L'Étoile de Maranello - Charles Leclerc ❤️

Capitolo 49

La routine s'était mise en place assez facilement dans la vie des deux amoureux. Lorsque Charles était à Maranello, il jonglait entre ses journées à l'usine et les balades dans les environs avec Stella. Quant à elle, elle profitait de chaque moment aux côtés du jeune monégasque pour faire le plein de souvenirs.

Elle était triste à chaque fois qu'il quittait la ville, mais elle ne perdait pas pour autant le sourire. Elle avait appris à profiter de chaque instant, chaque petite seconde de bonheur. Même si elle gardait le sourire, le manque était là. Elle n'arrivait pas à se faire à l'absence du jeune homme.

Pendant quelques instants, elle avait imaginé tout quitter à nouveau pour suivre le jeune homme. Débarquer en cachette dans chaque pays, le retrouver discrètement le soir après les essais, les courses.

Mais ce n'était plus la vie qu'elle voulait mener, elle était libre. Même si la mafia n'avait pas été démantelée, elle avait gagné un peu de répit grâce à la célébrité de son petit ami. Elle voulait profiter des beaux jours, avant de voir la prochaine tempête arriver.

Elle souffla doucement avant d'appuyer sur la sonnette de la porte. Elle venait tout juste d'arriver chez ses parents, enfin chez Graziella. Ils avaient trouvé une maison où habiter, mais ils devaient encore y faire quelques travaux.

« Entre Stella ! Comment tu vas mon étoile ?

- Je vais bien et toi mamà ? »

La jeune italienne prit sa mère dans ses bras avant de la suivre à l'intérieur de la maison.

« Je vais bien.

- Les garçons sont à la maison ?

- Non, ils sont dans le jardin, je crois. Ton père voulait avoir une conversation avec Leonardo.

- Il y a un problème ? »

Stella s'inquiéta soudainement, elle n'était peut-être plus aussi proche de son frère qu'elle l'avait été par le passé, mais cela ne voulait pas dire qu'elle ne l'aimait pas, et qu'elle ne s'inquiétait pas pour lui.

« Non, aucun. Ton père essaie simplement de raisonner un peu ton frère, histoire qu'il arrête de faire la gueule, et qu'il accepte enfin ta relation avec Charles. D'ailleurs, Graziella nous a dits que vous étiez parti à Monaco ? Comment c'était ?

- Absolument magnifique. C'était complétement différent de tout ce que j'ai connu avant, des bâtiments les uns sur les autres, tu vois que les gens qui y habitent sont riches.

- Ils ne sont pas tous riches Stella.

- Je sais, les parents de Charles ne l'étaient pas. Ils avaient de bons revenus, mais pas au point de vivre aussi aisément qu'avant. Pascale m'a raconté qu'ils ont dû choisir entre Charles et Arthur, celui aurait le droit de faire du kart, parce qu'ils n'avaient pas les moyens d'en faire tous les deux, et depuis que Charles est en F1, il fait tout pour que son frère puisse avoir les mêmes opportunités.

- Un vrai grand frère ce Charles.

- J'ai appris beaucoup de choses sur le caractère de Charles quand on était là-bas. Il a... Sincèrement, il est bien plus bienveillant que n'importe qui aurait pu l'imaginer, et puis il n'a absolument pas pris la grosse tête. On se baladait dans les rues, et il s'arrêtait à chaque fois que quelqu'un demandait une photo ou un autographe... Enfin... »

Une larme solitaire coula sur la joue de la jeune italienne, que sa mère s'empressa de venir essuyer.

« Je crois que tu as rencontré la meilleure personne avec qui tu aurais pu partager ma vie, mon étoile. Il te le rend bien et toi aussi, n'en doute pas une seule seconde.