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ESMÉE

Nous aurions du rester dans la chambre. Ce qui se passa quelques instant après que nous soyons arrivés dans le salon rendit le reste de ma vie un plus compliqué encore.

Les trahissons sont monnaies courantes dans le monde dans lequel j'ai grandi mais en décidant il y a plus de quatre ans de partir j'avais complément isoler ce concept.

Comment ceux à qui vous donné le plus votre confiance peuvent vous planter un couteau dans le dos ?

Outre ce principe qui me semble complément étranger, je me demande quand tout vas s'arrêter. À quelle moment le sort s'acharnera sur une autre personne ? J'aimerais que tout ne soit pas si compliqué, que les évènement ne s'enchainent pas en un temps recors.

Et pourtant me voilà debout dans mon salon les yeux fixé sur l'écran de télé.

« La Princesse à perdu son innocence »

Je relis encore et encore le titre que BFMTV fait passer en boucle sur le bas de l'écran. Plus je le lis moins j'arrive à réaliser ce qu'il se passe autour de moi. Je me déconnecte de la réalité quand l'édition spéciale commence, ma vison devient complètement flou et je sens mon corps se dérober.

J'heurte le sol sans rien sentir, les formes deviennent de plus en plus lointaine, la lumière m'aveugle complètement. Mon pouls bat si fort dans mes oreilles que je devient sourdes aux bruits qui m'entoure.

Je connais cette état, la mort de maman m'avait plongé dans ce pseudo coma, ne plus vraiment être là, mais encore en vie. J'avais l'impression d'être un fantôme bloqué du mauvais coté.

Quelques choses mouille mes joues, je crois que ce sont des larmes mais je suis pas sur. Comment puis-je être encore capable de pleurer ? Il devrait rester plus aucune larme, j'ai déjà tout donné pour ça. J'ai déjà trop donner.

Je sens qu'on me bouge mais je ne réagis pas. Laissez moi encore un peu ici, je veux pas voir la réalité, ça fait trop mal. J'aurais pas la force de passer au dessus de ça. Je suis peut-être une Cesari mais je suis humaine avant tout et je ne peux pas tout vaincre.

-À l'aide, aidez-moi !

Je suis même pas foutu de crier. Mes lèvres reste sellées dans un silence qui me tue. Il m'enveloppe de nouveau, refermant autour de ma poitrine un étau qui broie mon coeur en un millier de petits éclats.

Je sens qu'on me soulève puis me dépose sur une surface plus confortable, j'évite de cligner des yeux pour que mes larmes continue de brouiller ma vue, pour qu'il me reste encore un peu de temps dans ce déni. Juste un peu, pour une dernière inspiration avant de redevoir porter ce poids presque insoutenable.

-Esmée regarde moi, c'est la voix d'Ambre complémentent paniquer que j'entend en premier.

Elle aussi à des larmes plein les yeux. Son visage se trouve à quelques centimètres du mien, si près que je vois son coeur cogner contre la veine de sa tempe. Elle passe ses doigts sur mes joues pour chasser les traces d'humidité.

-Andria va faire un connerie, il faut que tu l'arrête.

Pourquoi ferait-il une connerie ? C'est ma vie qui vient d'être étaler au monde entier, pas la sienne.

-Esmée c'est Marie qui à divulguer les photos et les information sur ...

Sa voix s'éteind sur les derniers mots.

Je ne retiens rien de se qu'elle me dit, le couteau planté entre mes omoplates à toucher mon coeur.

Je me relève comme un robot. Dans le couloir Isaac retient Andria par les épaules, l'empêchant de franchir la porte armé de son Uzi. Ils se tournent vers moi avec la même expression dans les yeux, sauf que l'un n'a jamais appris à contenir sa colère.

Essaie pour voir !Where stories live. Discover now