In Your Arms (a Kiribaku story)

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- Monsieur, je suis venu pour vous donner ma lettre de démission. 

- Ta lettre de démission? Tu démissionnes ? Me demanda le patron en me regardant.

- Oui, n'aller pas croire que c'est de votre faute ou celle de vos employés c'est juste que... J'ai laché un soupir avant de reprendre. après ce qu'il s'est passé... je veux juste vous éviter d'avoir des problèmes.. et la seule idée qui m'est venu était de démissionner...

- Katsuki, je te l'ai déjà dis, mais tu n'as pas à te faire de soucis pour nous... Il soupira également. Mais je ne peux pas te forcer à rester... N'hésite pas à passer quand tu le souhaite, il y aura toujours de la place pour toi que ce soit pour manger ou pour travailler.

- Merci monsieur, c'est gentil de votre part. Je m'en vais terminer mes dernières heures de travail.

Il acquiesça. Je l'ai salué et remercié une fois de plus avant de sortir de son bureau pour commencer à travailler. Le reste de la soirée se passa assez rapidement puis vint l'heure de la fermeture; alors que je sortais des vestiaires, je vis mes collègues ainsi que mon patron debout face à moi autour d'une table sur laquelle était posée un gateau et des gobelets. Je les ai tous regardé.

- Tu ne pensais quand même pas qu'on allait te laisser nous quitter sans faire une petite fête. Déclara le patron.

- Allez approche et viens couper ton gâteau. Me dit Eikichi en me tendant un couteau.

Je me approché d'eux et pris le couteau avant de regarder le gâteau. Il y avait une inscription dessus qui disait : "Tu vas nous manquer" avec un coeur à côté. J'ai souris. Ça me fait tout drôle, je n'ai travaillé dans ce restaurant que quelques mois et je me rends compte que les personnes avec qui j'ai travaillé sont tellement sympatiques.

Après avoir festoyé pendant près d'une heure, nous avons nettoyé puis nous sommes tous sortis. J'étais en train d'attendre avec Tenshiro qu'Eijiro arrive. Il faisait frais et le haut que je portais n'aidait en rien à me protéger du froid. J'ai croisé les bras et me mis à les réchauffer en frottant mes mains.

- Tu as froid? Attends...

Il retira sa veste et la mit autour de moi. Je l'ai remercié et me remis à regarder devant moi. J'entendis Tenshiro soupiré soudainement. J'ai tourné la tête vers lui et le regardais.

- Quelque chose ne va pas? Tu as froid? Tu veux récupérer ta veste? Lui ai je demandé.

- Non non, c'est pas ça... je n'arrive juste pas à arrêter de me dire que je suis un gros idiot...

- Un idiot, pourquoi?

- Je suis tombé amoureux de la seule personne au travail qui ne me voit que comme un ami... et tu sais ce qui est le plus drôle ?... C'est que maintenant que tu seras parti, tu seras toujours dans ma tête un bon moment...

- Quoi..?

Il soupira une nouvelle fois.

- J'ai craqué pour toi Katsuki... très fort.

Il continuait de me regarder et s'appêtait à poser sa main sur ma joue mais quelqu'un l'attrapa par le poignet. J'ai tourné la tête vers cette personne et ne vit nul autre qu'Eijiro. Il lui lâcha violemment le poignet et m'attira contre lui tout en foudroyant Tenshiro du regard.

- Merci d'être resté avec Katsuki jusqu'à ce que j'arrive. Tu peux partir.. maintenant. Lui dit il alors.

Tenshiro se gratta nerveusement la tête puis la nuque en évitant mon regard.

-Tu as raison, je devrais y aller... J'ai besoin d'air frais de toute façon. Je crois que j'ai trop bu...

Il finit par poser à nouveau les yeux sur moi et me fit un léger sourire.

- Bon bah bonne continuation Katsuki. J'espère que nos chemins se recroiseront.. un jour.

Je lui rendis aalors sa veste et continuais de le regarder. Il hocha légèrement la tête en direction d'Eijiro puis il s'en alla. Je le regardais partir et le vis disparaitre en tournant à une intersection. Nous nous sommes dirigés vers la voiture puis nous sommes partis à notre tour. Le trajet se passa en silence alors que je me terrais dans mes pensés en repensant à la révélation de Tenshiro.

La voiture s'arrêta à un feu et Eijiro posa sa main sur ma cuisse. J'ai tourné la tête vers lui et vis qu'il me regardait.

- Tu penses à ce qu'il t'a dit... Tu l'aimes? A-t-il demandé d'un air incertain.

- Qu'est-ce-que tu racontes... Tu me demandes si je l'aime? Tu as peur que je me mette avec lui ?

Il écarquilla très subtilement les yeux - mais assez pour que je le vois - avant de détourner le regard et de se remettre à conduire. Il arrêta la voiture à un autre stop et resta focaliser sur la route. J'ai détaché ma ceinture et je me suis penché vers lui avant d'embrasser sa joue.

- Je... je n'aime que toi. Tu m'as rendu tellement accro à toi que je n'arrive même pas penser à d'autres hommes.

- Ah parce que tu veux penser à d'autres hommes ?

- Tu sais très bien ce que je veux dire... Tu n'as pas à t'en faire pour ça... mon coeur t'appartiens. Lui ai je dit en appuyant ma tête contre la fenêtre avant de fermer les yeux.

Quand j'ouvris à nouveau les yeux, j'étais dans notre chambre, allongé sur le lit en posiotion de la cuillière, mon dos collé contre le torse d'Eijiro. Sa respiration lente et régulière m'indique qu'il s'est endormi lui aussi. J'ai attrapé mon téléphone et vis qu'il était un peu plus de 3h du matin. Je restais alors sur mon téléphone, scrollant sur l'application Tik Took quand mon estomac se mit à grogner. Je me suis discrètement extirper des bras musclés d'Eijiro et je me suis dirigié vers la cuisine pour me préparer rapidement quelque chose à manger.

Je pris une casserole et la rempli d'eau avant de la mettre à chauffer. J'attrapais un paquet de nouilles instantanées épicées et attendis que l'eau boue avant de les versé dedans. Une fois mes nouilles cuites et agrémentées bien comme il faut, je suis allé m'asseoir et commençais à manger.

- Katsu ..? M'appela Eijiro dans le couloir.

- Je suis dans la cuisine, je reviens vite retourne te coucher. Lui ai je dit.

Il sortit du couloir en baillant et en se grattant le bas du ventre et se dirigea vers moi. Il s'appuya contre mon dos et passa ses bras autour de moi avant de poser son front sur mon épaule.

- J'arrive pas à dormir sans toi à côté de moi. Me dit-il.

J'ai posé ma main sur sa tête pour la caresser gentiment tout en continuant de manger. Il releva la tête et regarda mon bol.

- Se sont des nouilles épicées ?

- Mhm... t'en veux un peu?

Il acquiesça et ouvrit la bouche, je lui donnais alors dans mes nouilles. Il reposa son front sur mon épaule. Après avoir fini de manger et de faire la vaisselle nous sommes retournés dans la chambre pour nous endormir tranquillement en s'enlaçant.

Le lendemain matin, se sont les sonnneries incessantes à notre porte d'entrée qui me sortit de mon sommeil. J'ai regardé mon téléphone et vis qu'il était 7h30. Qui... à 7h30 se permet de venir me faire chier un vendredi !

Je me suis levé et me suis dirigé vers la porte. J'ouvris la porte et, pendant une fraction de secondes, mon coeur rata un battement quand j'aperçus la personne devant moi.

-... Maman ?