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₊˚ପ⊹
"𝐖𝐇𝐀𝐓 𝐈𝐒 𝐋𝐎𝐕𝐄 ?
𝐁𝐀𝐁𝐘 𝐃𝐎𝐍'𝐓 𝐇𝐔𝐑𝐓 𝐌𝐄"
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❝ Prise au piège dans un mariage arrangé par ses parents, 𝗞𝗮𝗼 𝗖𝗵𝗼𝗸𝗶 n'a d'autre choix que d'accepter son destin.
Cependant, lors d'une fête organ...
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Coucou !! Pour l'anniversaire de Reo je sors un chapitre aujourd'hui <33
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☉𝗖𝗨𝗥𝗥𝗘𝗡𝗧 𝗟𝗘𝗩𝗘𝗟 : 𝟮 ➤ 𝟮𝟬/𝟱𝟬 𝘅𝗽
La tête bien droite, le regard placé devant moi, je marchais sereinement et confiante dans les couloirs du lycée. J'entendis des messes basses à propos de ma personne mais je tentai de les ignorer du mieux que je pus. La meilleure chose à faire quand on devient victime des rumeurs des autres, c'est de faire comme si on s'en fichait, comme si ça ne nous touchait pas. Cela faisait déjà quelques jours que je supportais ça. Et aussi quelques jours que Nagi me supportait.
L'information que je suis la fiancée de Reo s'est répandue dans toute l'école. Moi qui voulait tant vouloir me faire des amies, c'est si mal parti. La plupart des filles craquent sur lui, donc maintenant elles me détestent et parlent sur moi.
J'arrivai dans ma salle de classe et je sentis aussitôt des regards lourds et insistant sur ma silhouette. Je déteste ça. J'ai l'impression de revenir aux fêtes de mes parents où partout où que j'aille, des yeux sont posés sur moi. Ça m'effraie.
Je posai mon sac à ma place et poussai un soupir. Mes yeux dérivèrent vers le garçon aux cheveux blancs assis à ma gauche.
Je le saluai jovialement en agitant ma main vers lui tout en sachant qu'il ne me regardait pas moi, mais son jeu vidéo mobile.
— Yo la fille du placard. Commença-t-il.
— Salut le garçon du placard ! Répondis-je.
Depuis ces quelques jours, c'était censé être sa façon de m'interpeller. Il ne m'avait jamais encore appelé par mon prénom.
Je jetai un coup d'œil aux filles de ma classe. Bientôt une semaine que je suis dans cet établissement, je n'ai toujours pas réussi à leur parler. Je serrai le poing alors que ma détermination se renforçait. J'ai déjà une réputation déplorable, alors ça ne peut pas être pire. Qu'ai-je à perdre ?
— Nagi je reviens !
Il ne me répondit pas. Il jouait sur son téléphone. Je parie qu'il ne m'a même pas entendu. Je me levai de ma chaise et me dirigeai vers le groupe de filles. Je n'ai rien à perdre. Je n'ai rien à perdre. Je n'ai rien à perdre. Me répétai-je à moi-même en sentant la panique m'envahir.
Je me tenais désormais devant elles, silencieuse. Elles étaient debout autour d'un bureau et me regardait avec confusion. Je suis venue devant elles mais qu'est-ce que je dois dire ?
Un silence gênant se poursuivit. Je fus incapable de caler un seul mot. Une des filles prit alors la parole en me souriant gentiment.
