L'Étoile de Maranello - Charles Leclerc ❤️

Capitolo 40

Les deux amoureux étaient installés sur le lit, Stella allongée contre le torse du jeune homme. Depuis qu'ils s'étaient retrouvés, ils ne s'étaient plus quittés. Restant toujours en contact avec l'autre.

Charles caressait doucement le dos de la jeune femme. Il voulait qu'elle lui parle, qu'elle lui raconte ce qu'elle avait vécu, comment elle se sentait. Mais il ne voulait pas la forcer.

« Charles, je sens que tu veux me dire quelque chose...

- Amore je...

- Dis-moi mon soleil...

- Tu n'as peut-être pas envie d'en parler, mais... »

Charles n'avait pas besoin de finir sa phrase que Stella avait compris. Elle voulait lui en parler, lui raconter ce qu'elle avait vécu, mais elle ne savait pas par où commencer. Le silence les entourait tous les deux.

« Je ne veux pas que tu te forces à en parler... Je... Quand j'étais en interview, on a entendu une alerte à travers les haut-parleurs du circuit. Je devais rejoindre le motor-home en urgence, et en quelques secondes, j'ai compris que quelque chose de grave arrivait. J'ai eu peur, je voulais te rejoindre au plus vite. En arrivant, Giovanni était effondré en larmes dans le garage, et toi, tu n'étais plus là. Pendant... Pendant un instant, j'ai cru que tu t'étais enfuie à nouveau...

- Charles je...

- Mais il m'a tout de suite rassuré. Enfin rassuré... »

La jeune femme lâcha un rire, alors que ses yeux étaient brillants.

« Il a crié à travers ses larmes que tu avais été enlevée, et j'ai senti mon corps lâcher sous mon poids. C'était pire que tout ce que j'avais bien pu imaginer. Je savais les risques, mais je ne pensais pas que ça allait arriver sur le circuit. Je pensais que tu y serais en sécurité. Je...

- Rien n'était de ta faute Charles. J'aurais dû y être en sécurité... Apparemment, ils savaient déjà où j'étais, ils me suivaient depuis longtemps. Mais la police ne l'avait pas compris tout de suite, c'est pour ça qu'ils n'ont pas pu éviter mon enlèvement... »

La jeune femme souffla, elle respira un bon coup. Elle voulait en parler, elle en ressentait le besoin.

« Quand j'étais dans la voiture, ils ne parlaient presque pas. Enfin, ils n'arrêtaient pas de rire quand ils me regardaient. Ils semblaient tellement heureux de leur coup, qu'ils n'ont même pas réalisé qu'on était suivi par d'autres voitures que la police...

- Comment...

- J'ai été entraînée à savoir quand je suis suivie... Et si en quittant Monza, on était suivi par la police, peu de temps après avoir passé Parme d'autres voitures ont commencé à nous suivre.

- Tu as une idée de... ?

- De qui c'était ? »

Charles hocha la tête, il lui fallut quelques secondes pour réaliser que la jeune femme ne pouvait pas le voir.

« Oui... Tu... ?

- Je ne savais pas qui c'était... Mais je me suis douté que ce n'était pas une bonne chose. Ils nous suivaient à distance, les voitures quittaient l'autoroute, et réapparaissaient un peu plus tard... Quand... »

Charles sentit le corps de Stella se contracter. Il déposa un baiser sur sa tête.

« Quand le premier coup de feu a été tiré sur la voiture, j'ai tout de suite compris qu'il s'agissait de la mafia napolitaine. Ils ont toujours été en conflit avec les Siciliens.