Newt x Tp

Chapitre 7 ✨

Newt, un sourire en coin : Je vois que t'as suivi mon conseil.
Moi, fière comme si j'avais gagné une médaille : Oui ! 
Alby, curieux : Alors, cette première matinée ?
Moi, sincèrement, les yeux brillants :  Franchement ? C'est cool ! Je me sens bien ici. Je pensais pas m'habituer aussi vite... mais ça fait du bien.
Alby, avec un sourire rassurant : C'est génial d'entendre ça.

Je crois qu'il était soulagé. Il devait en voir passer, des arrivants paumés.
Et puis là, y avait moi, qui souriais après quelques heures de boulot et une chute sur Minho.

Newt, me lançant un regard doux : Il te reste quoi à faire ?

Je piquai un morceau de pain sur mon plateau, comptant sur mes doigts.

Moi, réfléchissant : Il nous reste la moitié du champ à planter avec les graines de tournesol... et ensuite, je dois aller chercher des plantes dans les bois. Tu sais, celles près du lac.
Newt, hochant la tête sérieusement : Ok. Va pas toute seule trop loin, d'accord ?

Son ton était léger, mais son regard trahissait un fond d'inquiétude.
C'était subtil, mais je le connaissais assez pour le repérer.

Moi, un peu touchée : Promis. J'irai avec Chuck. Ou je t'embarque, si t'as envie de faire une balade.

Un micro-sourire étira ses lèvres, mais il ne répondit pas. Je sentis mes joues chauffer.

Chuck, la bouche pleine, haussant la voix comme si c'était une révélation divine :  Tp ! Teresa ! Vous êtes trop cool comme filles !

On éclata de rire.

Teresa, amusée : Merci, Chuck. On te mettra une part de gâteau de côté ce soir !
Moi, taquine : Seulement si tu dis encore une fois qu'on est les meilleures.
Chuck, dramatique : Vous êtes les reines du Bloc ! Les déesses de la cuisine et du champ ! Les lumières de nos journées grises !
Newt, en riant : Quel petit lèche-bottes celui-là...
Moi, en jetant un regard à Chuck : Mais il sait parler aux femmes, lui au moins.

On riait tous, même Gally — ce qui était assez rare pour être noté.

Trente minutes plus tard, on avait fini de manger. Petit à petit, chacun reprit le chemin de ses tâches. Le calme reprenait possession du Bloc, à peine troublé par les rires lointains ou le cliquetis des outils.

Je me levai à mon tour, mon plateau vide à la main, et me tournai vers Chuck.

Moi, souriant : Tu peux arrêter de m'aider, tu sais. Il me reste environ une heure de plantation de graines, et après, je dois aller chercher de l'ail des ours près de l'étang. Ça ira.

Chuck fronça un peu les sourcils, l'air de ne pas vouloir me laisser toute seule, puis il hocha la tête. Et sans prévenir, il me sauta dans les bras.

Je restai figée une seconde, surprise, puis refermai mes bras sur lui avec tendresse. Il était si jeune, si sincère, si... attachant.

Moi, murmurant en ébouriffant ses cheveux : Merci, Chuck.

Je sentis un regard posé sur nous. Je me tournai légèrement et croisai les yeux doux de Newt, à quelques pas. Il observait la scène, un petit sourire attendri flottant sur ses lèvres. Son regard semblait dire : T'as un bon cœur.

Je lui souris en retour, et il s'approcha, calmement.

Newt, calmement : On y va ? 

J'acquiesçai, et nous prîmes la direction des champs, côte à côte, un silence complice entre nous. Le soleil filtrait entre les arbres, dorant nos peaux.