Le Labyrinthe d'Harley

Chapitre 15

« Félicitation. Tu viens de signer ton arrêt de mort. Dit Minho à Thomas.

- J'ai essayé de ...

- Quoi ?! Nous sauver ? Bravo c'est réussi. Tu vas mourir avec nous.

- Arrêtes Minho ! C'est pas le moment ! Je le coupe. On devrait plutôt réfléchir à comment survivre à cette nuit au lieu de se disputer.

- C'est impossible, Harley ! Personne n'a jamais survécu à une nuit dans le labyrinthe. Tu penses vraiment que nous on va y arriver.

- J'en sais rien ! Mais je n'ai pas l'intention de me laisser mourir comme ça.

- Eh ! Nous appelle Thomas. Et si on essayait de monter sur le lierre ?

- Ça sert à rien. Le lierre monte pas jusqu'en haut. On à déjà essayé. Lui répond Minho.

- Mais on peut monter Alby là-haut pour le mettre à l'abri.

- Même si on y arrive, il va mourir à cause de la piqûre.

- Arrêtes d'être défaitiste, Minho. Je lui dit. On peut toujours essayer, au point où on en ai, on a plus rien à perdre."

Minho soupire puis nous rejoint au pied du mur. Nous sélectionnons plusieurs lianes, puis nous les enroulons autour du torse d'Alby. Enfin nous le hissons petit à petit. Nous tirons tous ensemble pour le monter le plus haut possible.

Nous continuons comme ça pendant un bon moment avant d'entendre un cliquetis se rapprocher de plus en plus. Je reconnaîtrais ce bruit entre tous. Un Griffeur.

« C'est eux, souffle Minho, la peur s'entend dans sa voix.

- Encore un petit effort on y est presque, nous encourage Thomas.

- Harley on doit y aller.

- Non, je te l'ai dit, je n'abandonne personne. Je lui réponds.

- Désolé... Nous dit Minho.

Minho lâche la liane et part en courant. Thomas et moi dérapons, je tente de bloquer la liane et m'entaille l'avant-bras en me brûlant avec cette dernière.

- Minho ! Je m'écris.

Mais il a déjà disparu au bout du couloir.

- Harley... s'il te plaît. Aide-moi à attacher la liane.»

Thomas est à bout de souffle. Je l'aide à bloquer la liane de façon à ce que Alby ne risque pas de tomber.

Le cliquetis est de plus en plus proche. Le Griffeur dois se trouver au bout du couloir. Thomas et moi, nous nous allongeons par-terre et nous glissons sous le lierre, en tirant sur les lianes pour nous dissimuler.

Le Griffeur est là. Juste devant nous. Ses pattes métalliques profilent leur ombre sur le sol. Il reste là pendant une minute ou deux. J'essaie contrôler ma respiration. J'ai l'impression que mon cœur va exploser dans ma poitrine.

Puis la créature s'éloigne. Mon rythme cardiaque ralentit enfin. Nous attendons quelques minutes avant de sortir de là.

Le bruit produit par les murs qui se déplacent résonne dans tout le labyrinthe. Je ne sais pas quoi faire. Le seule chose que je sais c'est que si je reste encore une minute sans rien faire je vais devenir dingue.

Je m'avance vers le fond du couloir pour voir se qu'il de passe dans les couloirs latéraux. Thomas me suit. Dans le couloir de gauche il n'y a rien. Mais dans celui de droite le Griffeur qui est passé devant notre cachette est encore là.