"Nous, ou toi et moi ?"-Peter Parker.. (NON TERMINÉE)

Ninety-Two :

Comme promis, après trois heure de cours interminables, j'ai découvert un Peter avachi contre un mur du lycée, qui m'attendait.
Non, il n'avait pas l'air d'être vraiment de meilleur humeur, mais on avait pas vraiment le choix que de faire ce devoir.
Dans un sens, ça m'ai déjà arrivé de ne pas rendre un devoir, mais on va pas se mentir, le voir en dehors du lycée m'arrange. Plus on se voit, plus je vais pouvoir arranger les choses.
J'étais venu pour ça, je me fiche de la philo.

POINT DE VUE DE PETER :

Après quinze minutes d'attente, puisque j'ai pu quitté le lycée plus tôt, je la voit enfin arrivé.
Ses cheveux blonds attachés en un chignon mal organisé, elle court vers moi en observant le ciel, pluvieux aujourd'hui, et je ne peux m'empêcher de lâcher un petit sourire avant de vite le ranger pour ne pas qu'elle le voit.

Je l'aime beaucoup trop, mais il est temps qu'elle comprenne que si je ne lui dit pas tous, c'est parce que j'ai peur pour elle.
C'est par amour.
Et croyez moi, c'est déjà assez dangereux de l'accueillir une nouvelle fois chez moi alors qu'une pierre, récupéré d'une des armes de la dernière fois, y est caché.

-Merci de m'avoir attendu. Commença t-elle..

-Je te l'avait dit, tu n'as pas à être surprise.

-Oui mais.. Tu aurais pus changer d'avis.

-Ce n'est pas parce que je t'en veux que je vais te faire vivre la misère, non plus.

- M'abandonner sous la pluie n'est pas non plus la misère, même si ça aurait pas était très sympa..

-Ça aurait était égoïste.

-Peut être.

-..
Il t'arrange bien, toi, ce devoir de philosophie, hein ?

-C'est toi, ma philosophie.

-Très drôle.

-Ouai, tu as raison, il m'arrange un petit peu.

Après une courte discussion, le reste du chemin jusqu'à chez moi fut silencieux. Même si ce silence n'était pas vraiment habituel entre nous, il ne me dérangez pas.
Slyda était occupé à regarder la pluie battante coulait sur ces bras nues.
Elle ne portait qu'un t-shirt, et j'ai déjà pensé à lui prêter mon pull avant de me rendre compte qu'elle avait l'air d'avoir chaud, et que j'étais censé être sec avec elle.
Plus le temps passait, plus je ne savais plus vraiment pourquoi je devais être comme ça. Son visage angélique, l'amour que je lui portait, tous ressortait chez moi, juste en la regardant sous la pluie. Je n'avais plus vraiment envie de lui en vouloir, même si c'était encore le cas.

Après une quinzaine de minutes, avancé dans un silence aussi pesant que romantique, nous sommes finalement arrivé chez moi.

-Entre.

-Merci. De m'accueillir ici, après la dernière fois.

-N'en rajoutons pas une couche, tu as juste dormi chez ton petit copain.

-Et je l'ai interrogé comme un criminel.

-..

-Je suis désolée.

-Slyda..

-Quand tu n'as pas voulu me le dire, certe c'était étrange, mais j'aurais peut être dû continuer à te faire confiance comme j'en ai l'habitude. Si ça t'as blessé, alors oui, je suis désolée.