Just teens InLove

- 14 - Penny

Ils sont où? Bordel, bordel, bordel. Où peuvent-ils bien être?

Il est bientôt deux heures du matin et pourtant je monte les marches qui mènent à l'étage trois par trois. Je suis à la recherche de deux joueurs et pas des moindres.

La plupart des volleyeurs de l'académie sont déjà partis que ce soit par fatigue, maturité ou juste parce qu'ils commençaient à ne plus être maîtres de leurs mouvements. Cependant il en reste encore quatre et deux d'entre eux sont introuvables. J'ai laissé Jayden dans les toilettes du bas après qu'il se soit vidé de ses tripes et à présent je cherche désespérément Alessio et Nikola afin que l'on puisse partir d'ici.

L'ambiance de la soirée a totalement changé, passant du tout au tout. Quand à minuit, il y avait encore du monde qui dansait dans le salon sur de la Pop, à présent les spots lumineux multicolores ont été remplacés par des leds donnant à la pièce des tons rouges sang, les danseurs ont laissés place à des bagarres et à la place de la nourriture se trouve des rails de drogue.

C'est terrifiant. Où est passé la fêtes entre lycéens volleyeurs heureux de reprendre les matchs?
J'ai ce pressentiment qui me crie de fuir et j'ai appris à mes dépends à toujours me fier à mes pressentiment. J'ouvre donc toutes les portes de l'étage à la volée, espérant désespérément de tomber sur tomber sur les garçons.

Quand c'est au tour de la salle de bain – il y a des pancartes sur toutes les portes –, je pousse un soupir en tombant sur eux. Ils se stoppent dans leur discussion et tournent la tête dans ma direction avec une synchronisation effrayante. Je prends le temps d'analyser la situation et remarque qu'Alessio est assis sur l'un des lavabos, bouteille à la main et que Nikola était en train de se rincer le visage, mettant de l'eau partout autour de lui.

– Salut ma Penny! Tu m'avais manqué dis donc! lance joyeusement le blond en se mettant à marcher dans ma direction.

Pas besoin de sentir son odeur pour savoir que l'alcool avait remplacé le sang dans ses veines. Alessio, lui, continue de me regarder depuis son piédestal, immobile. Il a l'expression d'un enfant qui a conscience d'avoir fait une bêtise.

– Ça va Alessio?

Je n'ai pas le temps d'examiner la réaction du volleyeur que son capitaine trébuche et me tombe dans les bras. Je réprime la panique qui s'installe dans mon buste et le rattrape du mieux que je peux. Mais il est lourd...

– Alessio, on doit partir d'ici, ça dégénère en bas. Aide-moi à le descendre s'il-te-plaît.

Je n'ai toujours aucune réponse, pourtant cette fois je le vois prendre appuie ses bras pour retrouver la terre ferme. Cependant, mon expression doit se décomposer à la seconde où ses pieds retrouvent le sol et qu'ils se dérobent sous son poids. Il ne manque pas de s'étaler sur le sol, se rattrapant à la dernière minute.

– Putain Alessio, pas toi...

Mon esprit essaye de trouver une solution en comprenant que celui à la colo rouge n'est pas sobre non plus.

Les secondes passent et je désespère en silence lorsque la porte s'ouvre derrière moi. A cause de la masse corporel de Nikola, je ne peux pas voir qui vient d'entrer, ce qui a pour effet d'augmenter considérablement mon rythme cardiaque. C'est sûrement un des drogué d'en bas...

– T'as besoin d'aide avec eux?

Je crois reconnaître la voix mais je n'en suis pas sure. Puis il entre dans mon champs de vision et je suis soulagée de voir Sam.

Il est l'un des rares joueurs de Stifling a qui j'ai peur d'adresser la parole en général car il n'a pas vraiment l'air de m'apprécier. Mais je sais aussi qu'il est toujours fourré avec le capitaine bien que leurs caractères soient purement antagonistes et ça pourrait m'être favorable ce soir.