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Katsuki Bakugou

Je me suis réveillé en entendant le gazouillis des oiseaux à la fenêtre. En me redressant je me mis à analyser la pièce dans laquelle je suis. Ce n'est pas ma chambre...

Je n'ai aucun souvenirs de ce qu'il s'est passé la nuit dernière et je ressens de puissantes douleurs au visage et au ventre. En baissant la tête je vis mon torse et mon ventre couverts de bleus. Merde mais il s'est passé quoi? Et putain mais où je suis ?!
Au même moment la porte de la chambre s'ouvrît et je vis le professeur Kirishima entrer. Il était habillé simplement : un t-shirt noir et un short bleu marine. Ses longs cheveux rouges étaient lâchés.

- Tu es réveillé. Tu as dormi presque toute la journée. Me dit il en s'avançant vers le lit.

Il posa une bouteille d'eau et une tablette d'antibiotiques sur la table de chevet avant de s'asseoir sur le lit.

- Professeur... Qu'est-ce qu'il s'est passé? Lui ai je alors demandé

- Tu as failli te faire agresser et séquestrer par un de tes anciens clients. J'ai réussi à le faire arrêter mais il est quand même parvenu à te frapper...

- Et que s'est-il passé ensuite? Il s'est enfuit? Tu as appelé la police?

- Je n'ai pas appelé la police... et il a eu le temps de s'enfuir pendant que je te portais secours. Désolé.

- Non.. t'excuse pas.. tu m'as sauvé. Je ne sais pas qu'est ce qu'il me serait arrivé si tu n'avais pas été là au bon endroit et au bon moment... merci professeur.

- M'appelle pas comme professeur..

- D'accord, alors merci... Eijiro.

- Inutile de me remercier... Je n'ai fais que ce qui me paraissais juste. Je suis soulagé que tu ailles bien. Me dit il.

Il me fit un grand sourire avant de se relever et de me donner la bouteille d'eau et deux cachets.

- Prend ces médicaments et repose toi. Je vais partir un moment pour aller à la salle. Je  t'ai préparé un truc à manger et les placards sont remplis. Me dit-il en prenant son sac de sport.

Je le regardais alors sortir de la chambre en refermant la porte derrière lui, et quelques secondes plus tard j'entendis une autre porte claquée.
Je suis resté un moment à regarder la porte quand tout à coup mes joues se mirent à chauffer subitement.

Ça fait même pas deux jours que je le connais et il a été l'homme le plus gentil de toute ma putain de vie. Mais c'est quoi son problème? Est ce qu'il fait ça pour que je lui sois redevable? Nooon... il est pas comme les autres hommes avec qui j'ai couché.. à moins que, peut-être que c'est ce qu'il veut me faire croire. Mais il peut toujours se brosser. Il m'a peut-être sauvé la vie ce soir mais qu'il ne s'imagine pas que je vais lui sauter dans les bras et décider de sortir avec lui. Jamais !

Eijiro Kirishima

Katsuki... je crois bien qu'il m'obsède.. et ça c'est vraiment pas une bonne chose.

Cela fait plus d'une demi-heure que je roule. J'ai quitté la ville depuis un bon moment déjà et je me dirige vers un local reculé ou j'entrepose mes affaires.
Je me suis garé et je suis descendu. Ce que j'aime bien avec ces locaux c'est qu'ils sont insonorisés. Aucun bruits ne vient de l'intérieur et on entend rien à l'extérieur une fois entré. C'est l'endroit parfait pour ce que je m'apprête à faire.

J'ouvris la porte du local et entrais à l'intérieur.

- AU SECOURS ! À L'AAAAAIIIIDE !! Hurla Han.

J'ai souris. Comme c'est mignon. Il doit hurler comme ça depuis un moment.
Je me suis approché de l'interphone pour lui parler. Il était de l'autre côté de la pièce et je pouvais le voir à travers une vitre.

- Bonjour Han. J'espère que je ne t'ai pas fait attendre trop longtemps. Lui ai je déclaré en lui souriant.

- Où je suis? Qu'est-ce tu vas me faire ?! Détache moi bordel ! S'est-il exclamé.

J'ouvris la seconde porte et je suis entré. Il était debout, les bras attachés au dessus de sa tête. J'ai posé mon sac sur la table et je me suis approché de lui.

- Hier tu t'es évanouis.. je n'ai pas pu m'amuser correctement. Alors aujourd'hui je vais faire en sorte à ce que tu souffres juste assez mais que tu restes conscient.

- Quoi?! Mais t'es complètement fou ! Laisse moi sortir ! Jte promets que je ferais plus jamais rien !

Je suis retourné vers mon sac et me mis à sortir mes outils : un sectionneur, une scie à métaux, un marteau et des clous, et quelques bandages, car après tout, je ne suis pas un monstre.

- Je vais te laisser sortir... mais je vais faire en sorte que tu respectes cette promesse toute ta vie. Lui ai je répondu en prenant le sectionneur dans ma main.

Je me suis de nouveau approché de lui. Il avait ce regard que j'ai souvent vu au cours de ma vie. Il était effrayé.

- Qu'est ce que tu comptes faire avec ce truc?

- Devinette : Qu'est-ce qui a dix doigts au début et qui n'en aura plus que huit à la fin? Lui ai je demandé en rapprochant le sectionneur d'une de ses mains.

- ...

- ...C'est toi.

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SHLACK !

In Your Arms (a Kiribaku story)Där berättelser lever. Upptäck nu