Dans un monde bouleversé par une énigmatique parade astrale en l'an 2161, Quincy, un jeune garçon, se retrouve entraîné dans un destin paradoxal. Cette parade céleste a profondément marqué l'histoire de l'humanité, laissant derrière elle des millier...
Le soir, alors qu'ils mangeaient ensembles, Jaison se décida à prendre la parole :
— Et au fait, je t'ai vu tout à l'heure avec les filles des gouverneurs, t'es un vrai embobineur ! C'est quoi ces histoires tragiques de je sais pas quoi ! Espèce d'opportuniste !
— Il a pas tort. Renchérit Aata qui venait de s'installer avec eux.
— Oh, ça va ! Je suis pas un opportuniste d'abord ! Je me considère plutôt comme un hédoniste, c'est pas pareil... Ne sois pas outré, ça embête personne ! éluda Isogaï.
— T'as couché avec ces filles ?! Tu crois que ça leur ferait rien d'apprendre que tu lis dans leurs pensées sans leur consentement !? Et t'as pensé aux risques que tu leur fait courir !?
— Pf, de quels risques tu parles, l'épectase ?? T'es jaloux, en fait, avoue. Badina Isogaï en souriant.
Jaison se leva et frappa du poing sur la table.
— T'y es pas du tout !! C'est pas ça ! Je constate juste que t'as des difficultés avec l'honnêteté ! Y'a aucune fierté à avoir réussi les examens comme tu l'as fait ! T'as pas autant de mérite que tu le prétends !
— Mais attends...
— Laisse-tomber ! Cingla-t-il.
Jaison prit ses affaires et se retira énervé.
— Et tu dis rien, toi ? Tu sais ce que ça fait d'être Lunatic. Somma Isogaï à son jumeau.
— Rien n'excuse rien mon frère. C'est pas parce qu'on est impulsifs qu'on n'est pas obligés de contrôler nos pulsions. Tu devrais t'excuser. Souligna Aata.
— Mais j'ai rien fait !
— Tu sais, même si on fait bien les choses, si quelqu'un semble blessé par notre comportement et même si on n'arrive pas à comprendre pourquoi en apparence, c'est mieux de faire la paix.
— Aata, on t'as déjà dit que ta sagesse te perdra ? Se moqua Isogaï.
— C'est bon, te fous pas de moi !
Quelques jours passèrent, les candidats attendaient avec impatience de recevoir leur proposition d'affectation. Quant à Isogaï et Jaison ils ne s'étaient toujours pas reparlés depuis leur dispute. Chacun attendant que l'autre fasse le premier pas. Finalement, à la réception de ses propositions d'affectation, Isogaï se décida à aller reparler à son ami. Celui-ci était alors assis avec sa lettre posée près de lui, dans la tente à côté de chez eux.
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— Jaison, tu as reçu tes résultats ?
— T'as qu'à lire dans mes pensées pour le savoir. Pesta-t-il sèchement.
Isogaï s'efforça de se remémorer des paroles de son frère et de garder son calme. C'était probablement sa dernière chance pour se faire pardonner.
