chapitre 18

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— Vous pouvez essayer de la faire sortir de la baignoire ? Et essayer de la couvrir un peu avant que les ambulanciers n’arrivent ? Vous pensez réussir à faire ça?Demanda la dame des urgences.

— Oui, je peux le faire, répondit une Annabelle super stressée.

— Bien, alors mettez une serviette sur le sol avant de la sortir de l’eau afin qu’elle n’attrape pas froid et ensuite mettez-moi sur haut parleur, je vais vous guider afin de la sortir de l’eau sans risquer de la blesser.

— D’accord, voilà c’est fait je vous écoute.

La dame commença à donner les directives à Annabelle qui les suivit à la lettre. En se concentrant sur les mots de la dame et les gestes à faire, elle arrivait un peu à oublier que c’était à Maria qu’elle portait secours. Une fois qu’elle eut sorti Maria de l’eau, elle essuya son corps humide afin de la protéger au mieux du froid, puis elle alla dans la chambre et prit des sous vêtement et un peignoir afin de vêtir un peu sa meilleure amie. Elle savait bien que Maria aurait préféré un joli tailleur jupe, mais là le style n’avait aucune importance.

— Voilà j’ai réussi à la vêtir un peu, elle est isolée du froid au moins, dit Annabelle toute chamboulée.,

— Parfait, maintenant vous allez vous asseoir près d’elle prendre sa main dans la votre et tenter de trouver son pouls.

— Non, je ne peux toujours pas faire ça, pleura Annabelle.

— Mais, si, bien sûr que vous le pouvez, vous venez de faire le plus dur, vous l’avez sorti de l’eau et vous l’avez habillé, la toucher pour trouver son pouls n’est rien comparé au reste. Vous m’avez prouvé que vous étiez une femme forte et courageuse en faisant tout ce que vous avez fait jusque maintenant, alors maintenant on doit savoir où se situe son coeur.

Annabelle eut un rictus en entendant cette phrase. Son coeur était avec Amanda depuis bien longtemps alors forcément elle ne s’attendait pas à trouver un pouls maintenant vu que son coeur n’était pas dans son corps. Étrangement, elle se rassura en pensant à ça, que si elle ne trouvait pas de pouls, ce serait parce que le coeur de Maria était avec Amanda, rien de plus, rien de moins. Elle approcha une main tremblante du poignet de son ami et apposa ses doigts dessus. Son coeur loupa un battement au moment où elle sentit celui de Maria battre.

— Je le sens, mais c’est vraiment très faible.

— Approchez votre main de la bouche et du nez de votre ami et dîtes-moi si vous sentez un souffle.

— Oui, j’en sens un, mais c’est vraiment très léger.

— C’est déjà bien, c’est encourageant pour la suite. Je pense que mes collègues ne sont plus très loin. Entendez-vous des sirènes par hasard ?

— Oui, je l’entends, ça se rapproche de plus en plus.

— Ok, d’accord, les ambulanciers seront bientôt là, ils vont emmener votre amie à l’hopital et les médecins vont la soigner, tout se passera bien.

— Non, je ne sais pas… Non, pas encore…. Non…

— Calmez- vous Madame, je ne vous laisse pas, je reste avec vous jusqu’à l’arrivée des ambulanciers. Vous m’entendez ?

— D’accord, merci beaucoup.

Au même instant, une voix d’hommes se fît entendre au loin.

— Madame ? Bonsoir Madame, vous avez appelé les urgences ?

— Oui, je suis en haut, on est en haut venez vite.

C'était une Erreur. Peut-être pas...Kde žijí příběhy. Začni objevovat