Noël chez American Rock 🌶️🌶️🌶️ (Nate)

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NATHANAËL:

A la maison, je la regarde prendre soins d'elle. Elle me lance des petits regards furtifs, elle cherche mon attention. Je suis un homme, il ne m'en faut pas beaucoup pour m'enflammer, mais à chaque fois que je m'approche d'elle, elle esquive mon contacte avec son sourire malicieux. Elle va me faire perdre la tête toute la soirée, je le sens. Elle aime ce rôle de séductrice et elle sait très bien comment me donner envie d'elle.

Je m'habille.

- Mon cœur, peux-tu m'aider à accrocher mes boutons de manchettes ?

Je fais cela seul depuis de nombreuses années, mais je veux qu'elle s'approche de moi. Rompre cette distance qu'elle impose.

- J'arrive.

Elle arrive dans la chambre, avec son visage de poupée, parfaitement maquillée. Ses cheveux sont somptueux, elle ne doit jamais les couper, j'aime sa longueur, la densité et surtout l'odeur qu'ils ont. Vêtue de son déshabillé en soie rouge, je peux voir ses tétons pointés à travers le tissu délicat

- Tu n'es pas encore habillée ?
- Tu sais que je suis très maladroite, je vais m'habiller à la dernière minute.
- Tu portes quelque chose là-dessous ?

Elle relève la tête pour me fixer de ses yeux vert/or.

- D'après toi Nate, est ce que je porte quelque chose dessous ?

Du bout du doigt, je la caresse de son cou, pour descendre vers ses seins, dans l'espoir d'apercevoir un peu plus de peau, elle m'attrape la main.

- Pas maintenant Nate.
- Quand alors ?
- Lorsque le moment opportun se présentera.
- Il vient de se présenter. Nous avons 15 minutes devant nous. Vite fais, ça passe bien aussi.

Divy sait me mener en bateau, elle tourne le dos et se dirige vers la porte de la chambre. Au moment où elle passe le seuil, elle fait volontairement tomber son déshabillé en soie, le délicat tissu glisse sur sa peau comme le souffle printanier. Je découvre son corps entièrement nu se déhancher et s'éloigner de moi.
Putain je bande à la vue de ses fesses, et je m'imagine déjà m'accrocher à ses hanches.

Je m'adresse à moi-même :
- Nate reprend tes esprits. Calme-toi, calme-toi. Ne la laisse pas gagner alors que la soirée n'a même pas encore commencé.

J'ai les cheveux encore mouillé, je passe une pointe de gel pour qu'ils gardent cet effet humide. Creed, mon inséparable et ma Rolex Daytona en acier, je chausse mes chaussures Valentino et met ma veste. Prêt pour la soirée !

- Divy, on doit y aller, es-tu prête ?
- Oui, je suis prête.

Je sors de ma chambre pour faire face à un ange vêtu de blanc. Non pas un ange mignon, plutôt un ange bombe atomique.
Elle porte cet ensemble qui lui va plus qu'à la perfection, comme s'il a été créer pour elle. Son pantalon allonge d'avantage ses jambes, ses courbes sont mises en valeur, le haut de son tailleur laisse apparaitre sa peau nue, ce décolleté, la naissance de ses seins, j'ai envie d'y glisser une main. Perchée sur ses escarpins argenté Prada, le diable en personne se donnerait à elle.

- Mais de quel monde tu sors exactement ? Et comment j'ai fait pour tomber sur toi ?
- Nate...
- Divy, si on fait ça maintenant tout de suite, nous ne serons pas en retard, promis.

Son sourire veut dire « Tu peux toujours courir ».

Nous sommes arrivés les premiers. Je prends plaisir à la regarder déambuler et contrôler que tout soit en place. La légèreté du tissu de son ensemble laisse transparaitre le mouvement de ses fesses lorsqu'elle marche avec ses talons aiguilles. D'ailleurs comment fait-elle pour tenir debout là-dessus ?
Adossé à un pilier, verre de scotch à la main, je la regarde s'affairer.
Je vois John arriver et me faire signe pour une conversation privée. Je fais signe à Ivan de garder un œil sur Divy. Si sa mère se présente spontanément, je ne veux pas qu'elle puisse l'atteindre, pas avant que je lui ai parlé et que je sache ce qu'elle veut exactement.

- Divy, je monte 10 minutes dans mon bureau, je reviens.
- Tout va bien ?
- Oui très bien. Je dois mettre au claire quelque info pour la soirée avec John.
- D'accord, à tout de suite.

Nous nous installons dans mon bureau. Cette fois, je m'assure que la porte soit bien fermée.

- Tu as trouvé quelque chose ?
- Le dossier est lourd patron, ça va être compliqué.
- Que veut-elle ?
- Tout est là-dedans.
Il me tend un dossier.
- Bien. Est-ce que les hommes savent à quoi elle ressemble ?
- Je les ai réuni et leur ai montré une photo.
- Divy ne doit rien savoir pour le moment. Puis-je faire confiance à tes hommes ?
- Evidement !

John sort du bureau, alors que j'allais ouvrir le dossier, Divy m'appelle sur mon portable.

- Tes convives arrivent Nate...
- J'arrive tout de suite.

Avant de descendre, je dépose le dossier dans mon coffre-fort.

Je rejoins mon ange dans ce somptueux hall. Le travail qu'elle a fourni en trois semaines est impressionnant. Les idées apportées, les attentions et cadeaux, l'aboutissement de tout cela, elle a mis le paquet. Tout est blanc et argenté, le champagne coule à flot, le sapin majestueux appelle à être admiré. Et Divy est la cerise sur le gâteau. Elle est le centre d'intérêt de cette soirée. Les gens viennent la saluer, certains la prennent dans leur bras. Elle fait mine d'accepter les accolades, mais je sais qu'elle déteste cela.
Les compliments pleuvent, non pas sur la réussite de cette soirée, mais sur la beauté qui se trouve à mes côtés.

Je prends Divy par la main et fait le tour de mes, pardon, de nos invités. C'est à mon tour de me montrer avec elle, d'officialiser le « nous ». Même si tout le monde la connait déjà, ils ne nous connaissent pas main dans la main.

J'entends les chuchotements :
- Elle est tellement sympa, et elle a plein d'humour
- Ah oui, elle est vraiment belle
- C'est elle qui l'a adouci
- Regarde comme ils sont heureux
- J'aimerai bien savoir comment ils se sont rencontrés

Mais aussi une phrase qui me fis sourire :

- Tu crois qu'il va l'épouser ?

Je me retourne instinctivement pour voir qui a prononcé ces mots. Je vois Alexandra, notre réceptionniste en compagnie de Rachel. Elles se figent en me voyant les observer, comprenant que je les ai entendu. Pour donner réponse à leur question, je leur souris et ajoute un clin d'œil. Elles écarquillent les yeux tout en se donnant des coups de coudes. Non pas que je projette cela dans l'immédiat, mais c'est évident que c'est avec Divy que je veux être pour toujours.

J'observe du mouvement à l'extérieur. Je détourne l'attention de Divy, afin qu'elle soit dos à la situation, John marche très rapidement et sort devant le bâtiment. Je ne peux voir ce qui se passe, d'autre vont gérer cela, ma place est avec mes convives.
Divy m'explique qu'il est temps de tirer au sort le ou la gagnant(e) du souhait à exhausser, de ce fait, je monte sur la petite estrade aménagée à côté du sapin.

- Mesdames et Messieurs, je vous demande votre attention s'il vous plait, promis je ne serais pas long.
Divy, pourrais-tu me rejoindre s'il te plait.
Timidement elle vient à mes côtés.
C'est important que Divy soit à mes côtés, on ne va pas se le cacher, vous savez tous très bien que cette soirée est entièrement son idée, et que c'est elle qui l'a organisé. Même si elle va prétendre le contraire... Je pense que j'ai une chance inconsidérable de l'avoir dans ma vie, et le fait qu'elle se soit autant investi pour vous faire plaisir, ne fais que prouver à quel point elle est extraordinaire.
Mademoiselle Rive, vous avez aussi beaucoup contribuer à la réussite de cette soirée, et cela en plus de vos tâches professionnelle. Merci infiniment.
(Rachel Rive est aussi rouge qu'une tomate.)
Mesdames, merci pour tous ce que vous avez fait. Je pense qu'on peut se le dire, la soirée est un succès.
Merci également à vous tous pour ce beau moment de partage ce matin, et d'être là encore ce soir. Aujourd'hui, je me sens fier et heureux, car j'ai ici en face de moi les personnes que j'ai choisies pour aller dans la direction d'un bel avenir professionnel. Nous avons passé une année compliquée, et a aucun moment je n'ai douté de vos capacités, nous clôturons cette année en beauté.

Divy, Rachel, nous n'allons pas tirer au sort de gagnant ce soir. Je vous prierai d'amener cette boite dans mon bureau et tous les souhaits seront étudiés et exaucez dans la mesure du possible.

Vraiment merci à tous pour tout ce que vous faites pour cette entreprise, je suis fière de vous. Je vous souhaite à toutes et à tous un merveilleux Noël. Profitez de la fin de cette soirée. Santé !

Un toner d'applaudissement retenti dans le hall. Divy se tourne vers moi et dépose ses délicats bras autour de ma nuque, j'enlace son magnifique corps pour l'embrasser passionnément. En l'étreignant, je croise le regard de sa mère. Elle est donc bien là, mêlée à la foule. Un échange de regard avec John et il comprend. Je chuchote à Divy de me suivre dans mon bureau, je n'accepte pas que sa mère lui parle avant que je ne sache ce qu'elle lui veut.

Je me sens tendu, est-ce que je fais le bon choix en laissant Divy dans l'ignorance. Pourquoi insiste-elle autant pour la voir ?

Dans l'ascenseur :

- Tout va bien Nate ?
- Très bien, pourquoi ?
- Tu as la mâchoire serrée, je te sens tendu.
- Tout va très bien. Cette semaine était chargée et la fatigue commence à se faire ressentir. Ta soirée t'a-t-elle plu ?
- Oui, et merci pour toutes ces belles paroles, ça me touche énormément.

Je la prends dans mes bras alors que les portes de l'ascenseur s'ouvrent au 28ème étage. Je la soulève et jette par-dessus mon épaule pour la porter jusqu'à mon bureau, non sans lui donner une claque sur ses fesses. Divy se débat en riant très fort. Je sens ses petits poings me frapper dans le dos, c'est comme être effleuré par un papillon.
Je la balance sur le sofa présent dans mon bureau, alors qu'elle arrange ses cheveux, je jette un coup d'œil à mon bureau pour vérifier que rien ne soit tombé du dossier que j'ai déposé dans mon coffre-fort.

- Que fait-on dans ton bureau alors que la fête n'est pas terminée ?
- J'ai besoin d'être un peu au calme.
- Qu'as-tu en tête Nate ?
- J'ai pensé à une reprise de hier soir.
- Rien que ça... ?

En la prenant par la main, je l'emmène face de la bai vitrée et me positionne derrière elle.

- La vue est époustouflante, c'est encore plus beau de nuit, avec toutes ces lumières.
- Honnêtement, je ne regarde que très rarement par cette vitre.

Me pressant contre son dos, je déboutonne son blazer sous lequel elle ne porte rien. Je glisse ma main pour effleurer ses seins nus, je peux la voir dans le reflet de la baie virée, Divy garde les yeux fermés et sous ma paume je ressens ses frissons. Je dépose un doux baiser dans son cou, la caressant ainsi dévêtue, je sens ses fesses se presser contre moi, je fais glisser son blaser de ses épaules pour révéler son magnifique buste.

On toqua à la porte.

- (John) Patron, vous êtes là ?
- Divy j'en ai pour 5 minutes. Pardonne-moi.

Je l'entends soupirer

- John attendez-moi dans la salle de conférence, j'arrive.

- Et toi ne te rhabille surtout pas, je reviens !


John m'attende dans la salle de conférence.

- Que s'est-il passé ? Est-elle partie ?
- Les hommes l'ont escorté. Mais je ne peux vous garantir qu'elle ne revienne pas.
- Ce soir nous rentrerons chez moi, je veux une surveillance de la maison, mais à distance. Je ne veux pas que Divy vous voit. Faites-vous invisibles.
- Très bien. Monsieur, avez-vous pris connaissance des documents que je vous ai fourni ?
- Pas encore. Je ne veux pas en parler maintenant, je regarderais cela au calme lorsque Divy ne sera pas dans les parages.
- Oui Monsieur.
- Avez-vous autre chose à voir avec moi ?
- Non.
- Très bien. Redescendez et ne laissez plus personne monter à l'étage.
- Oui Patron.

J'attends que la porte de l'ascenseur se referme derrière John.
En revenant, j'entends une douce musique. J'ouvre la porte et découvre Divy entièrement nue, allongée sur mon bureau en acajou verni, les cheveux éparpillés et la tête tournée vers la vitre où l'on peut apercevoir la neige commencer à tomber.
Je m'avance dans sa direction, tout en enlevant ma veste de smoking Valentino. Je déboutonne ma chemise pour la retirer. Ce corps m'attire comme un aimant, nous ne parlons pas, nos échanges de regards remplis de désirs s'en charge pour nous. J'embrasse et caresse son corps entier ainsi exposé, elle a un goût de fraise épicée. Je lui mordille les seins, un peu plus fort que d'habitude, mais suffisamment maîtrisé pour que la douleur reste un plaisir. Je l'observe tel un plat à déguster, elle se hisse jusqu'au bout du bureau pour faire retomber sa tête en arrière.

- Nate j'aimerai te goûter. Profondément...

Oh, putain, quel homme ne banderait pas en entendant ces paroles ! Je m'avance vers elle, entièrement nu, dépose ma grosse bite contre ses lèvres naturellement charnues, elle me lèche le bout pour bien l'humidifier, puis laisse tomber sa tête d'avantage vers l'arrière tout en guidant ma bite jusqu'au plus profond de sa gorge, avec tellement de douceur, la sensation est mirifique. J'ai envie de lui défoncer la bouche, cette gorge profonde est un ravissement pur. Elle me suce ainsi un long moment, je dois me concentrer et me contenir comme jamais pour ne pas exploser tout de suite. Je me retire pour me calmer et l'aide à remonter sa tête. Je me penche au-dessus de Divy et colle mes lèvres sur son clito, le suçant puis passant ma langue dessus pour apaiser la pression. Au moment où je vois son dos se cambrer, j'appuie avec ma langue sur son point sensible pour maintenir la pression tout en faisant des mouvements à peine perceptibles. Elle lâche un cri de plaisir, son corps convulsant sous moi, je ne me lasserais jamais d'entendre ce son de plaisir.
Divy se redresse en me prenant la main pour m'attirer face à la vitre. Ses mains appuyées contre la paroi, dans une position très suggestive, elle me fait comprendre ce qu'elle désir. Je frotte mon gland contre sa chatte humide qui glisse instantanément en elle. La baiser ainsi par derrière, face à la ville entière, voyant les voitures et les gens s'animer en contre bas me donne une impression de pouvoir ultime. Nous sommes là comme deux bêtes à s'acharner dans un combat passionnel, alors que personne ne se doute de ce qui se passe quelques étages plus haut. Je l'empoigne par les cheveux et la plaque entièrement contre la vitre, je me sens gonfler en elle, l'orgasme est si violent que je tiens à peine debout.

- Divy qu'as-tu sur la nuque ?
- Quoi ? oh non, rien du tout.
Elle me fuit en s'éloigant
- Si, viens, relève tes cheveux.
- Non Nate pas maintenant.
- Divy, viens là, c'est quoi ?
- Ce n'était pas censé se passer ainsi. C'est ton cadeau de Noël.
- Mon cadeau de Noël se trouve sous tes cheveux ?

Elle s'approche de moi, relève ses boucles et les met sur le côté. Je vois sur sa nuque, à la naissance de ses cheveux un petit pensement transparent. En y regardant de plus prêt j'y vois un tatouage fraichement fait, une petite lettre N avec une calligraphie très masculine. Je reste sans voix.

- Divy, tu t'es fait tatouer ?
- Oui
- Tu es consciente que c'est gravé pour la vie ?
- C'est le but d'un tatouage Nate...
- Pour la vie Divy ?
- Je crois que je t'aime !

Je la retourne pour la regarder droit dans les yeux.

- Tu es consciente que tu as gravé ma lettre sur ta peau ? 
- Oui...
- Tourne-toi encore une fois.

Plus je regarde le tatouage, plus il me plait. 

- C'est un cadeau plein de sens.
- Tu aimes ?
- J'adore !

Comme prévu, John nous ramène à la maison. Il est près de deux heure du matin et quasiment pas de circulation. Je sais que tant que Divy est chez moi, je peux éviter qu'elle croise sa mère. Nous sommes en lisière de bois, à l'écart des regards, une seule route mène à la maison et c'est un cul-de-sac. Les hommes seront postés plus loin.

J'ai attendu que Divy s'endorme, puis me suis levé discrètement pour prendre connaissance du dossier fourni par John, impatient de savoir ce qui pousse sa mère à être si invasive et insistante après 12 ans d'absences.

Je me pose dans mon bureau et ouvre les documents :
Une photo de sa mère, de son époux et de leurs fille. Cette jeune fille n'a aucune ressemblance avec Divy. Cependant, Aude Collins et Divy ont exactement les mêmes traits.
Leur adresse, quartier résidentiel dans une banlieue de Seattle, photo de leur maison.
Je mets cela de côté. Mes yeux s'attardent sur des documents bien plus parlant. C'est donc cela ! Comment peut-elle mêler Divy à tout cela. C'est inconvenant, inadmissible ! Il doit y avoir un autre moyen, ce n'est pas possible, je suis conscient de ce que ça implique, je ne veux pas de ça pour ma moitié.

Plongée dans son regard Where stories live. Discover now