Chapitre°38

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J'ouvrais la porte de la chambre de Lucie ou plutôt je la défonçais car je ne contrôlais plus ma force et courais le plus vite possible jusqu'à la fenêtre. J'allais sur le balcon, mis un bouclier anti-son et commençais à hurler toute ma rancœur.
J'entendis quelqu'un toquer bien qu'il n'y avait plus de porte. Je désactivais mon sort et me retournais rageusement vers la personne qui troublait ma colère.

Moi : Qu'est ce que tu veux encore Kade ?!

Kade : Je voudrais savoir pourquoi t'es partie comme ça ?

Moi : Pour rien qui te concerne.

Kade : Alors pourquoi tu pleures ?

Déconcertée par sa question, je posai mes doigts sur mes joues et, effectivement, je pleurais. Pourquoi ?

Moi : Je sais pas...

Il s'avança vers moi mais je reculais. Arrivée contre la barrière du balcon, il était très proche de moi et passa une main sur mes joues pour effacer mes larmes avant de me prendre délicatement dans ses bras comme s'il avait peur que je m'enfuis à nouveau. Je sentais des étincelles tout le long des parcelles de mon corps qui était en contact avec le sien.

Kade : Ça ne sers à rien de pleurer.

Moi *m'emporte* : À rien ? Pardon ?! Tu ne sais même pas ce qu'il se passe ! Alors comment ose tu dire ça ?

Kade *calme* : Je le saurai si tu m'expliquais. Parle moi Séléna, s'il te plait.

Moi : Je... Je peux pas. Je ne veux pas que tu meurs. Pourquoi ? Je m'en fous et pourtant...

Kade : Qu'est ce qui pourrait tuer le Prince des Anges ?

Moi : Son frère ou son père. Personne t'as raison.

Kade : Alors qu'est ce qu'il se passe ?

Moi : Rien. Retour en bas les invités vont s'inquiéter. J'arrive dans 2 minutes.

Kade : Ok. Si tu le dis.

Il repartit et je pus enfin m'écrouler par terre. Enfin tranquille.

Kįrrįa : Faut quand même redescendre.

Moi : Je sais...

Nalla : T'inquiètes pas. On est là.

Zørra : On prend le contrôle si ça va pas.

Moi : Merci les filles.

J'allais me lever quand une main apparue devant mes yeux. Je remontais mes yeux jusqu'au visage du parasite qui s'était incrusté dans ma chambre.

Moi *glaciale* : C'est une manie chez vous d'arriver à l'improviste ou quoi ?!

??? : Tout doux la trybride, je suis là pour voir si tu es contente de mon cadeau.

Moi : C'est toi qui l'a envoyé Riko ?!

Riko : Bien sûr ! Pour me faire pardonner de la dernière fois. J'avoue y être allé un peu fort avec tes secrets.

Moi : Un peu ? C'est une blague j'espère. Tu as tout déballé sans même réfléchir ! Et maintenant tu m'amène Bryan ? C'est vraiment génial !

Riko : Ça ne sert à rien de faire de l'ironie vu comme la situation a tourné.

Moi : La faute à qui ? Comme t'as fait d'ailleurs ? Je croyais que personne ne savait que tu existais ou un truc dans le genre.

Riko : Si si on sait que j'existe. J'étais d'ailleurs très en colère que mon père est dit à mon frère de venir ici plutôt qu'à moi... Bon revenons en au fait, j'ai juste proposé un marché au Duc.

Moi : Tu te prends pour le diable à passer des marchés un peu partout avec tout le monde ?

Riko : Non. Bien sûr que non. Je lui ai juste dis que sa fille serait exécutée si il ne demandait pas à ce que Bryan vienne. Enfin à ce que j'ai pu voir ces dernières semaines, tu mènes ta mission comme il le faut.

Moi : Quel intérêt sinon ? Bref va t'en je dois descendre.

Riko : Très bien. À la prochaine chère trybride.

Moi : À jamais.

Et il s'envola en riant. Je trouve pas ça drôle moi.

Lucie : J'ai tout entendu.

Moi : Je vois...

Lucie : Dépêche toi de descendre ils se demandent où tu es.

Moi : J'arrive. Mais je promet pas de ne pas le tuer.

Lucie : Je t'aiderai.

Moi : Merci

Je descendais à contre cœur en mettant une fleur dans mes cheveux. Bah oui il me faut une excuse. Il n'y avait plus personne dans le salon, je déduis donc qu'ils étaient déjà dans la salle à manger. Je rentrais dans le salle sous leurs regards. Interrogateur, compatissant, colérique...

Bryan : Te voilà mademoiselle personne pour toi connard.

Moi *se retient* : Veuillez m'excuser j'ai été réajuster ma coiffure.

Kade : Tu es toute pardonnée.

Lucie : On t'attendais pour manger.

Duc : J'ai cru mourir d'ennuis.

Moi : Vous auriez dû.

Le Duc et le Premier Ministre me regardaient abasourdis alors que Kade et Lucie étaient morts de rire. Quant à Bryan, je pense qu'il commençait à faire le rapprochement entre "moi" et Moi. Le dîner se fit apporter par des humains qui travaillaient chez Lucie.

Servante : Voici un plat fait par mademoiselle Selena Ano-

Duc : C'est cette sauvage qui a fait le dîner ?! Alors gardez le !

Kade : Elle n'a rien empoisonnée.

Ministre : Comment en êtes vous sûr Altesse ?

Kade : Je n'en suis pas sûr mais mes gardes-

Moi : Vous pensez vraiment que pendant un repas aussi important pour la meute de ma meilleure amie j'aurais essayé de vous tuer ? Déjà j'ai rien contre vous et en plus je l'aurais jamais fait pas empoisonnement. Je préférerais vous écarteler de mes propres mains.

Duc : Alors prouvez le nous.

Moi : Très bien.

J'ouvrais la cloche devant moi et pris un bout de ce magnifique bourguignon et de ces frites. C'est pas un repas de roi mais c'est tellement bon.

Moi : Alors vous voyez ? Je ne suis pas morte.

Et c'est sûr ce magnifique dialogue que tout le monde manga.








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