Don't you Like me ? [FR]

[Le pianiste] Les fantômes n'ont pas besoin que les portes soient ouvertes, ah!

Les yeux de Ji Xuan étaient très sombres, si sombres et mortels qu'ils semblaient avoir été repeints, mais maintenant les larmes coulant de ses yeux semblaient avoir dissous une partie de cette obscurité. Son regard devenait de plus en plus clair, ses souvenirs réveillés par la mélodie sentimentale et l'avant lentement I'âme ensanglantée qui avait été emprisonnée par la haine.

Il se sortit des profondeurs obscures d'une.souffrance infinie. Les souvenirs du passé qui avaient été ensevelis dans le chaos bondirent maintenant par-dessus le fleuve tumultueux de plusieurs décennies et coururent vers lui.

« Jingyun. Jingyun ? » ji Xuan semblait se réveiller d'un rêve et fit un pas instable vers Lin Feiran.

Gu Kaifeng, le démon protecteur de sa femme, se plaça immédiatement entre Ji Xuan et Lin Feiran.

"Je ne suis pas lui." Un peu nerveusement, Lin Feiran mit ses mains autour de la taille de Gu Kaifeng, puis sortit sa tête derrière Gu Kaifeng pour que Ji Xuan puisse le regarder.

En effet, lorsque le regard de Ji Xuan se posa sur le visage de Lin Feiran, il montra une expression de forte déception.

Lin Feiran dit immédiatement : "Pouvez-vous m'entendre maintenant ? Dois-je vous emmener trouver He Jingyun ?"

Ji Xuan hocha d'abord la tête avec raideur pour indiquer qu'il pouvait comprendre. Lorsqu'il entendit la ligne suivante, il montra un sourire qui ne pouvait être décrit que comme terrifiant et siffla : "Vous m'emmènerez à... Où est Jingyun ? Qui es-"

Ses regrets semblaient avoir été partiellement dissipés, mais cela ne suffisait visiblement pas. Ji Xuan avait seulement retrouvé ses facultés, mais la blessure sur son cou et l'expression de mort sur son visage n'avaient pas changé.

" Nous avons les Yeux du Yin-Yang et sommes tombés sur He Jingyun. Il vous cherche aussi", expliqua sommairement Lin Feiran. "Il possédait un piano et ne peut plus se déplacer. Il n'est pas très loin d'ici. Mais... Pouvez-vous quitter cette maison ?"

Ji Xuan dit avec confusion, "Emmenez-moi là-bas... Pourquoi je ne pourrais pas quitter cette maison ?"

Depuis qu'il avait repris ses esprits, il n'avait pas encore essayé de quitter la maison, donc bien sûr il ne savait pas que les esprits seraient emprisonnés par leurs regrets.

"Venez avec nous. Nous allons y aller",

Il pensait que Ji Xuan serait probablement capable de s'en sortir. En se basant sur les indices qu'il avait déjà trouvés, Lin Feiran devina que la mort des autres fantômes du manoir Ji était probablement liée à Ji Xuan. Son amant était mort dans la honte et il avait été contraint au mariage par sa famille; Le chagrin, la haine et le désespoir que Ji Xuan avant dû ressentir lorsqu'il s'est suicidé étaient inimaginables. Mais lorsqu'il s'était suicidé, il ne savait probablement pas que les gens pouvaient se transformer en fantômes après leur mort, et il ne savait pas que l'esprit de He Jingyun serait resté dans le monde des humains. Donc le plus grand regret de Ji Xuan n'était probablement pas la perte de quelqu'un, mais la haine... Et au cours de ces dernières décennies, Ji Xuan aurait dû être enfermé dans le manoir Ji par la haine. Une fois qu'il aurait mis de côté sa haine, ses regrets restants seraient probablement centrés sur He Jingyun.

Lin Feiran se leva et marcha devant, Gu Kaifeng derrière lui et Ji Xuan juste derrière. Lorsque Ji Xuan apprit qu'ils allaient voir He Jingyun, tout son esprit semblait être occupé par cette affaire et il ne dit rien de plus. Lin Feiran était anxieux alors il marchait vite. Ji Xuan le suivit rapidement et leva parfois la main pour garder la tête droite.

Après tout, son cou ne semblait plus aussi fiable...

Les deuX personnes vivantes et un fantôme remontèrent du sous-sol au premier étage. Peut-être par peur de Ji Xuan, tout le premier étage était vide de fantômes à part Ji Xuan. Un serviteur flânait près de la porte de la chambre des domestiques, mais au moment où il vit Ji Xuan, il ressemblait à une personne vivante qui avait vu un fantôme. Il cria, puis rampa jusqu'au coin comme s'il avait mouillé son pantalon, s'agenouilla par terre et continua à se prosterner et à demander grâce. "Jeune maître aîné, j'avais tort ! J'ai eu tort ! Ne me faites pas de mal, jeune maître aîné !"