Les regards ne trompent pas

Chapitre 18

aimé par georgerussell63 et 135790 autres personnes

ly_a Lord Perceval

Je pars ensuite rapidement me coucher car mon avion est assez tôt demain pour mon retour en France.

***

2 semaines plus tard

Le Castellet.

Nous voilà enfin au Grand prix de France, j'ai tellement attendu ce moment. Déjà pour ce circuit mythique mais aussi car c'est officiellement le début de mon stage chez Ferrari.

Les garçons ne sont toujours pas au courant et j'ai hâte d'avoir leur réaction.

Mais il va falloir attendre jeudi pour cela et nous ne sommes que lundi. La plupart des équipes sont déjà sur place puisqu'une réception a été organisé par la FIA avant la trêve estivale, même s'il reste encore le grand prix de Hongrie la semaine prochaine.

Nous sommes arrivés à l'hôtel ce matin et nous n'avons pas bougé de la journée. C'était agréable et puis je ne pourrais plus être autant avec Pierre une fois que mon stage sera officiel chez l'écurie italienne.

- Alors, prêt pour ce grand prix national ? je demande à Pierre assis en face de moi

- Et comment, ça va être la folie, dit-il tout sourire, quelque chose te tracasse toi, reprend-t-il en reprenant son air sérieux.

- Non non tout va bien, je dis évasive

- Dois-je te rappeler que tu ne sais pas mentir ? ça se voit comme le nez au milieu de la figure.

Je souffle.

- Qu'est-ce qu'il se passe ? il demande une nouvelle fois

- C'est Charles...

- Qu'est-ce qu'il a encore fait ? dit-il en rigolant

- Rien, justement...

- Comment-ça ? il redevient sérieux

- Tu sais on est sortie tous les deux à Maranello, je commence, et la soirée c'était quelque peu finis précipitamment sans trop que je sache pourquoi...

- Avec le coup de téléphone ?

- Oui c'est ça, je lui avais envoyer un message pour le remercier et...

- Il a répondu à côté de la plaque ?

- Encore pire, il n'a pas répondu ! je souffle, et je sais qu'il a vu en plus. Dire qu'on allait s'em... je me coupe précipitamment

- Vous alliez ? demande-t-il curieux

- On n'allait rien du tout, ça fait deux semaines qu'il fait le mort, je ne comprends pas, je souffle à nouveau.

- Arrête donc de souffler, tu pourras lui demander demain à la soirée, peut-être qu'il a une excuse.

- J'espère bien.

- Tu l'aimes bien avoue, dit-il avec un sourire narquois

- Arrête donc, dis-je en rigolant

Je n'ai pas besoin de lui répondre, il le sait très bien. Je commence à m'attacher mais cela me fait peur, surtout au vu des deux dernières semaines.

- On se regarde un film ?

J'acquiesce avant de m'installer confortablement sur le lit en posant ma tête sur l'épaule de Pierre. Il lance un film et je ne tarde pas à m'endormir.

***

La journée est passé à une vitesse folle. Je l'ai passé avec Pierre, Lando et Carlos et avec le britannique nous avons passé notre temps à embêter les deux autres. De vrais enfants. Nous sommes ensuite rentrés à l'hôtel et avons rejoins nos chambres respectives afin de se préparer pour la réception qui avait lieu le soir même.

Je n'ai malheureusement pas croisé Charles de la journée. J'aurais voulu lui parler avant la soirée car ce ne sera pas le meilleur endroit pour le faire mais bon, il n'a pas pointé le bout de son nez et a décliné l'invitation de Pierre quand il lui a proposé de nous rejoindre.

Nous en avons d'ailleurs discuté avec les deux pilotes qui trouvait que le monégasque avait une attitude étrange ces derniers temps. Ils n'ont pas manqué l'occasion de me charrier et disant que je lui avais retourner le cerveau au vu des regards que l'on échangeait.

Bref, j'arrête de penser à tout ça et file sous la douche. J'y reste un moment avant d'en sortir, j'enroule une serviette autour de mon corps et sors de la salle de bain afin de la laisser à Pierre. Nous sommes dans la même chambre pour ce début de semaine.

J'enfile une longue robe noir fendu du côté gauche, asymétrique au niveau des manches. Je rassemble mes cheveux dans un chignon bas et fais un maquillage discret. Je chausse des escarpins noirs et glisse mon téléphone dans une petite pochette de la même couleur.

Pierre sort au même moment vêtu d'un costume bleu marine et une chemise blanche qui lui va à ravir.

Une fois prêt, nous sortons de l'hôtel et rejoignons la voiture du pilote afin de nous rendre au lieu de réception.

Une fois arrivé, nous nous dirigeons vers Lando et Carlos qui est accompagné de sa copine Isabel. Nous discutons un moment et entre deux rires je remarque que les garçons s'arrêtent instantanément de rigoler sans que je ne comprenne pourquoi.

Je me retourne alors vers leur regard et croise celui du monégasque, il est si beau dans son costume. Mon cœur commence à accélérer avant de rater un battement en remarquant qu'il est accompagné.

D'une jeune femme.

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Les problèmes arrivent !

Heyy !

Comment vous allez ?

J'espère que ce chapitre vous a plu, on arrive dans le croustillant hihi.

Je vous avoue que j'ai beaucoup de mal en ce moment à écrire, j'ai un peu l'impression que l'histoire ne va nulle part et j'ai assez peur de vous décevoir... Si vous avez des idées de comment faire progresser l'histoire ou des conseils pour m'améliorer je suis preneuse alors surtout n'hésitez pas.

En tout cas, merci beaucoup d'être présent.e.s à chaque chapitre, de prendre le temps de lire, de voter, de commenter. Merci de faire vivre l'histoire :)

A très bientôt et prenez soins de vous !

Pau