Après son intense combat contre Ranrock, y/n vit avec la culpabilité et le chagrin de la perte du professeur Fig.
Au fur et à mesure du temps, elle doit faire face à des défis plus intenses que jamais. Ses sentiments pour Ominis et Sebastian tourbi...
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******* POV Y/n
Sebastian et moi marchons depuis presque deux heures maintenant. Il était presque minuit, et la fatigue commençait à se faire sentir. Nous étions au cœur de la forêt, éclairés seulement par la lumière de la lune. Notre discussion était absente, nous nous contentions de marcher en silence, du moins de son côté. Il était toujours en colère contre moi pour avoir caché ma relation avec Ominis, et je le comprenais parfaitement.
Mon pas ralentissait, mes paupières devenaient lourdes. Sebastian remarqua ma fatigue croissante et s'arrêta, scrutant les environs à la recherche d'un endroit pour se reposer.
« Je crois qu'il est temps qu'on s'installe pour se reposer un peu jusqu'à demain matin » suggéra-t-il, son ton restant froid et sec.
« Oui, je suis d'accord. On pourrait monter la tente près de cet arbre »répondis-je, désignant un repère dans l'obscurité.
Sans un mot de plus, nous nous mîmes à l'œuvre, montant notre campement pour la nuit. Une fois la tente dressée, je m'installai sur mon propre matelas, dans un coin de la tente. Heureusement, celle-ci était assez spacieuse, nous offrant à chacun un espace séparé pour dormir. Vu les tensions palpables entre nous en ce moment, l'idée de partager le même espace de sommeil m'aurait mise mal à l'aise.
Une fois installée, je remarque que Sebastian reste à l'extérieur. Je me penche hors de la tente et le vois assis près du feu.
« Tu viens pas dormir ? » demandai-je, remarquant son hésitation à entrer dans la tente.
« Non, j'ai besoin de prendre l'air » répondit-il brièvement, son regard évitant le mien.
« D'accord...comme tu veux, »acquiesçai-je, me sentant à la fois coupable et triste de ce froid entre nous.
Nous échangions un regard silencieux, chargé de non-dits, avant qu'il ne s'éloigne pour trouver un endroit où s'installer à l'extérieur. Quant à moi, je m'endors en quelques instants seulement, plongeant dans un sommeil profond qui me bercera tout au long de la nuit.
Le lendemain à l'aube
Le lendemain matin, je m'éveille tôt à l'aube. Le soleil d'automne commence à peine à se lever, teintant le ciel d'une douce lumière dorée. Je vois Sebastian sur son matelas qui dort encore paisiblement. Je décide de sortir de la tente pour accueillir la fraîcheur du matin et la douce brise qui caresse mes joues. Le calme de la forêt résonne autour de moi, seulement interrompu par le doux murmure du vent dans les arbres. Je respire profondément, appréciant la tranquillité de cet instant.
