Chapitre 15: Toxicoman incontrolable...

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Maze

J'avais un besoin urgent d'une clope et au moins deux bouteilles de mon meilleur whisky pour parvenir à calmer le feu qui me consumait toujours autant de l'intérieur.

Mes émotions étaient encore une fois totalement chaotiques et incontrôlables.

À chaque fois que j'avais croisé le regard de ce fils de pute de Strodanoff, ma rage sanguinaire s'était réveillé, imaginant serrer son cou, jusqu'à ce que sa putain de tête se détache de son vieux corps pourri.

Et dès que mes yeux retrouvaient la douce couleur de jade de ce ceux de Mon ange, la joie, mon amour pour elle et un putain de sentiment de bien être m'envahissaient instantanément.

Je n'arrivais plus à gérer correctement.

J'avais dû la laisser retrouver Strodanoff seule, car un petit connard m'avait appelé sur scène pour faire un discours de merde.

J'en avais rien à foutre moi de son speech à la con!

N'ayant vraiment aucune motivation pour ça, j'avais expédié vite fait bien fait le gars, en demandant à chacun de faire un putain don et basta!

Je m'étais promis de ne plus la lâcher quand je la retrouverai, mais se soir je n'avais pas eu le choix.

Ce putain de vieil enfoiré avait tout prévu, le micro dans son collier et la ceinture explosive à sa taille, au cas où il m'était venu l'idée de fuir avec elle.

J'avais compris directement dès l'instant où elle m'avait vouvoyé, me demandant si je voulais bien danser avec elle, qu'il vallait mieux que je rentre direct dans son jeu.

J'espérais de tout cœur que ce vieux salaud ignorait donc le lien qui nous unissait.
Et pour la sécurité de ma douce, il était préférable qu'il reste dans l'ignorance.

Même si je n'aimais pas particulièrement la danse et que je n'avais absolument aucun talent pour ça, je n'avais pas pu refuser ces quelques minutes auprès d'elle, où je pouvais l'avoir rien que pour moi.

Son cœur battant au plus près du mien.

Mon corps réclamait le sien tellement fort que s'en devenait presque douloureux.
Je mourrais d'envie de plonger mes narines dans son cou dénudé pour la respirer et goûter rien qu'une seconde, à la douceur de sa peau qui m'avait tellement manqué.

Je n'étais rien d'autre que ce putain de toxico en manque de sa dose.

Alors j'avais savouré chaque seconde auprès d'elle, chaque regards échangés et cette putain d'occasion qu'elle m'avait offerte en laissant tomber accidentellement sa petite pochette doré à terre.

Cela nous avait permis d'être, pendant quelques secondes hors de la vue de cet enfoiré et où j'en avais profité comme un enfoiré de camé.

Les bisous dans le cou avaient toujours été sa faiblesse et je savais très bien que c'était ce qu'elle préférait.
Alors j'avais sauté sur l'occasion sans même réfléchir une seconde.

J'avais un besoin viscéral qu'elle ressente à quel point je l'aimais et à quel point mon âme réclamait sa jumelle auprès d'elle.

Debout sur la scène, j'avais senti le regard inquiet de mes parents. Ma famille ne comprenait pas pourquoi je l'avais laissé retrouver son geôlier sans rien tenter.

L'abandonnant une fois de plus à son sort.

Je détestais me sentir impuissant dans cette situation, mais il fallait avouer que ce vieux con avait tout prévu et avait plusieurs coups d'avance sur moi ce soir.

ARIA Tome 2Where stories live. Discover now