L'Étoile de Maranello - Charles Leclerc ❤️

Capitolo 43

Stella était restée silencieuse pendant tout le repas. Elle avait du mal à accepter le fait qu'elle ne pourrait pas suivre Charles sur les circuits. Même si elle allait pouvoir voir Charles régulièrement, découvrir Monaco à ses côtés, ou même se reposer à Maranello en sa compagnie, le fait de devoir supporter la distance et l'absence, l'effrayait.

Elle l'avait déjà fait. Elle connaissait la souffrance de se retrouver seule. Pourtant, cette fois, tout était différent. Il ne l'abandonnait pas, il partait simplement travailler.

Elle s'en voulait de se sentir aussi faible. Autant accro à un homme qu'elle connaissait depuis huit mois.

D'un regard, elle fit le tour de la pièce. Se concentrant sur chacune des personnes présentes. Leonardo à sa gauche était en pleine conversation avec Giovanni, ils parlaient de football. C'était assez rare d'entendre Giovanni parler de foot. Il était obsédé par les sports mécaniques, mais il n'en restait pas moins un grand supporter de l'équipe nationale.

À côté de Giovanni, se trouvaient Graziella et Lorenzo. Stella se mit à sourire en les voyant proches. Elle était heureuse de les voir enfin ensemble. Ils discutaient avec les parents de la jeune femme, et vu leurs airs attendris et les quelques mots qu'elle entendait, il était question d'engagement. Un mariage peut-être.

Stella sentit son cœur se gonfler d'amour. Elle serait la première à être enthousiaste s'ils leur venaient à l'idée de se marier.

À sa gauche, se trouvaient Charles et sa mère, en pleine conversation sur la suite de la saison. Le prochain Grand Prix se trouvait à Singapour, la semaine prochaine.

Stella soupira. Ils ne leur restaient que quelques jours à passer ensemble. Charles allait passer ses journées à l'usine pour préparer les prochaines courses, et Stella allait reprendre son travail.

Pascale capta le soupir de la jeune femme, et lui lança un sourire rassurant. Elle avait tout de suite compris à quoi la jeune femme pouvait bien penser.

« Charlie ?

- Maman ?

- Il reste quoi, six courses.

- C'est ça... »

Le jeune homme soupira. Entre la distance qu'il y allait avoir avec la jeune italienne, plus le championnat qui était loin d'être gagné pour lui, il savait que ces six courses allaient être difficiles.

« Ça va aller, Charlie... Vous allez vous retrouver après chaque week-end de course, et cela rendra chaque instant beaucoup plus fort. Ne soyez pas triste de devoir être éloignés, soyez heureux de vous retrouver. Et puis Stella ne va pas passer sa vie à te suivre sur les circuits. Pour le moment, vous avez vécu une épreuve terrible et ne voulez pas être séparé. Mais dans quelque temps, Stella aura probablement envie de travailler, de passer ses journées à faire quelque chose pendant que toi, tu seras en piste ou en réunion.

- Tu as raison maman...

- J'ai toujours raison fiston. »

Pascale lâcha un rire qui redonna le sourire au jeune monégasque. Il était tellement heureux de pouvoir passer du temps en sa compagnie. Ils ne se voyaient plus aussi souvent qu'il l'aimerait.

« Maintenant, arrêtez donc de faire la tête tous les deux et profitez de ce moment tous ensemble. On n'aura peut-être pas l'occasion de refaire cela tout de suite. Je vais devoir retourner à Monaco pour travailler et les autres doivent aussi reprendre leurs travails. »

Charles hocha la tête, et s'avança vers sa mère pour lui déposer un baiser sur la joue.

« Merci maman.