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ÉSMÉE

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ÉSMÉE

Quelques choses me chatouille le ventre.

J'essaie de bouger dans mon sommeil mais le bas de mon corps est complètement immobilisé.

J'ouvre les yeux avec une grande difficulté, mes cils ont collé ensemble, signe que j'ai très bien dormi. Ce sont ses cheveux qui me chatouille le ventre.

C'est la première fois que me réveille avant lui et aussi la première fois que nous avons échangé nos positions dans la nuit. Son visage est tourné vers moi, ses lèvres son légèrement entre-ouverte dévoilant un bout de son sourire aux dents blanches, une trace d'oreiller s'étant de sa tempe droite à son menton, et ses yeux s'agite doucement sous ses paupières: il est entrain de rêver. Je passe doucement mes doigts dans ses cheveux noir et les ébouriffe un peu plus qu'ils ne le sont déjà. Ses paupières s'agitent un peu plus avant de s'ouvrir à moitié. La lumière extérieur pénètre dans la pièces librement, aucun des rideaux n'a été tirés hier, laissant le soleil brûler nos rétines au réveil.

-Bonjour p'tit bonhomme, dit-il avec une voix éraillé.

Je lui tire la langue. Je crois qu'il est temps que je rende les armes face au surnom qu'il emploie. Je suis même pas sur que je veuille qu'il modifie quoi que ce soit.

Il relève doucement sa tête de mon ventre et remonte doucement se tenant au dessus de moi sur ses coudes. Son nez frôle le mien et je lui souris. Il est beaucoup trop mignon avec sa tête tout endormi. Je passe de nouveau mes doigts dans ses cheveu et tire doucement dessus. Son regard s'illumine, il fait descendre ses lèvres sur ma mâchoires.

Mon corps réagit comme hier, sa peau m'attire comme un aimant. Ses lèvres parcourent mon cou et remontent jusqu'à mon oreille.

-On continue de jouer ? Demande-t-il en chuchotant.

Une traînée de frissons sillonne ma peau.

-Mmmmh.

-Fais pas ce genre de bruit, répond-t-il en me plaquant les bras au dessus de la tête.

Il continue de me torturer en embrassant tout les parties de mon cou. Comme hier, une chaleur nouvelle se répand entre mes jambes et je me retient de croiser les jambes pour accentué la pression qui monte doucement.

Aucun homme ne m'a fait ressentir ce genre de sensation, et même si Massimo pouvait ressembler à un dieu du sexe, le principe de partage ne lui était pas familier; il recevait et prenait et cela s'arrêtait là. J'ai donc découvert assez vite le plaisir solitaire, je n'en est jamais eu honte, j'ai découvert mon corps et appris à me donner du plaisir seule. Si j'étais pas capable de la faire seule, je me voyais mal prendre du plaisir avec un autre. Et même si j'étais     à l'aise avec l'idée de me masturber, j'ai n'ai jamais rien dis à mon petit ami, il était impossible pour lui que je puisse faire ça. Une idée archaïque qui s'est transmis de génération en génération dans sa famille. La place de la femme est dans la cuisine pas à la tête de la famille. Manque de chance pour lui j'ai ma propre famille, mon propre pouvoir et je suis en vie. Pas lui. Cette réflexion me tire un sourire sinistre, le manque continuera de faire mal, le petit garçon qui était mon ami à été corrompu par une vie de déviance et de plaisir. Seul lui me manque. Si il avait suivi le chemin que nous avons pris peut-être qu'il serait encore là.

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