Chapitre 27

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- T'es sûr de ce que tu fais ? Demande Pope.

- Mec, qu'est-ce qu'on fait chez Barry ?

- Je suis justice. Répond simplement le blond en entrant dans l'habitation du dealeur.

Un blanc s'installe dans le van, nous nous regardons tous sans rien dire, ne sachant quoi faire.

- Vous allez vraiment le laissez faire ?

- Ouais j'pense que ce serait mieux que quelqu'un y aille. Commente-la Carrera.

- D'accord, j'ai compris, j'y vais.

- Désolé John B, je suis plus rapide. Je crie depuis l'intérieur de chez Barry.

A l'intérieur, tout est en vrac, sans dessus dessous, mais je ne sais pas si c'était comme ça avant ou depuis l'arrivée de mon ami mais je retrouve JJ dans un salon en bazar.

- Qu'est-ce que tu comptes faire ? Je lui demande.

- Lya, super, tu viens m'aider ?

- Je ne comprends pas JJ.

- Œil pour œil. Explique-t-il en enlevant des cousins du canapé.

- Dent pour dent, oui je connais, mais t'es pas obliger de te venger.

- Je ne me venge pas Lya, je te venge. Dit-il en relevant la tête.

- Je n'en ai pas besoin, le savoir se démerder pendant une heure à retrouver ses clés me suffit.

- Moi j'en ai besoin alors, je n'aime pas ce qu'il t'a fait, tu étais comme...

- Pense aux conséquences, tu voles un dealeur JJ et il sait qui on est. Intervient John B.

- Je n'ai pas peur de lui. Termine le Maybank avant de fouiller une autre pièce.

Je regarde le leadeur, aussi désespéré que moi puis le blond revient avec un sac, certainement rempli d'argent. John B l'attrape par les épaules pour qu'il arrête de s'agiter.

- Arrête mec, si tu continues comme ça, tu vas finir comme ton père.

- John John tu vas trop loin là. J'interviens.

Le visage de JJ change, je n'arrive pas à comprendre ce qu'il lui arrive, ses yeux dévient entre ceux de John B et les miens.

- Tu lui as dit ? Demande JJ d'une voix vide.

John B me regarde et prononce un « non » juste avant que le blond sorte de chez Barry.

- Voilà les amis, on a cinq mille chacun pour s'être fait agresser par ce petit con. Nous dit JJ en s'apprêtant à nous donner l'argent.

- C'est toi le petit con JJ, il va revenir en sachant que c'est nous.

Tout le monde me regarde, d'accord avec mes propos mais JJ ne pose même pas les yeux sur nous.

- On en a marre de tes conneries. Poursuis Kiara.

- Mes conneries ?

- Ouais, tu te ballades avec un flingue et tu braques les gens sans raison.

- Des fois t'agis limite comme un psychopathe.

- Non Pope, pas toi. J'ai fait un tour en prison juste pour toi et je dois payer pour ça maintenant. S'énerve JJ.

- Arrêtez de crier, s'il vous plaît les garçons. Dis-je, les larmes s'apprêtant à sortir.

- Toi te mets pas à chialer, je faisais ça pour toi, je croyais en toi, mais enfaite tu ferais mieux de retourner voir tes autres kooks Malia. Hurle-t-il avant de partir.

Cette fois ci, les larmes coulent et pour la première fois depuis longtemps, ce n'est pas la faute de ma mère. Je ne pensais pas qu'il pouvait me faire aussi mal.

Il m'a appelé Malia.

Sans dire au revoir aux autres, je me mets à courir à travers les rues de la Zone et après une bonne trentaine de minutes, je m'arrête devant une plage, ma respiration haletante et mes larmes se stoppent. Comme mon premier soir ici, je contrôle mes pensées selon les vagues et dès que j'ai pris le dessus, je m'apprête à faire la même chose sur une planche. Après une bonne session de surf, je me retrouve dans un bar. J'ai besoin d'un bon cocktail bien frais.

Malheureusement mon calme ne dure pas très longtemps.

- Tiens, Kelce, ça fait longtemps, t'as réussi à digérer le râteau que je t'ai mis ?

Kelce retire son sourire, Topper éclate de rire et Rafe vient me taper dans les mains, fière de moi.

- Alors Malia, réponds-nous, tu couches vraiment avec JJ ?

- Non Topper, je ne couche pas avec cet abruti.

Les garçons rigolent. J'y suis peut-être aller un peu fort.

- Et John B et ta cousine ? Demande maintenant Kelce.

Un cri se fait entendre, quelqu'un appelle Rafe.

Nous nous approchons et dès que je reconnais qui l'appelle, je recule et reste en arrière-plan.

- Je me demandais pourquoi ta famille me traiter comme un chien. D'abord y'a ton père qui vient me tabasser chez moi, et après y'a ta frangine et ses potes surfeurs qui viennent me voler vingt-cinq mille dollars.

- De quoi tu parles ? Demande Rafe.

- Sarah t'a braqué ? Demande son ex.

En posant sa question, Topper s'est décalé, ce qui offre à Barry un champ direct sur moi.

- Et elle aussi tu la connais ? La jolie nana qui pleurniche avant de me foutre son coup spécial. Dit-il avant de s'approcher de moi.

- Ne t'approche pas de ma cousine Barry.

- Ta cousine ? Putain mais ta famille me traite vraiment comme sa pute de luxe.

- T'es à côté de la plaque là, je préférerais payer Kelce.

Je regrette immédiatement ma remarque. Le dealeur se jette sur moi et me donne un violent coup sur la joue droite puis un deuxième sur ma lèvre. Il s'arrête tout seul et se met face à Rafe.

- Je veux mon argent. Dit-il avant de sortir du bar.

- Ça va Malia ? S'inquiète mon cousin.

- Oui oui, je vais juste ressembler à hamster pendant une semaine.

Mon cousin me sourit puis je décide de rentrer à la maison des Cameron. J'aide Wheesie à préparer des gâteaux puis je m'offre un bon bain chaud bien mérité après que je me sois désinfecté la lèvre.

Je me réveille une ou deux heures plus tard, j'ai dû m'endormir dans mon bain, qui est maintenant bien plus froid. Je sors et ma sèche, puis je viens m'allonger sur mon lit. Sur mon téléphone, j'ai au moins une notification de chaque pogue et de ma cousine, mais pas une seule de JJ. Ils doivent se demander où je suis.

- Hum hum.

Je relève la tête et aperçois Rafe devant ma porte.

- Je venais voir si tu ressemblais vraiment à un hamster.

- Je crois qu'il faut attendre encore quelques heures, désolé de te décevoir.

- Ça te dit de te changer les idées avec nous ? On se retrouve à une soirée si tu veux. Me propose le Cameron.

- Je ne sais pas trop, je crois que je ne suis pas d'humeur à faire la fête.

- D'accord comme tu veux, en tout cas, si tu changes d'avis, tu sais où me trouver Lya.

- T'as dit quoi ? Je demande en réagissant à ce surnom.

- Lya, j'ai entendu quelqu'un le dire et je trouvais ça cool, j'ai le droit de t'appeler comme ça ?

- Euh oui oui bien sûr.

Je secoue la tête et reprends.

- Enfaîte non, il n'y a qu'une seule personne qui peut m'appeler comme ça. Dis-je avant de sortir de ma chambre.

Not this time - JJ MaybankWhere stories live. Discover now