Isaac est loin d'être un gentleman, il enchaîne les groupies aussi vite que les verres de whisky. Il ne vie que pour le rap et son groupe d'amis pour qui il donnerait sa vie. C'est la caricature du rappeur de sa génération. Il excelle dans son domai...
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ESMÉE
Mon coeur s'emballe de nouveau. Sa bouche s'approche doucement de la mienne, sa langue sort assez pour l'humidifier et touche presque mes lèvres. Des papillon s'envolent dans mon ventre et remontent dans ma poitrine.
-Arrête moi si ça va trop vite, dit-il, son souffle effleurant mes lèvres.
J'hoche vaguement la tête. Je ne l'arrêterais pas, j'ai l'impression de revivre.
Son pouce dérive vers mes lèvres tirant un peu sur celle du bas. Un sourire que je ne lui connais pas étire ses lèvres. Sa bouche n'est plus qu'à quelques millimètres de la mienne et avant qu'elle ne se pose sur mes lèvres je ferme les yeux.
-CASSI !
De violent coups de poing résonnent dans la chambre. Vlad va détruire la porte si je lui ouvre pas.
-Je vais le tuer, dis Isaac quand je prend un peu de distance.
Je descend de ses genoux et lui embrasse la joue.
-CASSIOPÉE CESARI OUVRENT CETTE PUTAIN DE PORTE !
Mon reflet dans le miroir du couloir est toujours aussi misérable à la seule différence que cette fois mes pommettes son teinté de rose. La chaleur qui irradient dans tout mon corps n'est pas encore redescendu.
J'ai à peine appuyer sur la poignée de la porte que celle-ci vient s'écraser sur le mur. Vladislav entre en trombe dans la chambre et s'arrête net face à Isaac qui s'est relevé du lit.
-T'es qui ? Il tourne son visage vers moi, détaille ma tenu, et s'apprête à envoyer son poing dans la tête d'Isaac.
Il faut vraiment que je leurs dise d'arrêter ce genre de chose.
-Touche le, je t'éclate c'est clair ?
Les deux hommes se tournent vers moi les sourcils arqués. L'un ne doit pas comprendre mon ton, l'autre doit se demander pourquoi je lui dis non. Si Massimo avait un sale caractère, Vlad le bat haut la main.
Parler de lui au passé envoie un coup imaginaire de mon coeur.
-Et pourquoi ça ? Demande le russe un air de défi dans le yeux.
-Assez de sang pour ce soir.
Ma réponse ne le satisfait pas et je m'en fou. Isaac indique le balcon de la tête et sors pour pour fumer une clope. Je profite que l'on soit seul pour détailler mon ami, seul la lumière de la table de nuit éclaire la chambre.
Et ce que je pesais être un ombre sur son visage et en réalité un bleu. L'hématome couvre sa joue et une partie de sa mâchoire. Son oeil commence à gonfler et sa lèvre inférieur saigne abondamment.
Il détourne le regard en voyant que je comprend ce qui c'est passé quand je suis partie.
