𝐔𝐥𝐭𝐢𝐦𝐚 𝐄𝐬𝐩𝐞𝐫𝐚𝐧𝐳𝐚- 𝐅𝐞𝐫𝐫𝐚𝐧 𝐓𝐨𝐫𝐫𝐞𝐬

ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ 27

📅 dimanche 04 juin

- 𝐄𝐥𝐥𝐚 -

Je venais de donner tous les arguments possibles et inimaginables à mon père. J'ai du faire un monologue pendant au moins dix minutes et je reconnais que c'est long, surtout dans une situation pareille. Alors que j'ai terminé, j'attend une réponse de mon père, de préférence positive, mais là actuellement, j'attend seulement qu'il ouvre le bouche, qu'il dise quelque chose.

- Tres bien, demande lui de venir ! finit-il par dire.

- Comment ca ? ici ?

- Oui.

J'acquiesçais et appelais Ferran. Par chance, il répondait. Il me demandait directement des nouvelles mais je m'empressais de lui dire qu'il devait rapidement venir chez moi. Lui aussi visiblement surpris acceptait et se mettait déjà en route.

- Il arrive... dis-je en reposant mon téléphone sur la table.

- Je préfère te le dire avant qu'il n'arrive. Si il ose te faire du mal, je m'en occupe personnellement. Si t'es affichée dans les médias, c'est ton problème Ella, mais ne viens pas me demander de l'aide, tu es prévenue, tu sais à quoi tu t'exposes en sortant avec une personne connue. Enfin, je veux, et j'ordonne, que vous fassiez la différence entre votre relation privée et sa notoriété ainsi que le foot, ne mélangez pas tout !

- Attend ! ça veut dire que... que t'acceptes ? demandé-je toute excitée.

- Je vais lui en toucher deux mots d'abord, mais je vois bien que c'est sincère entre vous, et Manon m'a parlé, tu pourras la remercier.

- Oh... je savais pas ça...

- T'étais dans le coma...

- Tout s'explique.

- Je veux que tu sois heureuse Ella, mais je ne veux pas que tu m'en veuilles d'avoir réagis comme ça... je sais pas vraiment si c'est la meilleure décision que je prends pour vous, mais j'espère au moins que tu seras épanouie avec lui...

- Papa... jtaime tellement ! dis-je en me levant pour le prendre dans mes bras.

Il rigolait et nous abordions un peu le sujet. Je lui donnais mon point de vu et faisait l'éloge de Ferran, même si je savais qu'il le connaissait et qu'il l'appréciait bien. Je crois juste qu'il n'est pas prêt d'avoir un de ses joueurs comme gendre, et c'est une drôle de situation.

Quelques minutes après, la sonnerie de la maison retentissait et on savait exactement qui c'était. J'allais donc ouvrir, tout sourire.

- Wow, ce sourire est significatif d'une bonne nouvelle ? demande Ferran.

- Je crois que oui, mon père veut te parler, ça va aller !

- D'un coup j'ai peur de lui...

Je rigolais et laissais Ferran me suivre jusqu'en extérieur. Je pensais que mon père le prendrait à part pour discuter, mais nous sommes apparement tous conviés à cette conversation. Ça va être sympa... je le sens.

Après que les deux hommes de ma vie se soient dis bonjour, Ferran et moi nous installions l'un à côté de l'autre, face à mon père. Ce dernier avait repris un air strict et sévère, qui disons le, ne lui allait pas.

- Comment tu vas Ferran ? demande mon père.

- Bien, très bien. Et toi ?

- Ca va, merci.