21. Renardeau et louveteau: Siegfried & Fenrir

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Correctrice : Clina

Personnages : Siegfried de Dubhe, Fenrir d'Alioth

Mention de : Hilda de Polaris, Freya de Polaris, Syd de Mizar ; Alberich de Megrez ; Thor de Phecda, Mime de Benetnash

Ship : aucun

Type d'écrit : amitié

Arc temporel : Après la résurrection de tout le monde, quelques années après la fin de l'animé.

Lieu : Le palais d'Asgard, appartement de Fenrir

Autre : Suite de l'OS n°12, Renard arctique

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Trouver Fenrir ces derniers jours était plus aisé pour Siegfried. Si le Loup du Nord n'était pas dans le sillage des deux princesses, il était dans sa chambre ou dans une des cuisines peu usitée du palais. Il prenait soin de sa petite renarde arctique. Fenrir prenait à cœur de bien s'occuper de la petite boule de poils. Le Dragon eut un sourire en se remémorant le moment où ils avaient été demander l'aide de leur Souveraine. Le Guerrier d'Epsilon était à moitié caché derrière lui, portant avec précaution la petite renarde. La reine Hilda avait été bienveillante et accueillante comme elle l'était toujours, étant par nature très douce et gentille. Elle avait même soigné la patte cassée à l'aide de son Cosmos de Prêtresse. Et elle avait aussi encouragé Fenrir à apprivoiser l'animal et à la garder à l'intérieur du palais pour qu'elle soit au chaud. C'était plus confortable que les écuries après tout. Si le Loup du Nord avait été étonné d'obtenir le droit de garder sa nouvelle amie, Siegfried n'avait pas été surpris. Il connaissait la reine Hilda depuis l'enfance et il savait à quel point elle aimait la nature. Elle avait toujours eu une affinité particulière avec les animaux. Alors qu'elle accepte si facilement la présence d'un renardeau n'était pas étonnant. Et la joie enfantine de Fenrir faisait plaisir à voir.

D'ailleurs la scène fit à nouveau naître un sourire sur les lèvres de Siegfried, alors qu'il y repensait. Il avait découvert une partie de la personnalité de Fenrir qu'il ne connaissait pas, qui dépassait l'image d'Enfant Sauvage toujours en mode défensif qu'il présentait habituellement aux autres. Le Dragon se doutait que le Loup du Nord était plus que l'image qu'il renvoyait aux autres Guerriers Divins. Il commençait aussi à comprendre les difficultés d'insertion de son frère d'armes. Depuis la découverte de la petite Renarde, il avait eu l'occasion de parler à nouveau avec Syd. Ce dernier avait une amitié plus solide avec Fenrir qu'il ne l'aurait imaginé. Ils semblaient aisément se comprendre. Mais surtout le Tigre Blanc avait réussi avec patience à apprivoiser le Loup du Nord. Il pouvait le taquiner, lui dire ce qu'il voulait et même ébouriffer ses cheveux pour l'ennuyer sans risquer un réel coup de griffes ou un grognement menaçant. Fenrir le tolérait. Syd était le seul avec la reine Hilda et la princesse Freya à pouvoir approcher d'aussi prêt le Guerrier d'Epsilon, à être accepté dans son espace personnel. Tout comme Fenrir cherchait l'aide et l'approbation de Syd dans certaines situations. Tout comme il était même toujours dans l'ombre du Guerrier Zeta quand ils étaient tous ensemble. Siegfried, lui, espérait pouvoir créer une relation amicale avec le Guerrier d'Epsilon. Et pour cela, le Dragon devait passer plus de temps avec Fenrir. Voilà pourquoi maintenant qu'il avait un moment rien qu'à lui, il avait décidé de le partager avec son compagnon d'armes. Et il pourrait ainsi avoir des nouvelles de la santé de la renarde.

Comme en général Fenrir ne cachait pas son Cosmos, il était assez aisé pour Siegfried de le localiser dans le vaste palais d'Asgard. Et il n'était pas étonné que le Guerrier d'Epsilon soit dans ses appartements. À cette heure du jour, les autres Guerriers Divins vaquaient à leurs occupations personnelles. La reine Hilda devait être au Conseil royal. Et la princesse Freya devait prendre ses cours particuliers ou profiter d'un moment avec Hagen. Il y avait donc de fortes chances que Fenrir soit avec la renarde et aussi la petite louve. Siegfried espérait que la présence des animaux rendrait sa conversation avec Fenrir plus aisée. La petite boule de poils blanche l'appréciait, ce qui semblait lui avoir fait gagner des points dans l'estime du Loup du Nord. Le Dragon tentait vraiment de s'intégrer à l'univers de Fenrir, de le comprendre mieux pour pourvoir tisser cette amitié que leur Souveraine espérait les voir partager tous les huit. Une fois face à la porte en chêne, Siegfried inspira. Il savait qu'il devait être prudent dans le choix de ses mots et dans son attitude. Fenrir analysait consciencieusement la posture et les expressions faciales pour deviner ce que pensaient ou ressentaient les autres. Et il avait des sens plus aiguisés que la majorité des personnes que Siegfried connaissait. Rien n'échappait au Loup du Nord en général.

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