Thomas, trépignant d'impatience, un sourire aux lèvres : Minho, raconte !
Minho, prenant une grande inspiration : Bon, alors... commençons par le commencement
Moi, le coupant, incapable de me contenir, la voix tremblante d'excitation : On a trouvé une sortie !

Le silence tomba dans la salle comme un coup de tonnerre. Tous les regards se figèrent sur nous. Des yeux écarquillés, des souffles coupés.

Et puis, lentement, l'incrédulité laissa place à l'espoir. Un sourire s'épanouit sur les lèvres de mon copain, doux et sincère.

Certains Blocards éclatèrent en sanglots. Des larmes de joie, des rires nerveux. D'autres levaient les yeux au ciel, murmurant des prières ou remerciant leurs croyances.

Je croisai le regard de Thomas. Il était rempli de fierté, de soulagement... et d'une tendresse discrète. Sans un mot, il ouvrit les bras.

Je n'hésitai pas une seconde. Mon cœur me guidait. Je me précipitai vers lui et me jetai dans ses bras, le souffle court, le cœur débordant de bonheur.

Il me serra fort contre lui, et pour la première fois depuis longtemps, j'avais vraiment l'impression qu'on allait s'en sortir.

Thomas, souriant fièrement : Je t'avais dis qu'on y arriverait
Moi, souriant doucement : Tu ne me l'as jamais dit.
Thomas, haussant les épaules avec un petit sourire en coin : Ouais... mais si je te l'avais dit, ça aurait été réel.
Moi, arquant un sourcil, un peu taquine : Mais tu l'as pas dit.