Isaac est loin d'être un gentleman, il enchaîne les groupies aussi vite que les verres de whisky. Il ne vie que pour le rap et son groupe d'amis pour qui il donnerait sa vie. C'est la caricature du rappeur de sa génération. Il excelle dans son domai...
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ESMÉE
Il me tira jusqu'à la sortie puis demanda au voiturier de ramener sa voiture.
-Que veux-tu faire avec la tienne ?
-Si Vlad est encore là il la ramènera.
Quelques minutes plus tard, une ZR1 beige apparu. Il s'avança et ouvrit la portière passager tout en indiquant au voiturier de laissé de laissé ma voiture à Vlad.
L'intérieur de la voiture est magnifique. Je passe mes doigts sur le cuir du siège subjuguée par quelques choses dont je suis habitué. Est ce que cet étonnement sera toujours là ? Continuerais-je à être émerveillé par le monde où j'ai grandi ?
Isaac s'assoie coté de moi et nous quittons le parvis de l'hôtel en silence. Simplement lui, la musique et moi. Les kilomètres défilent, la ville puis la campagne avant que nous soyons seuls au monde sur une route déserte où il fait nuit noire.
-Que faisons nous là ?
Une léger sourire ce dessine sur ses lèvres tandis qu'il mets son clignotant sur la droite.
-On s'éloigne de la pollution lumineuse.
Je une vague idée de ce à quoi il veut nous mener mais je me tais et continue d'observer l'obscurité. Un peu plus loin il s'arrête sur le bas coté et coupe le contact.
-C'est l'heure de descendre p'tit bonhomme.
Je le suis dehors puis son coffre, qu'il ouvre et en sort un sac de sport.
-Je ne savais pas que cela pouvais contenir autant de choses, dis-je avec sarcasme.
-Arrête de faire la maligne tu as une Ferrari, je te rappelle.
-Touché.
Il commence à avancer vers le talus, sur le bord de la route.
-Isaac je suis pas en tenue pour se genre de choses.
Il se tourna et me pris dans ses bras. Ma robe très courte remonte désormais dans le bas mon dos.
-Très jolie sous-vêtement.
Son sourire taquin me fait rougir.
-C'est pas drôle.
Je cache ma tête dans son coup.
-Oh si, c'est très drôle.
Il me pose au milieu du champs et dépose le sac à nos pieds. Il en sort une couverture qu'il déplie avant d'en lancer une autre au centre.
-Installe toi P'tit Bonhomme.
Je retire mes talons et essaie de réajuster ma robe tant bien que mal. Quelques herbe perce le tissu et viennent chatouiller mes jambes.
