L'Étoile de Maranello - Charles Leclerc ❤️

Capitolo 42

Le soleil se couchait sur les terres italiennes, la fraîcheur de la nuit faisait doucement son arrivée, alors que Stella avait le regard rivé sur la cour de la propriété. Elle attendait avec impatience l'arrivée de Charles pour connaître la suite des événements.

Il lui avait envoyé un message pour la prévenir qu'il quittait l'usine quelques minutes plus tôt, mais il n'avait pas du tout évoqué le sujet que Stella redoutait tant.

Le directeur de la scuderia pouvait très bien refuser que la jeune femme soit présente sur les circuits, elle pouvait le comprendre. Mais au fond d'elle, elle ne souhaitait qu'une seule chose. Suivre le jeune homme au bout du monde.

Elle attendait également impatiemment l'arrivé de Giovanni. Elle allait l'abandonner une nouvelle fois, elle se sentait mal et s'en voulait terriblement. Il était la seule raison qui aurait poussé la jeune femme à ne plus quitter Maranello. Elle avait sa famille, un travail et un petit ami qu'elle pourrait revoir aussi souvent qu'il rentrerait des week-ends de course.

Mais elle ne se sentait pas prête à être loin du pilote monégasque à nouveau. Pas pour le moment.

Elle se leva précipitamment en apercevant des feux de voiture au loin, et se mit à sourire lorsqu'elle reconnut la Ferrari de Charles. Elle se dirigea en courant vers l'extérieur de la maison, et s'arrêta sur le perron pour laisser au jeune homme le temps de se garer.

Il eut juste le temps de sortir de la voiture, qu'elle lui sautait dans les bras.

« On dirait que je t'aie manqué petite sauterelle.

- Tu n'imagines pas à quel point. Maintenant, dis-moi ce que Mattia a dit ! »

Charles serra fortement la jeune femme dans ses bras, humant la délicieuse odeur qui émanait de sa peau. Stella se contracta en sentant la pression du jeune homme. Est-ce que cela voulait dire qu'ils ne pourraient pas être ensemble ?

« Dis-moi Charles, je t'en prie... Dis-moi qu'il a accepté... »

Une larme s'échappa sur la joue de la jeune femme, ainsi qu'un sanglot qu'elle ne sut pas retenir. Charles se décolla doucement de la jeune italienne sans toutefois se détacher d'elle, en comprenant qu'elle pleurait. Il posa sa main sur sa joue et capta l'unique larme qui avait coulé.

« Je suis désolé mon amour...

- Charles... »

Une larme s'échappa à son tour des yeux de Charles.

« J'ai tout tenté. Mattia était d'accord, il aurait dit oui sans problèmes. Mais c'est le reste du conseil qui ne veut pas. Ils pensent que je serais trop distrait si tu es tout le temps avec moi. J'ai essayé de leur faire comprendre que je le serais bien plus en ne te sachant pas en sécurité à mes côtés, mais ils n'ont rien voulu entendre. Même Mattia a essayé de prendre ta défense, mais les autres crampaient sur leurs positions.

- ... »

Stella ne lui répondit pas, elle n'arrivait pas à parler tant sa gorge était nouée. Il lui fallut quelques minutes pour réussir à prononcer une phrase. Elle était tellement effrayée par l'idée de devoir s'éloigner du pilote monégasque.

Elle ne voulait plus. Plus jamais vivre loin de lui.

« Comment est-ce qu'on va faire alors ?

- Je vais revenir chaque semaine à Maranello, et toi, tu continueras à travailler au restaurant.

- Et Monaco alors ?

- Quand tu auras envie de prendre quelques jours de congés, nous pourrons y aller. Un peu comme des vacances. Notre deuxième maison. »

Il le pensait sincèrement. Il était prêt à tout partager avec la jeune femme. Lui faire découvrir Monaco. Vivre une partie de l'année sous la chaleur méditerranéenne, et l'autre moitié au cœur des terres italiennes.