ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ 20

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📆 Jeudi 01 juin

- 𝐄𝐥𝐥𝐚 -

L'état dans lequel je suis n'est peut être pas le plus beau à voir, mais lorsqu'elle j'ai ouvert les yeux, j'ai mis du temps à comprendre ce qu'il m'arrivait. C'est l'infirmière qui m'a expliqué que j'étais à l'hôpital, après avoir été dans un petit coma, à la suite d'une piqûre au GHB. Et à ses derniers mots, j'ai compris. Je me suis rappelé de cette soirée au stade, et ce moment où mon âme a quitté mon corps. Par chance, je suis toujours là, à l'hôpital, et apparemment en bonne forme.

Je n'avais jusque là aucune idée du jour que l'on était, ni même des derniers événements passés mais c'est en apprenant que mon coma a duré quelques heures a peine que je réalise que je m'en suis plutôt bien sortie.

Après que le médecin soit passé me voir pour m'informer des dernières nouvelles quant à ma santé, j'ai demandé à l'une des infirmières de faire rentrer Ferran. Il est la première personne à laquelle j'ai pensé en me réveillant, et j'ai besoin de le voir, de lui parler, et de le toucher.

Quelques minutes après, je le vois entrer. Il est bien là, à quatre heure du matin, encore réveillé et dans ma chambre. Encore émue par les derniers événements, je me mis à pleurer. Sa présence me faisait déjà un bien fou, et lorsqu'il accourait pour me prendre dans ses bras, je serrai les miens très fort autour de son corps.

- Ella putain... tu m'as fait tellement peur ! dit-il dans le creux de mon cou.

- Je suis désolé Ferran... vraiment.

- C'est pas ta faute, t'as bien fait de m'envoyer un message.

- Mon père est là aussi ?

- Oui, il attend dans le couloir...

- Je vais pas le faire patienter trop longtemps non plus, mais je voulais te voir d'abord...

Ferran souriait et ça m'avait manqué. Je tenais son visage entre mes mains pour garder une certaine proximité, puis, je rapprochais son visage du mien et venais déposer mes lèvres sur les siennes. Sans surprise, il approfondissait et rendait le baiser plus long et langoureux. Voilà un baiser des retrouvailles que j'aime.

Un raclement de gorge nous fait revenir à la réalité, mais lorsque nous arrêtons ce baiser et que nous tournons la tête vers la porte d'entrée, c'est mon père qui se tient la, devant nous, le regard un peu noir.

- Papa... c'est pas ce que tu crois... on est pas ensemble... dis-je paniquée.

- Ella c'est pas le moment, on en reparlera plus tard. Comment tu vas toi ? qu'est ce qu'ils t'ont dis les médecins ?

- Ca va... enfin je crois... je suis un peu dans les vapes là...

Il est vrai que j'étais encore ailleurs mais c'était un état appréciable. J'avais mon père à ma droite, qui me soutenait autant que possible et qui était prêt à faire le nécessaire pour que j'aille mieux, et à ma gauche, j'avais Ferran, sa main dans la mienne, et qui est resté éveillé toute la nuit pour attendre mon réveil.

- Ella, ta mère va passer dans la journée, m'indique mon père. J'attendais que tu te réveilles mais je dois assurer l'entraînement tout à l'heure. Je vais donc rentrer me reposer. Si tu as le moindre problème Ella, peu importe de quoi il s'agit, tu m'appelles ok ?

- Oui papa...

- Ferran reste ici, profites en que quand tu seras sortie de là on reparlera de tout ça !

𝐔𝐥𝐭𝐢𝐦𝐚 𝐄𝐬𝐩𝐞𝐫𝐚𝐧𝐳𝐚- 𝐅𝐞𝐫𝐫𝐚𝐧 𝐓𝐨𝐫𝐫𝐞𝐬 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant