In Your Arms (a Kiribaku story)

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Eijiro Kirishima

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Deux semaines viennent de s'écouler sans que je n'ai pu avoir la moindre information sur la position du clan et ses intentions envers moi.
J'ai parfois eu l'impression d'être suivi lorsque je marchais dans la rue mais il n'y a jamais eu de réels problèmes après ça.

Nous sommes maintenant en décembre et nous avons droit à une semaine de repos avant de reprendre les cours pour l'année qui arrive. Grâce à ma spécialité mon dernier jour d'enseignement s'est terminé à 15h ce qui me permet de rentrer chez moi plus tôt et de reprendre les investigations.

En me dirigeant vers ma voiture, quelle ne fût ma surprise de croiser Katsuki et ce que je pense être son plan cul du moment. D'après mes recherches il s'agirait de Hiro Agastuka, fils d'un grand businessman. Il étudie la finance pour un jour diriger l'entreprise familial en plus de travailler en tant qu'aide soignant et tout un tas d'autre trucs pour sauver la planète et les gens... BREF.
Katsuki passe la plupart de son temps avec lui. Est ce que c'est parce qu'il l'apprécie ou alors parce que Hiro le suit partout? Je ne sais pas. Mais le fait de les voir tous les deux ensemble m'agace réellement.

Je continuais à marcher et passais juste devant eux. En passant, je n'ai pas pu m'empêcher d'écouter légèrement leur conversation.

- Tu viens chez moi ce soir? On pourrait se mater un film rien que tous les deux. Lui proposa Hiro.

- Je t'ai déjà dit plusieurs fois que toi et moi on se voit juste pour baiser et rien de plus. Alors arrête d'essayer de créer des situations romantiques...

Je suis monté dans ma voiture et roulais en direction de chez moi. Il n'y a pas un jour sans que je ne pense à Katsuki. Le peu de temps qu'on s'est vu a réussi à me faire tomber pour lui. Et je ne dis pas ça simplement parce qu'il ressemble à mon ancien partenaire. Il a réellement des qualités et un état d'esprit que j'apprécie réellement. Il me manque beaucoup. Rien que le fait d'avoir entendu sa voix a réussi à faire battre mon cœur si fort que j'eus l'impression qu'il allait sortir de ma poitrine.

Mais je ne dois pas me laisser distraire. J'ai des choses beaucoup plus importantes à régler et si je ne le fais pas maintenant cela risque d'impacter toutes les personnes un peu trop proches de moi.

Une fois arrivé devant chez moi je me rendis compte immédiatement que quelque chose clochais et je constatais alors que ma porte d'entrée était entrouverte. J'ai alors posé mon sac d'ordinateur en douceur par terre et ouvris lentement la porte. Au moins s'il y a un problème je n'aurais pas mon sac pour m'empêcher de me défendre.
J'entrais lentement dans mon appartement en prenant soin de verrouiller la porte derrière moi et regardais autour de moi avec précaution. Je m'avançais alors vers la cuisine et remarquais qu'un des couteaux de cuisine, le plus gros, n'était plus à sa place. Il y a véritablement quelqu'un chez moi et cette personne n'est certainement pas là pour me demander des œufs ou du beurre.

Alors que je continuais à me déplacer avec précautions en direction du salon, je vis un ombre se déplacer du coin de l'œil et foncer sur moi. Alors sans plus attendre je l'ai esquivé et lui attrapais le bras pour lui faire lâcher l'arme avant de le mettre au sol, récupérer l'arme et le placer sous sa gorge. Il s'agissait d'un homme un peu plus petit que moi en taille, le crâne rasé avec un tatouage de serpent sur sa nuque. Je regardais alors ses ongles de mains et vit qu'ils étaient peints en mauve... si c'est ce que je pense, alors ça voudrait dire que..

- Tes réflexes n'ont pas diminué avec le temps mon garçon... dit alors une voix en provenance du couloir menant à la salle de bain.

Je levais alors les yeux pour le regarder. Il était là... devant mes yeux. Le batard qui a ordonné à ses hommes de tuer l'homme de ma vie: Tenko Shimura, le chef du clan.

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Cela doit faire 2 minutes que nous nous regardons sans émettre un son. La situation pourrait être qualifier de gênante mais c'est sans compter l'immense rage qui me submerge d'être face à celui qui a commandité le meurtre de mon partenaire mélangé à la peur maladive de cet odieux personnage qui, dès le moment où je tenterais de l'attaquer serait capable de m'immobiliser en moins de temps qu'il ne m'a fallu pour immobiliser celui qui se tient en dessous de moi.

Tenko Shimura, cet homme est également surnommé le barbare du Kansai qui n'hésite pas une seconde à tuer quiconque lui barre la route. Il est notamment connu pour avoir à l'âge de 10 ans tuer toute sa famille, ses parents, sa sœur, ses grands parents et ses oncles et tantes. Tous jusqu'au dernier par pur plaisir. Cet homme est un démon, un monstre à l'état pur.

- Ça faisait longtemps gamin... a-t-il sorti en se dirigeant vers le salon.

Il vint s'asseoir sur le canapé et croisa ses jambes avant de me regarder droit dans les yeux. Un frisson de terreur parcouru l'entièreté de mon corps.

- Viens t'asseoir. On doit parler.

Je n'arrive même pas à parler. Cet homme, de part sa prestance et son aura est si effrayant que même l'animal le plus féroce s'en irait en courant face à lui.
Je me suis levé et allais m'assoir sur l'autre fauteuil.

- Après toutes ces années... j'ai finalement réussi par te retrouver... mais tu savais que nous étions arrivé en ville. Pourquoi n'es-tu pas parti? Peut-être voulais-tu qu'on te retrouve pour que tu puisses chercher des réponses à toutes les questions qui trottes dans ta tête... « Pourquoi suis-je ici? » ; « Pourquoi n'arrêtent ils pas de me traquer? » ; « Pourquoi ai-je fais tuer Iso ? »

À l'entente de son nom je me suis levé et je l'ai soudainement attrapé par le col de sa chemise. Cette action m'aurait directement mené à l'abattoir mais pour je ne sais quelle raison il ne fit rien et continuait de me regarder dans les yeux.

- Espèce d'enfoiré ne prononce plus JAMAIS son nom ! Me suis je exclamé.

Il était totalement impassible face à mes menaces. Comme si ce que je lui disais n'avait aucune importance pour lui.

- Je peux répondre aux deux premières questions sans problèmes... mais la dernière sera plus compliqué.. et je sais qui pourra te répondre.

Je continuais de le tenir par le col alors que j'entendais des pas en provenance du couloir. Ils ont tous un problème avec les entrées dramatiques où c'est comment ?
La personne finit par apparaître et quand je le reconnus je relâchais la veste de mon ancien boss et restais figer comme de la glace.

- ... I-... Iso..?

Il me regardait, le même regard qu'il avait durant toutes ses années passés ensemble, et il me sourit.

- Bonsoir... Eijiro.

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