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8 juillet

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8 juillet

ISAAC

Si il y'a des avantages à travailler seul dans le domaine de la musique, j'ai arrêté de compter les inconvénients.
Je galère à finaliser une prod depuis plus d'une heure et je n'ai que le premier couplet d'écrit. Je sens que la nuit va être longue.

Ça fait deux jours que je ne suis pas sortie de la villa que nous avons loué. Mes yeux me brûlent et j'ai des fourmis dans les jambes à force de rester assis.

J'hésite à laisser mon travaille en plan et profité quelques heures des vacances que mes potes m'ont imposé.
Le choix est vite fait quand je vois Kassim en maillot de bain devant la fenêtre de la chambre réaménagé. Je ne prend pas la temps d'éteindre mon ordi et sors directement rejoindre les garçons sur la terrasse.

- Un revenant, s'exclame Ali quand je franchis la baie vitrée.

Cela fait si longtemps que je suis enfermé que je dois froncer les yeux face à la lumière que dégage le soleil couchant.

- Ta folle inspiration c'est échappée ? Renchérit son frère.

Kassim ne porte pas attention au connerie que les jumeaux disent, trop concentré sur son téléphone.

- Bouclette est amoureux. Il a pas lâché son téléphone de la journée, m'explique Ali.

Même la pique de notre pote ne fait pas réagir le métisse. Je vais finir par croire que c'est vrai cette histoire de coup de coeur. Il n'a pas arrêté de me parler d'Ambre depuis que nous l'avons croiser à Paris. Je ne parle même pas du jour où il a appris qu'elles partaient toutes en vacances durant les dates que j'avais poser pour notre voyage annuel entres mecs. Nous avons donc dis Adieu au Seychelles et bonjour la Corse pour les beaux yeux du plus petit de la bande.

J'avoue que l'idée de revoir Esmée ne m'a pas paru un frein dans cette prise de décision, au contraire. Nos rencontres dans la capitale ne m'avait pas laissée voir la facette de sa personnalité que j'ai aperçu il y a quelques jours. Voir une fille d'à peine un mètre soixante tenir une arme, vérifier son chargement et la glisser dans son soutien gorge n'est pas dans mes habitudes. Depuis petit je suis habitué à des transactions illicites, à courir quand les flics font leurs apparitions entre nos bâtiment. J'ai déjà vu des armes mais jamais dans les mains d'une femme. L'idée qui est toute à fait excitante reste assez étrange. Je ne suis pas un macho loin de là. Je dis juste que ce genre d'objet n'est pas à mettre dans les mains de n'importe qui et Esmée semblait tout à fais savoir ce qu'elle faisait.

- Oh non Zac s'y mets ! dit Ali me sortant de mes reflexions. On est venu pour passer des vacances, pas devenir des canards.

- Je le comprend Esmée était vraiment bandante avec son flingue.

Essaie pour voir !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant