Newt x Tp

Chapitre 4 ✨

Thomas et moi échangeâmes un regard complice, chargé de souvenirs silencieux.
Tous ces coups foireux, ces farces, ces fuites, ces moments où l'on avait agi en parfaite synchronisation... Tout nous revint en un éclair. C'était ça, notre truc à nous : cette complicité hors du commun, presque instinctive.

Minho, souriant avec inquiètude : J'ai peur maintenant...
Chuck, en fronçant les sourcils, curieux : Mais du coup, Thomas, c'est quoi le point faible de Tp ?
Thomas, avec un sourire espiègle : Oh, c'est très simple...
Moi, paniquée : Thomas ! T'a pas le droit ! T'avais promis !

Je fis aussitôt demi-tour pour m'éloigner, mais je me retrouvai nez à nez avec... un torse.
Je relevai la tête d'un coup et croisai les yeux brillants de malice de Newt.

Newt, avec un sourire en coin : J'ai envie de connaître ton point faible, si jamais tu viens à trop me faire chier...

Je restai figée une seconde, partagée entre gêne et amusement, avant de sentir une présence derrière moi. Thomas venait de se glisser dans mon dos, passant ses bras autour de mon cou comme un serpent trop affectueux.

Moi, suppliante : Thomas... tu sais que je t'adore, hein ?
Thomas, amusée : Ca change rien, p'tit monstre. 

Je sentis les deux doigts de Thomas s'enfoncer légèrement dans mes côtes... et, malgré moi, un petit couinement m'échappa. Un bruit aigu, ridicule, proche d'un cri de souris. ( ceci est un fait personnel mdrrr)

Moi, rouge de honte : Connard...

Chuck, Newt et Minho me regardèrent, les yeux grands ouverts, totalement choqués pendant une seconde.
Puis, sans prévenir, ils explosèrent de rire.

Minho, en se tenant les côtes : Oh mon Dieu... c'est trop mignon !
Newt, faisant un check à Thomas : Merci pour l'info, mec.
Thomas, avec un clin d'oeil : Ca fait plaisir, mon pote
Moi, faussement outrée : Bande de tocard !
Minho, mort de rire : Elle apprend vite !
Chuck, curieux : Du coup, tu pars sur Sarcleuse ?
Moi, calmement : Si ça dérange pas Newt, oui
Newt, surpris : Pourquoi ça me dérangerait ?

J'haussai simplement les épaules, un peu gênée par son regard posé sur moi.

Alby, en arrivant, amusé : Tu hoches souvent des épaules, toi. 
Moi, détachée : C'est vrai... tu n'aurais pas vu Teresa ?
Newt, en fronçant les sourcils, méfiant : Pourquoi ?

Je ne pris même pas la peine de répondre.
Je me levai brusquement, déterminée.

Thomas, tendu : POURQUOI TU LA CHERCHES ? TP, REPOND PUTAIN !!!!

Mais je ne dis rien. Je n'avais pas besoin de me justifier.
Je me contentai de tourner les talons et de me diriger droit vers Gally, le regard fixé, les poings serrés.

Moi, calme : Gally ?
Gally, en se retournant vers moi avec lassitude : Qu'est-ce que tu veux encore?
Moi, sérieuse : Tu n'aurais pas vu Teresa ?
Gally, en rigolant : Pourquoi tu la cherches ? Je croyais que t'étais pas dans son camp...
Moi, fermement : C'est vrai. Mais au final, on est tous dans la même merde, non ? Être ici, c'est déjà un combat. Je te demande juste : tu sais où elle est ou pas ? Un simple oui ou non suffit.
Gally, en souriant : T'es la première à me parler comme ça. Personne me parle avec ce genre de respect. Alors ouais, elle est partie dans les bois, y a pas longtemps.
Moi, sincèrement : Merci

Je commençai à m'éloigner quand j'entendis Gally hurler

Gally, avec défi : JE TIENS À METTRE EN GARDE TOUS LES BLOCARDS DE TP, PARCE QUE C'EST LA SEULE À M'AVOIR TRAITÉ DE CON ET À RÉUSSIR À ME CONVAINCRE DE LUI DONNER UNE RÉPONSE À SA QUESTION !!!

Je me retournai vers lui, et on se lança un clin d'œil complice.
Puis, sans attendre, je passai devant les garçons.

Minho, impressionné : Eh bah, chapeau
Moi, simplement : C'est juste un gars comme les autres
Chuck, pressé : Tu sais où est Teresa ?
Moi, calmement : Dans la forêt
Alby, soupçonneux : Tu sais où c'est ?
Moi, en souriant à Newt : Oui ! J'ai eu un super guide!

J'entendis Newt rigoler doucement derrière moi, un son rassurant qui me fit sourire. Sans un mot, je partis à la recherche de Teresa.
Après cinq minutes de marche, je tombai sur un étang calme et paisible. Je savais que Teresa aimait venir ici, que c'était son refuge.
Je m'approchai doucement, et bientôt, des sanglots étouffés me parvinrent.

Là, contre un arbre, je la vis : recroquevillée, les genoux serrés contre sa poitrine, la tête enfouie dans ses bras tremblants.

Je m'assis à côté d'elle sans un bruit, et la pris dans mes bras. Elle pleura en silence, ses sanglots se faisant plus légers sous la chaleur de mon étreinte.

Un craquement de branche se fit entendre derrière nous. Je compris que les garçons — Thomas, Newt, Minho, Chuck, Alby et Gally — étaient arrivés.

Teresa, en pleurant : Je suis perdue...
Moi, d'une voix douce : Pourquoi ?
Teresa, sanglotant de plus belle : J'ai réfléchi à ce que Thomas et toi m'avez dit et... rahhhh, j'en sais rien !

Elle éclata en sanglots, la douleur et le doute la submergeant.

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